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Cinéma

Andy Samberg – Les Fantasmes de la Rédac

Andy Samberg (Brooklyn Nine Nine, Celeste and Jesse Forever, Lonely Island…) est à l’honneur aujourd’hui : c’est notre fantasme de la semaine !

Andy Samberg, à la base, c’était pas mon style. Il faut dire que, comme plein de gens, je l’ai découvert via sa participation au collectif de rap parodique Lonely Island, et qu’il n’y est pas forcément à son avantage (même si tous les goûts sont dans la nature). Je l’ai également retrouvé dans le rôle de Carl Lorthner, gardien d’un parc dans Parks and Recreation, qui parle très fort et est absolument anti-sexuel. Très drôle, ok. Mais pas sexuel.

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Je riais, certes, mais femme qui rit à moitié dans ton lit est un précepte faux : on ne fait rien avec un être humain à moitié consentant. Une moitié dans le lit, c’est aussi une moitié en-dehors, en train de chercher sur Tinder s’il y a pas quelqu’un dans le lit duquel on se verrait bien entièrement. Et nu. Et avec une capote dans la main.

Il avait des cheveux un peu trop fous au-dessus des oreilles ainsi qu’une sorte d’étrange frange, il faisait des expressions faciales bizarres et il jouait un peu trop de son regard faussement vide à mon goût.

andy sambergTe vexe pas, bébé.

J’ai donc développé pour lui une certaine affection, oui, mais comme on affectionne un cousin. Rien de bien tendancieux, car j’ai beau avoir grandi en Picardie, non, la consanguinité n’est pas dans mes habitudes familiales, arrêtez avec ça, laissez-nous tranquilles, nous sommes des êtres humains bien comme il faut même si nos villages n’ont pas forcément de trottoirs et qu’on jouait avec des pneus de tracteur en maternelle. Mais je m’égare.

Je m’égare parce qu’un jour, je me suis égarée dans mes certitudes. Le jour où j’ai vu Celeste and Jesse Forever, un film absolument excellent et touchant dans lequel Andy Samberg se sépare de celle qu’il pensait être son âme soeur, Rashida Jones.

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Attends, non, je veux pas dire qu’Andy et Rashida ont été en couple et qu’ils se sont filmés en train de se séparer, hein : je dis que Jesse, le personnage d’Andy, se sépare de Celeste, le personnage de Rashida, le tout dans un joli long-métrage. Sa performance d’acteur est beaucoup plus nuancée que tout ce dans quoi je l’avais vu auparavant. Il souffre, il éprouve plein d’émotions différentes, il soupire, il fait la gueule, il sourit, il vit… Et sans ses irrésistiblement drôles grimaces, sans sa voix qu’il fait magnifiquement partir en vrille, j’ai réalisé. J’ai ouvert les yeux. J’ai ouvert les yeux sur…

  • ses épaules larges
  • et il a un gros cou, oh, dis, ça fait solide, on dirait un joli tronc, ou un roc auquel on peut s’accrocher en pleine tempête pour pas s’envoler
  • le fait que du coup il porte vraiment très bien les chemises à carreaux
  • et les t-shirts aussi. Enfin tout, en fait
  • sa mâchoire imposante et sa fossette au menton
  • ses cheveux en pleine forme (sérieusement, le mec, quand il veut il fait une pub pour du shampooing pour hommes avec gros plan sur son cuir chevelu en slow motion)
  • tout le reste.

Et alors là, ça m’a fait le même effet que quand j’ai vu la performance incroyable de Jenny Slate dans Obvious Child : j’ai découvert l’acteur derrière le performer-de-l’humour, puis le physique derrière l’acteur. J’ai vu le talent derrière le talent. Je me suis rendue à l’évidence : en réalité, évidemment qu’il n’était pas à l’image de ses autres personnages. Évidemment qu’il n’était pas SEULEMENT fait d’humour et de grosses vannes. C’est un être humain.

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Du coup, il m’a plu, et ça m’a surprise et fait chaud dans le coeur en même temps. Comme quand t’es au lycée et que tu réalises qu’un-e de tes potes te plaît beaucoup, et que d’un coup, tu réalises que tu as envie de te mettre en couple avec quelqu’un que tu connais par coeur et pour lequel/laquelle tu développes soudain un intérêt tout autre en plus d’une affection déjà tenace. Car, oui, Andy Samberg n’est pas que drôle : il est joli.

Depuis septembre 2013, il joue un des personnages principaux de Brooklyn Nine Nine et tu sais quoi ? Je sens qu’il m’échappe déjà. Tout comme ça m’avait fait avec Chris Pratt, pour qui j’avais commencé à développer un amour inconditionnel pendant les premières saisons de Parks & Recreation et que j’ai vu devenir le fantasme de toute une génération à la sortie de Guardians of Galaxy. Je sens qu’Andy m’échappe, qu’il fera un film avec des scènes torse-poil dans quelques mois, que tout le monde l’aimera, que plus personne ne fera la grimace quand je dirai « Alors moi, dans les gens connus, je crois que je me taperais bien Andy Samberg ». Tout le monde sera d’accord avec moi et j’aurais plus cette sensation vivifiante de l’exclusivité du fantasme qui fait suer de la cha qui fait battre le coeur.

Quoi, ça n’a pas de sens de chercher l’exclusivité envers quelqu’un qu’on n’a jamais vu en vrai ? Évidemment que ça n’a pas de sens ! Tu vois bien que je suis partie en steak depuis le début de cet article, enfin, c’est le principe des fantasmes de la rédac, me juge pas, en vrai je suis tout à fait rationnelle !

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Dans un monde idéal, Andy et moi on vivrait dans la même ville, et on se croiserait tous les week-ends au pub en bas de chez moi. On serait tout timides et on n’oserait jamais s’aborder, même si je penserais déceler de l’attirance dans son regard à demi-caché derrière sa pinte. Alors un jour, n’y tenant plus, je prendrais mon courage à deux mains, m’approcherais de lui et lui dirais un truc hyper profond et vachement recherché, un truc qui, DIRECT, lui donnerait envie de me bifler un grand coup m’épouser avec des larmes dans les yeux et un sourire qui vient du coeur.

Oui, je m’approcherai de lui et je dirai quelque chose comme « Ça te dit qu’on sorte ensemble ? Coche oui, non ou peut-être sur ce post-it ! »

Et en vrai, il ferait sûrement cette tête là…

andy samberg 2

… mais au moins, j’aurais essayé.


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Les Commentaires

8
Avatar de Annemone
31 octobre 2014 à 14h10
Annemone
Pareil pour moi. Joanna est un genre d'elf indie qui chante comme une fée et qui joue de la harpe. C'est difficle de ne pas la trouver au moins un peu cool! Par contre, quand elle parle, elle a l'air un peu concon (Yeah!).
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