Qu’est-ce qui fait qu’une scène de film devient culte à nos yeux ? Réplique bien choisie, acteur•trice bien de sa personne ou atmosphère particulière, retour sur ces instants qui marquent nos esprits.
En général, une scène culte n’était pas partie pour être culte. Disons que ce genre de choses ne se prévoit pas, et naît même parfois de l’improvisation de l’acteur•trice.
Prenez De Niro dans Taxi Driver par exemple, qui devait seulement « se parler à lui-même dans le miroir » : il n’était pas prévu que « You’re talking to me?! » devienne l’une des répliques les plus emblématiques de l’histoire du cinéma. À tel point que des gens la connaissent sans avoir jamais vu le film (inutile de nier, je vous vois).
Mais même si une scène ne devient pas culte de façon préméditée, un•e réalisateur•trice jouit d’un certain nombre de cordes sensibles avec lesquelles il peut s’amuser. Tout un panel d’émotions que l’on recherche lorsqu’on se pose devant un film…
Les scènes qui font danser et/ou chanter
Ce n’est sûrement pas un hasard si l’on compte un nombre invraisemblable de scènes de danse cultes. Il faut dire que bon, un thriller bien ficelé ou un film d’auteur•e profond, c’est bien… mais parfois, une petite comédie légère, ça passe tout aussi bien.
Alors si la même comédie pousse la chansonnette et réussit à nous faire frétiller du fessier avec entrain, nul doute qu’on va s’en souvenir.
Un thriller bien ficelé ou un film d’auteur•e profond, c’est bien… mais parfois, une petite comédie légère, ça passe tout aussi bien.
Prenez Dirty Dancing : aucune scène n’arrive à la cheville de celle de la danse finale sur The Time of My Life, une fois qu’on a récupéré Bébé dans le coin. Parce qu’ils dansent bien ? Parce que tout est chorégraphié au poil de fesse ? Ou parce que tout est bien qui finit bien et qu’on est tellement content•es qu’on a envie de danser avec eux ? C’est bien possible.
What a Feeling dans Flashdance, le twist de Pulp Fiction, La Carioca dans La Cité de la peur, Everybody Needs Somebody to Love et à peu près toutes les chansons dans The Blues Brothers… des scènes tantôt absurdes, tantôt vindicatives voire carrément ridicules qui ont le don de mettre de bonne humeur.
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Mais j’espère que nous sommes tou•tes d’accord pour dire que la scène musicale la plus culte de toute l’histoire du cinéma (et du dessin animé) est la chanson du Pudding à l’arsenic d’Astérix et Cléopâtre.
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Une déclaration d’amour classique sous la pluie pouvant paraître un peu trop facile, ça marche encore mieux si on y injecte une petite dose d’absurde.
Ah, la maladie d’amour ! Elle court, elle court, et surtout elle marche super bien au cinéma. Une scène romantique assez bien tournée pour faire palpiter nos petits cœurs et hop ! C’est dans la boîte. Mais une déclaration d’amour classique sous la pluie pouvant paraître un peu trop facile, ça marche encore mieux si on y injecte une petite dose d’absurde.
Prenez donc Demi Moore et Patrick Swayze mêlant poterie et cochoncetés dans Ghost, ou DiCaprio et Kate Winslet batifolant sur la proue d’un bateau en se foutant du cliché affiché de leur scène — voire même du scandale de la planche qui sévit encore des années plus tard.
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Et lorsque les histoires d’amour ne suffisent plus à faire fondre les cœurs de pierre, ceux-là même qui hurlent à la mièvrerie et au « cul-cul la praline » devant deux âmes éplorées qui se trouvent enfin devant un coucher de soleil sur fond de petits violons… restent les histoires d’amitié et de sacrifice de soi.
L’émotion m’étreint le nez — que j’avais déjà fort encombré — rien que de l’écrire.
Car elle est belle, l’amitié au cinéma ! Elle est forte ! Qui n’a pas rêvé d’avoir de tel•les ami•es, prêt•es à tout pour nous ?
Bon, c’est vrai qu’au quotidien, on n’a pas trop l’occasion de leur demander de nous porter jusqu’en haut de la montagne du Destin pour y jeter un anneau après les avoir traités de tous les noms, mais enfin…
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Pas loin derrière arrivent les scènes pouvant parler d’amour et/ou d’amitié, mais qui nous font renifler pour d’autres raisons. Mais si, vous savez, ces scènes si dramatiques et si belles qui vous piétinent votre petit cœur tout en le regonflant de foi en l’avenir ? Oui, ça paraît compliqué et légèrement paradoxal dit comme ça… et pourtant !
Il y a cette scène inspirante dans La Vie rêvée de Walter Mitty où le héros, qui était jusqu’ici coincé entre ses rêves et son quotidien, parvient à se libérer sur un dernier rêve éveillé (et une reprise de l’une des plus belles chansons de David Bowie, ce qui ne gâche rien) :
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Et que dire du discours de Sam Gamgee dans Le Seigneur des anneaux : les deux tours, qui rend ma vue trouble à chaque fois ?
« Il y a du bon dans ce monde, monsieur Frodon. Et ça vaut la peine de se battre pour ça. »
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Ou peut aussi penser à ce qui est indéniablement l’une des plus belles scènes de l’histoire du cinéma (en toute objectivité), à savoir la scène finale du Cercle des poètes disparus. Comme si le film n’était pas déjà suffisamment beau et se targuait d’avoir Robin Williams dans son casting, il a fallu en prime qu’il se termine sur une image qui a marqué des générations entières.
Si un jour j’ai des gamins, je veux qu’ils entendent et voient qu’on peut rester assis et baisser la tête ou « changer le monde avec des mots et des idées » (laissez-moi, je ne pleure pas je vous dis).
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Enfin, il y a ces scènes qui ne nous plongent pas tout à fait dans le désespoir grâce à l’infime portion de foi en l’humanité qu’elles apportent avec elles, mais presque.
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Disons que c’est une bonne transition pour la catégorie des scènes qui, elles, nous font évacuer toute notre eau par le nez et les yeux sans vergogne.
Les scènes qui transforment en éponge à morve
La frontière est d’autant plus mince entre les scènes fortes en émotions et celles qui nous transforment simplement en éponges à morve que tout le monde n’a pas la même sensibilité.
Si, la plupart du temps, je parviens à conserver un air (à peu près) digne devant le discours de Sam Gamgee ou « Captain, my captain! » en reniflant assez souvent… d’autres vont ouvrir les vannes sans chercher à comprendre, ou au contraire s’en tamponner le coquillard.
La fin du « Seigneur des anneaux : le retour du Roi » a tendance à me faire pleurer mais j’en connais qui s’endorment devant. Voire RONFLENT.
Par exemple, la fin du Seigneur des anneaux : le retour du Roi a tendance à me faire pleurer que ce monde est pourri, et que c’est quoi ce bordel, moi aussi je veux aller aux Havres gris, on dirait qu’on irait tou•tes aux Havres gris, arrêtez c’est pas juste, je veux pas, je… mais j’en connais qui s’endorment devant. Voire RONFLENT.
Cela a beau me scandaliser, je peux comprendre que ce film ne les a pas touchés (espèces de monstres sans cœurs). Comme d’autres baillent devant la plus horrible de toutes les scènes d’Interstellar pendant que je me vide de mon eau. Les vrai•es savent.
Mais je maintiens qu’il y a des scènes de films mémorables qui ne peuvent laisser personne indifférent. Parmi celles-ci, j’ai nommé la lettre de Valérie dans V pour Vendetta(version VF) :
https://youtu.be/k2W0-z8EnaM
Et l’une des dernières scènes de La vie est belle :
https://youtu.be/oZVmWVNZvtI
Je n’ai plus de mouchoirs, je suis déprimée, et pourtant je trouve ces scènes aussi belles qu’essentielles et continue de les revoir. Et en toute objectivité, je pense que vous aussi.
Et pour vous, qu’est-ce qu’une scène culte dont on ne se lasse pas ? Quelle est la vôtre ?
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