L’étude a été menée en France depuis le tout début de la pandémie, par les Hôpitaux de Paris (APHP), avant d’être publiée dans la revue PLOS, et ses résultats semblent inquiétants. Les troubles observés sont indiqués par France Info qui relaie l’AFP :
« Nous avons observé des liens entre un diagnostic de Covid-19 et plusieurs morbidités maternelles (dont) des naissances prématurées, des pré-éclampsies, des hémorragies au moment de l’accouchement et des naissances par césarienne. »
Cette étude de grande ampleur a pris en compte 250 000 accouchements, en comparant les personnes enceintes atteintes du Covid et celles qui ne l’étaient pas.
Des naissances prématurées
Ce qui sort de cette étude comparative, c’est la proportion de naissances prématurées (avant 37 semaines – huit mois et demi) deux fois plus importante chez les patientes ayant le Covid. Cependant, et cela est rassurant, l’étude ne remarque pas de cas plus fréquents d’enfants morts-nés chez les personnes atteintes de la maladie.
La vaccination pour les femmes enceintes ou qui comptent l’être semble donc être d’autant plus importante. Les gynécologues recommandent d’ailleurs une troisième dose.
Les limites de cette étude liant grossesse et Covid
Cette étude a été effectuée a posteriori et il est donc difficile d’établir un lien direct entre le virus et les problèmes rencontrés.
Seules les personnes ayant des symptômes ont été déclarées comme ayant le Covid ; les personnes asymptomatiques, ne sachant pas qu’elles avaient le virus, ont été comptabilisés comme non malades.
Ne pas s’alarmer non plus
Ces données peuvent quelque peu effrayer les personnes enceintes ou qui prévoient de l’être mais les résultats sont à relativiser, comme nous l’avons indiqué. Et personnellement, j’ai vécu ce bingo gagnant du confinement + pré-éclampsie + naissance prématurée – sans Covid a priori – et cela s’est très bien terminé, avec tout le monde en bonne santé !
De plus, durant les premiers confinements, des études nous avaient indiqué que le nombre de naissances prématurées avaient sensiblement baissé. Difficile donc de savoir à quel saint se vouer en ces périodes troubles de Covid mais dans tous les cas, le meilleur remède reste le vaccin et les gestes barrières, pour l’instant.
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Image en une : © Unsplash/Bethany Beck
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