Vous n’avez pas dû échapper aux nouvelles ombres à paupières de Bourjois qui sont arrivées en rayon. Ces Ombres Intenses sont au nombre de 12, mais ne font clairement pas partie des Petites Boites Rondes.
Sur le papier
Tandis que les petites boites rondes classiques sont des ombres à paupières toutes simples, les ombres intenses ont un discours légèrement différent : on nous promet une meilleure pigmentation, une texture se travaillant davantage au pinceau, et un résultat plus pro. Il faut avouer que les ombres à paupières Bourjois peuvent facilement se travailler au doigt en raison de la pigmentation moyenne, assez pratique quand on est débutante, mais vite lassant quand on cherche à élargir la collection et sa technique. Les ombres intenses semblent donc parfaites à ce niveau là.
Pigmentation et tenue
– Petite boite ronde : moyenne pigmentation, donc, et peu de coloris « francs ». On a bien du bleu roi, ou encore du vert anis, mais on est obligé de mettre une base pour faire réellement ressortir la couleur de ces fards. Côté tenue, sans base c’est plutôt bof, avec base ça tient. Le positif, c’est le grand choix de couleur (aussi bien du mat que de l’irisé, allant du beige nu au noir), idéal quand on essaye de se lancer dans le maquillage, et surtout ce packaging qui plaît toujours, pour soi ou pour un cadeau. En revanche, je ne comprends pas pourquoi Bourjois s’obstine à vouloir mettre un petit applicateur mousse de la taille d’un dé à coudre, ça fait assez cheap en cas de cadeau.
– Ombre intense : 12 coloris, mais choisis pour permettre des maquillages plus osés. Pas de mensonges de ce côté là : les premiers coloris sont sages (rose pailleté, blanc/beige clair…), mais après on se lâche carrément avec du vert sombre (trop rare couleur en maquillage), du violet foncé, du brun profond… Des couleurs qu’on retrouve peu chez les concurrents de grandes surfaces. Pas d’applicateur, mais un pinceau vendu à part pour travailler les ombres. Côté pigmentation, soyons francs : les couleurs marquent, mais pas autant qu’on ne le pense en voyant le packaging. Les couleurs sombres nécessitent plusieurs passages ou l’usage d’une base colorée pour faire réellement un effet intense. Niveau tenue, rien à dire, tout tient bien en place.
Travail de la matière
– Petite boite ronde : pas de réel travail, un simple aplat et c’est bon. On peut tenter de les fondre entre elles, mais dans ce cas l’estompage a vite fait de grignoter du fard. Ne surtout pas hésiter à remettre de la couleur.
– Ombre intense :
on nous promet une couleur plus facile à travailler, davantage dans une démarche pro et artistique. Quid de la vérité ? Les ombres supportent mieux l’estompage (on perd peu de couleur), et se travaillent aussi bien en aplat qu’en liner : elles ne chutent pas énormément (moins qu’un fard Sleek par exemple) et se travaillent facilement.
Au niveau du prix (11€ pour chaque ombre en moyenne), je vous conseillerais donc de foncer d’abord sur les Ombres intenses plutôt que sur les boîtes rondes. Avec des couleurs plus modernes (mais aussi plus voyantes), ces fards sont plus faciles à s’approprier : moins de risques d’être déçues du rendu. De plus, elles permettent de créer des looks très faciles.
Les associations qui marchent
– Pour celles qui recherchent un maquillage brun : l’ombre intense Brun sienne, et le coloris Miel (qui est en réalité un doré très léger plutôt qu’un beige), c’est facile et très portable.
– Pour celles qui veulent un maquillage plus soirée : L’ombre Violet avec l’ombre Rose sable qui est pailletée, ça rajoute peu de couleur mais pas mal de lumière.
– Enfin pour un look naturel : Brun moka et Beige doré, ça rehausse le regard sans trop d’efforts.
Voilà de quoi choisir en toute impunité entre ces deux collections, et pleurer doucement la mort des Ombres Stretch de la même marque. Dure loi de la jungle.
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