« X-Men : Apocalypse » ou comment je me suis réconciliée avec les films de super-héros

C’était génial, allez tous le voir. Bye. Fin de l’article.

Non en vrai après la séance, j’ai envoyé des SMS à Aki notre rédactrice ciné, à Mymy, à mes soeurs, leur disant tous de courir voir le film. Et j’ai passé 10 minutes au téléphone avec ma meilleure amie qui se résument en « Je peux rien dire mais c’était top ! ». Alors voilà, c’était bien.

Sobrement, sans jamais exagérer (non)

X-Men : Apocalypse, un film qui sur le papier… n’est pas mon genre

Généralement je ne suis pas très blockbuster. Et encore moins de super-héros. J’ai l’impression que les scénaristes se forcent régulièrement à mettre des scènes drôles juste « histoire de », et les dialogues ne sont pas toujours au rendez-vous. Je suis pas très fan des scènes d’action qui ne me font ni chaud ni froid et à la fin j’ai juste eu l’impression de voir plein d’images bouger.

Surtout, les relations entre les personnages m’émeuvent rarement comme si leur construction était survolée. Il y a des gentil•les d’un côté, des méchant•es, le/la gentil•le est très très fort•e et n’a que peu de failles ou de doutes, puis c’est fini.

Petite précision : ceci n’est que mon ressenti personnel bien sûr. Je parle très « globalement » des films de super-héros sans m’y connaître plus que ça parce que j’en ai vu assez peu au final (rapport que je suis pas fan) (donc cercle vicieux). C’est juste une idée que je me fais après en avoir vu quelques-uns.

Je marche pas sur des œufs. Pas. Du. Tout.

X-Men Apocalypse, mon coup de cœur

Mais c’était sans compter sans ces nouveaux X-Men. Hollywood m’a eue la première fois avec James McAvoy, et la deuxième fois par des intrigues de voyage dans le temps (je suis fan de Doctor Who : forcément, j’allais courir).

J’ai aussi eu le temps de m’attacher aux personnages, à leurs histoires souvent dramatiques, leurs problèmes d’intégration, les relations compliquées entre chacun•e d’eux et les doutes qui les submergent…

J’avais envie de les retrouver, d’en découvrir de nouveaux – et notamment les acteurs qui vont avec. Vous vous attachez ou identifiez forcément à l’un ou l’autre.

On a des timides qui ne se rendent pas compte de leur importance, des mutant•es qui ne veulent pas être des héro•ïne•s, ceux et celles qui ont une histoire très lourde à porter, les éternel•les optimistes, ceux et celles qui ont peur de leurs pouvoirs, d’autres au contraire qui en veulent plus, etc. Et j’ai l’impression d’avoir réussi à les connaître un peu tou•tes dans ce dernier opus.

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Un film à couper le souffle

Tout dans X-Men : Apocalypse nous fait retenir notre respiration. La musique s’arrête pour que l’on vive les moments dramatiques plus intensément, les scènes durent, il y a un grand silence où on ose pas lâcher le moindre bruit. Puis il y a ces moments si chargés, si bruyants. Et j’ai vraiment plusieurs fois arrêté de respirer.

Heureusement que le film fait redescendre la pression de temps à autre parce que j’aurais fait une crise cardiaque sinon !

Il n’y a pas de scènes trop faciles, avec trois blagues pour souffler un peu et attendre que ça reprenne. J’ai pas trouvé grand-chose à jeter. Bon à part peut-être pour un personnage (vous devinerez sûrement lequel en allant voir le film) mais c’est anecdotique. Le reste s’est voulu inspirant et impressionnant au niveau des effets spéciaux, de la musique et des gros moyens investis dans la production.

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Bien sûr qu’on retrouve dans X-Men : Apocalypse des codes propres au genre et qu’on peut deviner quelques intrigues, bien sûr qu’il y a du fan service et j’avoue ne pas avoir tout compris à la timeline ni à la cohérence, mais vraiment je m’en fiche. Je suis allée voir ce troisième opus avec impatience parce que c’est une trilogie que j’ai appris à aimer.

Alors allez le voir en salles, le film vient juste de sortir !

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.