“A l’absurdité du monde, je voudrais répondre par sa beauté.”
“A sa beauté correspond l’émerveillement permanent.” (extraits du prologue)
Dans Neiges Artificielles, le premier roman de Florian Zeller, on traverse Paris, dans les pas du narrateur/personnage, lui-même sur les traces de Lou, son ancienne petite amie, son bel amour perdu. Une quasi-obsession motive sa quête : pourquoi retrouver Lou, au juste? Pour la reconquérir dans l’espoir d’être à nouveau aimé, de retrouver l’avant et d’oublier le présent…
“Que devient la blancheur quand la neige a fondue ?”
De la boue, de la gadoue, de laquelle le personnage embourbé tente de s’extirper, en répondant à de nombreuses questions. Lou ne serait-elle qu’un prétexte ?
En cherchant en lui des arguments pour regagner le cœur de la belle, le personnage finira par trouver une réponse – au-delà de Lou, au-delà de tout, à l’essence même de ce qu’il est…
On se laisse bercer par ce style fluide, ces paroles tellement éphémères et légères qui possèdent pourtant une résonance grave.
Etonnant de simplicité, pour un récit qu’on s’imaginerait plutôt prétentieux… De jolis jeux de mots et d’esprit – on peut considérer que c’est un bel opus pour un premier roman.
Un seul reproche toutefois – on reste sur sa faim ! Ce livre trop court laisse un goût d’inachevé, le sensation que la fin a été quelque peu “précipitée”.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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