À 10 ans, l’idée de fourrer sa langue dans la bouche d’un•e autre, ça me semblait totalement FOU. Fou et bien étrange.
Pourtant, il y a bien un jour où j’ai quand même voulu essayer, et quand je repense à cette histoire, ça me fait bien rire…
J’ai l’impression que tout le monde a un récit à propos de son premier bisou, mais que personne ne parle jamais de cette première fois. Pourtant, elle aussi a ses charmes, non ?
C’est pour cette raison que j’ai demandé à des collègues de raconter leur expérience. Voici quatre histoires de premières pelles qui montrent bien qu’il n’y a pas un bisou-type !
Un premier baiser avec un amour d’enfance
Salut, ici Charlie, je fais des vidéos sur madmoiZelle.
Mon premier bisou, genre avec la langue, je l’ai fait avec OSCAR, un partenaire qui apparaît dans à peu près toutes mes vidéos.
On est sortis ensemble en 5ème et c’était l’amour de ma vie jusqu’au jour où il m’a quittée pour Coralie Brocard (car elle, elle avait des seins).
Ça s’est passé quand on était amoureux. Un jour, on s’est croisés au collège pendant la pause et au lieu de se faire un smackou on a mis la langue.
AUSSI NATURELLEMENT QUE ÇA.
C’était cool, c’était sucré, c’était différent et dès que nos bouches se sont décollées, j’ai filé en cours de musique.
Je me souviens qu’après on a échangé des S.M.S pendant l’aprem : je disais que j’avais bien aimé.
Je n’ai jamais trop fait une montagne de la première galoche, et j’avais déjà smacké d’autres mecs (comme disent les djeuns) dont j’étais pas kécho.
Un premier baiser en colonie de vacances, le jour du départ
Hello, ici Anouk, rédactrice société et sexe !
Ma première pelle, je l’ai roulé à 13 ans. J’étais en colonie de vacances ; c’est là que j’ai rencontré Rémi.
Il était un peu plus petit que moi, portait un appareil dentaire, et quand il me parlait, j’avais des papillons dans le ventre. Tout le monde voulait qu’on finisse ensemble mais ça me faisait SUPER PEUR (c’était un truc de gueudin, pour moi, l’amour).
La veille du départ, on a dansé un slow à la boum et après ça, j’ai demandé à une copine d’aller lui demander s’il voulait sortir avec moi. Rémi a dit oui.
Plus tard, pour se dire bonne nuit avant de rentrer dans nos chambres, il a voulu me faire un smack pour officialiser l’affaire, mais je lui ai tapé la bise parce que j’avais les chocottes.
Le lendemain, jour du départ, il prenait un autre car que moi pour rentrer chez lui. Au moment de se quitter, il s’est approché pour me faire la bise, et là, j’ai senti un élan de motivation.
Je l’ai embrassé en mettant TOUTE MA FUCKING LANGUE dans sa bouche (ne faites pas ça chez vous).
Anouk, 13 ans
J’avais rêvé de ce premier baiser en imaginant ressentir émotions exceptionnelles, un feu d’artifice dans ma tête… Là, j’ai été super déçue : j’avais l’impression de lécher une limace.
C’était décevant, mais la machine à laver a quand même duré une très très longue minute. Les monos se marraient derrière nous, mais je m’en fichais, je me sentais suuuper mature à rouler des pelles.
Quand on a fini, Rémi m’a dit que j’avais un goût de Schtroumpf (je venais de m’enfiler un paquet) puis il m’a filé un bout de papier où était notée son adresse MSN pour garder contact.
En rentrant chez moi, j’ai découvert que cette adresse n’existait pas. Il m’en avait filé une fausse ?
Un premier bisou à 18 ans
Mon premier vrai baiser est arrivé assez tard comparé aux autres… J’avais 18 ans !
J’avais la pression car ça ne s’est pas passé comme pour la plupart de mes proches au collège ou au lycée. En fait, j’étais un peu classée comme la bonne pote rigolote et intello qui voulait surtout quitter le patelin.
Une fois mon rêve atteint, je me suis retrouvée hyper angoissée à l’idée de n’avoir toujours pas atteint cette « étape » dans une vie d’adolescente « normale ». J’avais aussi la pression de la performance, je me disais que j’allais vraiment être nulle.
C’est donc avec toutes ces angoisses que je me rends à ma première soirée d’intégration. Un peu alcoolisée, je rencontre ce mec qui est dans mes souvenirs le sosie proche de Castiel dans Supernatural.
Oui j’étais un peu bourrée, mais je vous jure qu’il avait un petit air
On discute rapidement, on rigole, on se retrouve et on danse ensemble dans la boîte. C’est lui qui a initié le mouvement, puis j’ai suivi en me disant :
« Eh, mais c’est ton premier baiser là en fait ?! »
Je me souviens que c’était assez agréable. Plus tard dans la nuit, je me suis lancée pour initier un baiser, et il m’a dit que j’embrassais hyper bien. Le fait qu’il me dise ça m’a donné une confiance en moi folle sur ce point.
Le lendemain, il m’a vue à la BU, on a discuté un peu mais passé l’ivresse, j’étais si mal à l’aise en sa présence que j’ai fini par le ghoster.
Morale de l’histoire ? J’en garde un souvenir sympa mais j’ai surtout envie de dire à la jeune moi paniquée de ne pas stresser, que ce n’est pas une étape si importante que ça, juste une histoire marrante à raconter des années plus tard !
Quant à la performance, ce n’est pas un poids qui réside sur une seule personne. C’est plus l’alchimie du couple qui fait qu’une pelle est réussie ou non.
Un premier baiser pas très marquant
Ici Véro, la responsable administrative de madmoiZelle !
Ma première pelle a eu lieu quand j’avais 12 ou 13 ans.
C’était l’été et on se trouvait au parc près de chez moi avec un copain. C’était un type assez dragueur et très beau gosse, qui avait beaucoup d’assurance, alors que j’étais l’exact opposé !
Je me souviens qu’il a joué l’approche de la métaphore nulle, quelque chose comme « Il fait chaud, t’as pas froid », avant de m’embrasser. Après ce premier baiser, il m’a dit :
« Tu sais, il faut tourner la langue aussi ! »
Je n’avais pas vraiment eu d’appréhension avant, mais j’avais quand même des papillons dans le ventre en y pensant. Je me disais que ça allait être une véritable étape.
Avec le recul, cette première fois était un peu nulle, mais je me suis sentie plus grande. Autant dire que je n’en garde pas un souvenir impérissable !
À lire aussi : J’ai la phobie d’embrasser, la philematophobie
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