4 films sortis la semaine du 18 janvier 2017

madmoiZelle est partenaire de Corniche Kennedy, un véritable cri de la jeunesse marseillaise qui aborde le triangle amoureux, mais qui rappelle surtout l’importance de l’amitié. C’est LE film qu’on vous conseille le plus cette semaine !

Et on vient vous présenter quatre autres films majoritairement français pour changer !

À lire aussi : 5 films sortis la semaine du 11 janvier 2017

Il a déjà tes yeux, la comédie familiale dans l’ère du temps

On commence avec Anouk qui a vu Il a déjà tes yeux et qui a passé un bon moment devant !

Sali et Paul sont mariés et rêvent d’un enfant. Quand enfin on leur annonce qu’ils vont pouvoir adopter, ils sont aux anges. Et qu’importe que le petit soit blanc, contrairement à eux qui sont noirs.

De ce point de départ suivent de nombreuses aventures : il y a les proches qui réagissent inégalement, les préjugés auxquels le couple est confronté… Mais finalement, comme on est dans une bonne comédie française, ne vous inquiétez pas, vous vous doutez un peu de la fin et ce n’est pas grave !

Cette comédie est plus que sympathique en abordant plusieurs sujets : le racisme bien entendu, mais aussi la famille (qui n’est pas toujours tolérante) ou l’amitié (et son importance quand rien ne va).

Pour ma part, le long-métrage est réussi car Il a déjà tes yeux nous fait passer par de nombreuses émotions, dont de la profonde tristesse vers le milieu du film, avec un gros plot twist inattendu.

[NdAki : la présence d’Aïssa Maiga me rappelle combien j’avais adoré Bienvenue à Marly-Gomont, et celle de Lucien Jean-Baptiste combien ses films rassemblent toujours sa famille cinématographique.]

xXx : Reactivated, un film d’action comme on les aime

Prêt pour en avoir plein la vue ? Voici Mymy qui enchaîne sur xXx : Reactivated, la suite de xXx qui remonte à 2002 (car bon, reconnaissons que xXx 2 avec Ice Cube ne compte pas vraiment), et c’est exactement ce qu’elle en attendait… sans pourtant avoir vu aucun film de la franchise !

Vin Diesel qui fait du ski dans la jungle (oui vous avez bien lu), Ruby Rose qui cabotine comme pas permis dans son rôle de meuf badass (mais c’est rigolo), 19 punchlines à la minute, un scénario totalement capillotracté mais qui sert de prétexte à des scènes d’action savoureuses…

J’ai beaucoup ri, beaucoup écarquillé les yeux devant des bagarres chorégraphiées à la manche de perfecto près (je déconne pas), j’ai découvert des stars venues de Chine que je ne connaissais pas [ndAki : alors que je n’arrête pas de lui dire que Donnie Yen, vu dans Rogue One

notamment, est un grand maître d’arts martiaux].

D’un autre côté, j’ai été assez contente des divers personnages féminins (qui sont certes hyper-sexy, mais les mecs sont turbo-gaulés aussi, c’est un xXx), et j’ai passé un bon moment.

C’est pas un film à Oscar, mais c’est un bon film à pop-corn et les fans de la franchise y retrouveront tout ce qui a fait la saveur des premiers opus ! (Source : mon pote qui est venu avec moi et m’a chuchoté au bout de 8 minutes « tu sais, le film pourrait s’arrêter là je serais super heureux quand même ».)

Fleur de Tonnerre, une Bretonne pas très connue

Figurez-vous que Fleur de Tonnerre se fonde sur une véritable personnalité : celle d’Hélène Jégado, la tueuse en série française du début du XIXe. Retranscrite une première fois dans le roman de Jean Teulé, l’histoire est adaptée aujourd’hui au cinéma par Stéphanie Pillonca-Kervern.

Tout commence en Bretagne, où l’on fait la rencontre de Hélène, alias Fleur de Tonnerre. Enfance difficile qui l’amène à servir en cuisine dans des maisons respectables, elle va commencer à tuer des gens avec du poison… poussée par un instinct inexpliqué.

Possédée ? Folle ? On ne sait pas trop quel est le mal qui habite Hélène, mais en tout cas, elle n’agit pas que par vengeance. Bien sûr, l’amour vient sur son chemin et la jalousie va frapper.

Déborah François incarne ici la tueuse en série française certainement la plus connue du pays, et elle parvient à capter les spectateur•trices comme jamais.

En revanche, il s’agit d’un long-métrage lent, dont la narration va et vient entre le présent et le passé où il ne faut pas s’attendre à de grandes révélations dramatiques. Au contraire, il faut se laisser emporter par le tragique de cette vie de femme pour qui on a presque de l’empathie.

En tout cas, les paysages sont magnifiques et c’est un voyage en Bretagne qui est proposé dans Fleur de Tonnerre.

Un sac de billes, un titre nostalgique pour tous

Qui n’a pas lu Un sac de billes à l’école (je me rappelle même que lors de ma JAPD, c’était un extrait du bouquin qui était présenté pour le test de lecture, bref) ?

Le livre culte de Joseph Joffo n’en est pas à sa première adaptation (et probablement pas sa dernière) et revient cette fois-ci avec le québécois Christian Duguay à qui l’on doit Jappeloup ou encore Coco Chanel.

L’aventure formidable de ces deux frères à travers la France pour rejoindre la zone libre va vous serrer le cœur et rien que la claque prise dans la bande-annonce fait pleurer, je n’ose pas imaginer le reste du film.

Entre amour et terreur, voici comment deux jeunes garçons menacés par la Seconde Guerre mondiale réussissent à survivre malgré tout.

Ça me fait penser qu’il y a une suite à Un sac de billes intitulée Baby-foot, mais pour le coup, beaucoup moins de gens l’ont lue !

C’est quoi votre programme ciné du week-end ?

Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.