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Féminisme

Le slut-shaming et vous — Les madmoiZelles témoignent

À l’occasion de la sortie du roman Pas celle que tu crois le 5 octobre, des madmoiZelles témoignent sur le slut-shaming qu’elles ont subi, ses conséquences… et comment l’arrêter.

— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec &H. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

– La photo d’illustration est tirée du film Easy A.

À l’occasion de la sortie du roman Pas celle que tu crois de Mhairi McFarlane le 5 octobre, des madmoiZelles nous ont livré leurs témoignages sur le slut-shaming qu’elles ont subi.

Le slut-shaming, comme Lady Dylan vous l’expliquait, « consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires…) ».

C’est ce qui arrive dans le roman Pas celle que tu crois, où l’héroïne Edie est, à la suite d’un grand malentendu, surprise en train d’embrasser le marié lors du mariage d’un de ses collègues. S’ensuit pour elle une marginalisation forcée, tant ses collègues comme ses amis sur les réseaux sociaux la critiquent voire l’insultent. À tel point qu’elle finit par accepter la proposition de son patron de quitter Londres pour la ville de son enfance.

Les conséquences de ce slut-shaming sont ainsi lourdes pour sa vie personnelle et professionnelle, étant aussi présentes dans sa vie quotidienne et virtuelle… Et sur les réseaux sociaux où, avec la protection de l’écran, les gens donnent encore plus libre cours à leurs jugements et insultes.

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« Quelque part à Londres, tous ses collègues étaient massés au bar à vins, en train de la démolir à cœur joie. Et elle était là, malheureuse, comme bannie de leur royaume. Il était dommage d’associer sa ville natale à tant de tourment, à l’exil, mais pouvait-on vraiment le lui reprocher ? Les paroles de la foule en colère — enfin, de cette conversation Facebook — la hantaient. Et si elle était réellement la prédatrice grotesque décrite dans ces commentaires ? Peut-être était-ce là l’effet que cela faisait quand on vous mettait un miroir sous le nez et que d’autres gens décrivaient ce qu’ils y voyaient. »

Découvrez le premier chapitre de Pas celle que tu crois !

La fiction dans ce roman a malheureusement l’air aussi vraie que nature, comme les madmoiZelles en témoignent.

Le slut-shaming basé sur les tenues des filles, dès l’enfance et jusque dans le couple

Le slut-shaming commence pour beaucoup dès l’éducation, de la famille comme de l’école, et se concentre sur la tenue des filles et l’interprétation qui en est faite. Caroline raconte par exemple qu’on l’a élevée en lui inculquant une vision de la femme particulière :

« Le slut-shaming et moi, c’est un problème qui date de l’enfance, j’en ai bien peur. J’ai été élevée avec l’idée qu’il est normal de blâmer une femme pour sa tenue, ses actions et son comportement.

Ma mère a eu une éducation catholique très stricte, et mon père, bien qu’athée, partageait ses idées sur les normes de bienséance. Par exemple, j’ai vite appris qu’une femme ne doit pas sortir le soir, elle ne doit pas boire d’alcool, ne doit pas porter de talons trop hauts, de vêtements trop courts.

Si elle le fait, c’est qu’elle cherche. Elle cherche les ennuis. C’est pas beau, une femme qui boit. Et une femme qui sort le soir, c’est une proie facile qui n’a pas su faire attention s’il lui arrive quelque chose. […]

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Cette éducation m’a beaucoup handicapée dans ma vie amoureuse et sexuelle. Au début de ma vie sentimentale, je pensais dur comme fer que ces remarques étaient fondées, que j’étais en tort de vouloir vivre librement mon célibat. Je me souviens notamment d’une conversation au téléphone avec ma mère.

J’étais célibataire depuis quelques mois, et venais de rencontrer un garçon très sympathique avec qui le courant était très vite passé. Nous avions passé l’après-midi, puis la soirée et la nuit ensemble, et j’étais sur un petit nuage rose quand ma mère m’a appelée. Toute contente, je lui ai expliqué que j’avais passé une très bonne journée avec cette personne.

Elle s’est tout de suite braquée, et m’a aussitôt demandé ce que j’avais fait avec ce garçon, si j’avais couché avec lui… Prise au dépourvu, j’ai avoué que oui, c’est ce qui avait fini par se passer.

Elle m’a sermonnée, m’expliquant que ce comportement était celui d’« une traînée ».

Elle m’a sermonnée, m’expliquant que ce comportement était celui d’« une traînée ». Je me suis écrasée face à ce discours, très mal à l’aise de m’être faite ainsi démasquée. Je ne voulais pas être « une traînée », mais manifestement c’est ce que je serais à me conduire ainsi. »

Et le slut-shaming se fait également dans l’entourage proche, professionnel et amical des filles.

Caroline a ainsi ensuite également eu affaire à un petit ami lui faisant régulièrement remarquer que ses vêtements étaient « beaucoup trop provocants », que cela lui donnait « l’allure d’une prostituée, d’une fille facile, que personne ne me respecterait habillée ainsi » — ce qui a eu pour conséquences de la culpabiliser un temps d’avoir eu envie de plaire et d’être jolie.

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Laura a de son côté un souvenir de slut-shaming particulièrement douloureux :

« La plupart du temps, le slut-shaming arrive lors de sorties avec des amis. Et ce ne sont pas des inconnus qui me font part de leurs opinions — bien que j’ai déjà eu affaire à des situations de harcèlement de rue aussi — mais des « amis d’amis ».

Le dernier exemple que j’ai en tête date d’un nouvel an. J’avais acheté une robe que je trouvais magnifique : décolletée, avec une grande fermeture éclair sur le devant. C’était sexy et je m’aimais beaucoup dedans (surtout que c’était assez inhabituel pour moi de porter une robe, mais je me sentais belle, pour une fois).

J’ai très vite déchanté… Toute la soirée, les convives m’ont fait des remarques mesquines du style « t’es habillée pour attirer l’attention toi ! », « ah ouais, tu veux grave pécho en fait… », « eh, si on ouvre ta fermeture, ton copain il nous frappe ou pas ? »…

« Tu ne peux pas l’habiller un peu, ta meuf ? »

Mais le pire venait de filles, venues me dire que c’était presque déplacé de ma part de mettre un décolleté pareil parce qu’« on ne voit que ça quand même… ». Elles allaient également dire à mon copain : « Tu ne peux pas l’habiller un peu, ta meuf ? ».

Je me suis sentie atrocement mal. Moi, je me trouvais bien dans cette robe, je n’avais absolument pas l’impression d’être aussi « vulgaire » qu’ils le laissaient entendre. Je me suis même isolée deux fois pour pleurer. J’avais l’impression d’être juste un bout de viande.

On m’a fait des remarques plusieurs fois au cours de la soirée ; chaque fois que j’oubliais, quelqu’un venait me rappeler que, quand même… Ma tenue était provocante. »

Heureusement, ses deux meilleurs amis et son copain l’ont consolée, l’assurant que ces reproches ne rimaient à rien.

« Ça m’a rassurée. Ce n’était pas moi le problème, mais bien les autres. Quelques jours plus tard, j’ai aussi revu un de ceux m’ayant fait des réflexions et je lui ai dit qu’il m’avait fait beaucoup de mal. Il s’est sincèrement excusé et plus jamais je ne l’ai entendu faire de commentaires de ce genre. »

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Cependant cette soirée a eu de lourdes conséquences.

Ma confiance en moi — déjà pas très élevée — en a pâti.

« Ma confiance en moi – déjà pas très élevée – en a pâti. La robe en question, je ne l’ai plus jamais remise… Et de manière générale, je ne porte plus de vêtements sexy.

Je ne supporte vraiment pas qu’on vienne me dire que je suis indécente. Je sais qu’en réalité le problème ne vient pas de moi, mais je ne veux plus affronter les regards et les remarques.

Ce qui est regrettable car en réalité je leur donne raison… […] Je devrais porter des vêtements encore plus provocants pour leur montrer que je m’en fous. Mais eux ont encore plus tort de faire croire à des filles comme moi qu’elles ne doivent pas sortir des sentiers battus et rester « discrètes ». »

Le slut-shaming et la terrible idée qu’on peut « mériter » de se faire violer

La conséquence de ce type de slut-shaming, c’est qu’on juge qu’avec ces tenues soi-disant « provocantes », les femmes cherchent le viol… et donc le méritent. Une logique à laquelle énormément de madmoiZelles ont été confrontées, comme Camille :

« Il y a cinq ans, je devais aller à une soirée et n’étant pas véhiculée à l’époque, j’ai dû prendre le bus. Je portais une robe un peu courte, assez moulante, et des talons. En arrivant à l’arrêt de bus, un petit vieux est venu me voir. Pas méfiante, je lui ai souri. Il m’a regardée de la tête aux pieds, a secoué la tête et m’a dit que ma robe était trop courte.

« Ne t’étonne pas de te faire violer. »

Je lui ai dit que je faisais ce que je voulais et que je m’habillais comme je voulais, et il m’a sorti « ne t’étonne pas de te faire violer ».

Plusieurs personnes étaient présentes autour de nous, personne n’a réagi.

C’était il y a cinq ans et je m’en souviens encore tellement ça m’a marquée. »

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Pour cette madmoiZelle, cela a malheureusement été jusqu’au viol :

« Je me suis retrouvée assez rapidement dans une spirale infernale dès mon entrée en école d’ingénieur. Dans cette école que je ne nommerai pas, il y a en moyenne moins de 5% de filles, ce qui braque fatalement les projecteurs sur nous.

J’ai toujours eu un coeur d’artichaut, et à l’époque je tombais amoureuse assez souvent, et donc changeais également de copain fréquemment. Et puis je m’habillais aussi plutôt sexy.

Du coup, de nombreuses personnes, aussi bien des hommes que des femmes, ne se gênaient pas pour me faire comprendre que j’étais une sous-personne qui a moins de valeur qu’une autre personne.

Je pense que le point culminant de ce slut-bashing fut la nuit ou je travaillais dans le coin des associations de l’école pour un projet à rendre le lendemain. J’avais 20 ans à l’époque. Un homme qui buvait des bières dans l’asso d’à côté, bien alcoolisé, a essayé plutôt brutalement de m’embrasser. Je réussis difficilement à m’extirper de la situation.

Je suis allée, ensuite, toute tremblante, me réfugier auprès d’une connaissance et je lui ai demandé de l’aide pour récupérer mes affaires oubliées dans la hâte sur les lieux de l’incident. Ce fut une grave erreur car il profita largement de mon émotion et de ma peur pour finalement achever ce que la première personne avait fait. Et fatiguée de ma première échappée, je lui « cédais » sans envie, comme lasse de me battre. Je me sens encore maintenant honteuse et souillée.

Le lendemain matin, j’avais un projet à rendre… Et je n’avais pu l’achever.

« On récolte ce que l’on sème. »

J’ai donc raconté à la personne en charge de ce projet ce qu’il s’était passé. Sa seule réponse a été : « On récolte ce que l’on sème ». Je n’oublierai jamais cette phrase.

J’ai quitté mon école et suis restée chez moi jusqu’à la fin de l’année. »

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La vie sexuelle des filles et le slut-shaming décomplexé

Malheureusement, la vie sexuelle des filles génère aussi un grave slut-shaming qui peut prendre des proportions dramatiques. Tasha Lemon en a fait l’expérience :

« J’étais en première année de licence, dans une nouvelle ville, avec de nouveaux amis et une nouvelle vie en fait. En couple depuis trois ans, je suis tombée amoureuse d’un camarade de classe, et j’ai mis un peu de temps à le réaliser. Quand je m’en suis aperçue, j’ai quitté mon mec (désormais ex donc) et je me suis mise en couple avec mon camarade dans la même semaine.

Si je n’ai pas spécialement informé les autres personnes de mon année de licence, un « groupe » proche a su que j’avais quitté mon ex.

Quand je suis arrivée un matin en même temps que mon nouveau copain et avec les fringues de la veille, tout le monde a déduit avec raison que j’avais passé la nuit chez lui.

Au cours de la journée, lorsque mon mec est parti chercher un document, un garçon de la licence s’est tourné vers moi et m’a lancée : « Coucher avec lui alors que t’as quitté ton ex lundi dernier, c’est pas très respectueux non ? Ça fait un peu salope ». Et ce au milieu d’une dizaine de personne je crois.

Je ne sais pas si j’ai choisi la meilleure réponse, mais c’était en tout cas celle qui me correspondait et me convenait le plus : j’ai répondu avec un grand sourire hypocrite « Mais je SUIS une salope ! ».

Une partie des gens étaient manifestement gênée, mais personne n’a pris la parole pour me défendre ou simplement dire : « Ce ne sont pas tes affaires ». J’ai clairement pu voir que d’autres personnes étaient d’accord avec ce type, et c’était en grande majorité des femmes. Évidement, tout le monde a été très choqué de ma réplique.

« Évidement, c’est la fille qu’on attaque. »

C’était tellement lâche et méprisable, attendre que mon mec parte pour m’afficher publiquement ainsi ! Et puis évidement, c’est la fille qu’on attaque. »

Cela a eu des répercussions toute l’année :

« J’ai acquis une solide réputation de « fille facile » lors de ma licence. Ce même type qui m’a slut-shamé m’a dit trois mois après qu’il ne comprenait pas pourquoi je n’avais pas encore couché avec lui, alors que je n’avais mis que deux mois pour coucher avec mon copain actuel. Écœurant.

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Mais comme je refuse de ne voir que le négatif, voici deux conséquences positives : j’ai appris que l’une des meilleures manières de « désarmer » les insultes, c’était de se les réapproprier. Si on répond un « merci, je sais » quand on nous traite de tous les noms, ça laisse l’agresseur déstabilisé, son attaque est soudainement complètement inutile.

Et j’ai aussi appris que quoi qu’on fasse, on s’en prendra toujours plein la figure au seul motif qu’on est des femmes. On sera toujours les premières fautives, celles à qui on fera des reproches. Il faut qu’on change ça ! »

Stopper le slut-shaming

Pour Caroline, il s’agit d’« un ensemble complexe de problèmes, relevant de la culture du viol, du harcèlement de rue, des médias qui nous montrent continuellement les mêmes stéréotypes, et aussi d’éducation. »

Pour elle, « la société a besoin de ces étiquettes biaisées afin que les gens restent à leur place et continuent à effectuer les actions que l’on attend d’eux. […] C’est comme une sorte d’équilibre, il a beau être malsain, certains le trouvent rassurant, car il n’engage aucune remise en question à leurs yeux. »

Par conséquent,

« Il y a un vrai travail d’éducation des mentalités à mettre en œuvre. »

« Il y a un vrai travail d’éducation des mentalités à mettre en œuvre si l’on veut voir cette situation évoluer.

Ce qui me rassure c’est que ce travail a déjà commencé, de plus en plus de personnes se posent des questions, cherchent à montrer de nouveaux contenus qui sortent des clichés habituels, je pense qu’Internet a beaucoup participé à ce questionnement et au partage d’informations. Je me demande vraiment comment évolueront les choses d’ici 20 ans. »

Pour Laura, le slut-shaming vient du sexisme :

« On nous a mis dans le crâne que les femmes se devaient d’être des créatures vertueuses. Gracieuses, mais pas trop voyantes, sexy, mais pas vulgaires… Tout un tas d’injonctions contradictoires qu’il est impossible de respecter à la lettre, et auxquelles nous n’avons pas à nous soumettre !

Tout cela a aussi donné naissance à une rivalité féminine insupportable qui pousse certaines à s’ériger en juge suprême de la bonne tenue des autres et à créer des jalousies, des mesquineries qui n’ont pas lieu d’exister. »

Pour arrêter le slut-shaming, Laura pense qu’il faut avant tout « de la bienveillance » :

« Cessons donc de dire à tous comment ils doivent s’habiller et que « vraiment ils seraient mieux si… ». Complimentons-nous plutôt. Rappelons-nous qu’on a le droit d’aimer ce qu’on veut, de s’habiller comme on veut. Une femme n’est pas un panneau de signalisation : les couleurs et les oripeaux qu’elle porte ne signifient rien d’autre que « je m’aime comme ça ». »

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Tasha Lemon conclut :

« Et je pense qu’il faudrait systématiquement reprendre les personnes qui font du slut-shaming, avec une phrase simple mais ferme, du style « cela ne te regarde pas, tu n’as pas d’avis à avoir ou à dire là-dessus.

Quelles que soient les circonstances, il faut dire « non, tu n’as pas le droit », et ça on peut tous le dire. »

Et s’il n’est pas toujours évident de le faire quand on est dans la position de victime, il en va différemment quand on assiste à du slut-shaming.

Tente de gagner le roman Pas celle que tu crois, de Mhairi MacFarlane!

Pour cela, il te suffit de remplir ce questionnaire avant le 19 octobre, minuit. Tu seras alors peut être tirée au sort pour gagner l’un des dix exemplaires mis en jeu. Bonne chance!

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Les Commentaires

18
Avatar de TheMadTink
5 septembre 2018 à 14h09
TheMadTink
Je suis toujours choquée du discours qu'on peut tenir à ses enfants.
Je raconte cette histoire souvent mais une copine de lycée était arrivée en pleur un matin parce que sa mère lui avait dit "faut pas que tu t'étonnes si on te demande combien tu prends". Elle avait l'outrecuidance de porter un décolleté....
3
Voir les 18 commentaires

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