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Culture

L’article qu’on aurait dû publier sur notre rapport à la grossesse, révélé par le clip de James Blake avec Natalie Portman

On a écrit plus tôt dans la journée que « la moitié de la rédac a été horrifiée » par le clip My Willing Heart de James Blake, avec Natalie Portman, et les mots sont terriblement mal choisis. C’est une erreur de notre part, mais au-delà de ce ratage total, qu’est-ce que cette vidéo révèle de notre rapport à la grossesse? Voici l’article qu’on aurait dû publier.

Mise à jour du 21 mars à 20h20 — Le clip de My Willing Heart, par James Blake avec Natalie Portman a suscité au sein de la rédaction des avis croisés et des émotions contradictoires qu’on n’aurait clairement pas dû condenser en une phrase, et surtout pas celle-ci :

« Entre fascination et dégoût, le plan sur la peau distendue de la mère où l’enfant commence à gigoter n’est pas fait pour les yeux de tou•tes. »

Avant d’aller plus loin, voici le clip en question :

C’est une erreur d’avoir publié une brève alors que le sujet méritait tout un développement. Les premières réactions nous ont immédiatement alertées, et si on se serait bien passé des insultes, l’exigence que vous avez vis-à-vis de nos publications nous est précieuse.

C’est pourquoi nous sommes sincèrement désolées d’avoir heurté certaines d’entre vous par notre premier article.

Le ressenti des membres de la rédaction n’est en aucun cas un jugement du corps des femmes enceintes, ni de Natalie Portman. Il n’est que ça : un ressenti. Il n’empêche que l’expression de ce ressenti peut être reçue comme un jugement, ce que nous regrettons sincèrement.

La rédaction de madmoiZelle est composée de jeunes femmes ayant entre 21 et 26 ans pour la plupart (j’en ai 30), et a priori nullipares.

Nos réactions face à un bébé qui bouge dans un ventre sont celles de jeunes femmes qui n’ont pas eu cette expérience et se font (peut-être) une montagne de cet évènement pour lequel elles ne sont pas (et ne seront peut-être jamais) prêtes.

On espère sincèrement que cette nouvelle version de l’article explique mieux nos impressions sur ce clip qui a révélé, au sein de l’équipe, des réactions hétéroclites.

Avec le recul, et grâce à vos retours, nous avons rédigé l’article que nous aurions dû publier dès ce matin.

Natalie Portman enceinte dans un clip de James Blake

Il est 9h27, c’est l’heure de lancer un générique : à la fin de la chanson (qui change chaque jour), on se réunit pour faire le point sur les sujets qu’on va traiter, et les articles qu’on va publier aujourd’hui.

Ambiance.

« — On fait quoi avec le clip de Natalie Portman ? — Aaaah noooon ! — C’est quoi ce clip ? — C’est Natalie Portman très enceinte, on voit le bébé bouger — Moi j’ai pas pu regarder, j’avoue ! — Ah moi non plus ! — Horriiiiible ! — Ok, donc en fait, si la moitié de la rédac est horrifiée par ce clip, c’est qu’il y a un sujet, non ? »

Je vous passe l’organisation interne de la rédaction, qui a clairement dysfonctionné ce matin puisque l’article finalement publié ne respectait pas du tout la discussion qui a eu lieu.

Et puisque c’est cette discussion qui justifiait qu’on parle du clip de James Blake, revenons dessus.

Un ventre de femme enceinte, pourquoi monter sur ses grands chevaux ?

Pour une partie de la rédac, clairement, la vue d’un corps de femme enceinte provoque une réaction de malaise, de rejet.

Pourquoi ? Parce que bon, ne soyons pas hypocrites les enfants, on est toutes passées par le ventre de nos mères !

Chloé — pourtant en charge de la rubrique Vie d’Adulte, c’est dire si elle a plutôt l’habitude d’avoir la tête dans les choses sérieuses des grandes personnes — s’inscrit clairement dans la team « je ne veux pas voir ça ! » :

« Personnellement je n’ai pas pu passer outre les fameuses 6 secondes, qui m’ont fait très fortement penser à Stargate, et c’est peut-être bête mais mon cerveau s’est dit « imagine il lui transperce le ventre ».

Disons qu’en gros pour moi, c’est comme si on avait mis une vidéo d’épisiotomie dans un clip sans prévenir.

Toute la différence est que justement, on a tendance à parler de « la beauté de la grossesse » et le bébé qui bouge est souvent englobé dans cette notion. »

Dorothée, notre cheffe du pôle vidéo, partage cette angoisse : la vision d’une femme enceinte la renvoie à son propre rapport à la grossesse, qui n’est clairement pas serein. Euphémisme :

« Le passage où le ventre bouge (2:16 – 2:24) me donne des frissons dans le dos. Pas par dégoût de son corps, mais par identification au mien dans lequel cela pourrait arriver.

L’idée d’un être humain grandissant dans mon corps me fait très peur. J’ai déjà du mal à gérer mon corps en temps normal alors qu’il subisse autant de modifications et que j’en perde le contrôle m’angoisse.

J’ai déjà assez mal aux seins dans mon quotidien. »

Je suis mal à l’aise… mais c’est beau

Ce n’est pas pour autant qu’elle ne reconnaît pas au clip de James Blake une certaine esthétique, bien au contraire :

« J’adore James Blake, et je vois le clip de My Willing Heart comme une belle ode aux femmes enceintes. Longues séquences, scènes dans l’eau, noir et blanc : c’est un peu comme Blue Jeans 10 ans après, et sans alligators. »

La distinction est essentielle : ce n’est pas parce qu’une scène nous inspire un sentiment ou une émotion négative que le sujet est lui-même laid, dégoûtant, ou autre.

Contrairement à ce qui nous a été reproché, personne ici ne sous-entend que Natalie Portman devrait cacher sa grossesse, ni même qu’elle n’aurait pas dû jouer dans ce clip, ni d’ailleurs que cette idée de mise en scène pose un quelconque problème. Pas de bodyshaming chez madmoiZelle.

Les réactions individuelles suscitées par le clip sont indépendantes du clip. On peut être gêné, horrifié même, par du beau.

Ça ferait sans doute un excellent sujet de philo, mais revenons-en à nos nombrils, qu’on a vraiment du mal à s’imaginer distendus au neuvième mois de grossesse…

C’est juste beau, et ça ne me fait pas peur

Si la moitié de la rédac’ a été « horrifiée » par ce clip… Une autre moitié n’a pas été impressionnée à ce point. Margaux, par exemple, est totalement chill sur le sujet :

« Les corps de femmes enceintes, je les trouve beaux. Ouais même quand ça bouge, même quand y a des vergetures, même quand c’est tout gros. Le clip moi je l’ai adoré, je fais partie du clan de la rédac qui a pas du tout été choquée par la vidéo, je l’ai trouvée top.

Je sais pas si c’est parce que je suis l’aînée de 5 enfants et que les ventres qui bougent « been there done that » ou si c’est parce que ça me fascine mais j’aime bien voir les petits coups de bébé. C’est aussi une manière de ne pas être surprise le jour où ça m’arrivera, en fait !

Pour moi c’est très loin d’être horrifiant, miskinouche qu’on soit tellement habitué•e•s à voir les ventres parfaits et standardisés en photo que dès qu’on aperçoit un pied qui tape, tout le monde soit hyper mal.

J’ai maté le clip, j’ai maté la réaction de mes collègues qui regardent Walking Dead sans sourciller mais qui pètent un câble devant un ventre de femme enceinte et j’ai pas compris.

Du coup quand je serai enceinte, moi aussi je filmerai les coups de mon gamin je pense, pour le bien de la connaissance. »

Margaux met sans doute le doigt sur un début d’explication au très fort contraste de réactions : on voit peu, dans la société, autour de nous, des corps de femmes enceintes.

C’est aussi ce manque de représentation qui provoque les réserves de Dorothée, écrit-elle :

« Je suis très peu confrontée à la vision de vraies femmes enceintes : dans la cinéma ou les séries, on voit souvent des faux ventres (quand le thème est abordé et c’est rare), et je n’ai jamais suivi de grossesse dans mon quotidien.

Je vois des photos de femmes enceintes de temps en temps, mais jamais de vidéo. »

La femme enceinte et son manque de représentations réalistes

Il y a des scènes d’échographies dans les films et les séries, des scènes d’accouchement théâtralisées, souvent filmées en gros plan sur les fronts en sueur et les cheveux collés.

Mais de représentations « normales et naturelles », je dirais, on en croise peu. Et pourtant, la femme enceinte est l’une des rares figures féminines dont on accepte la nudité.

Deux types de femmes ont, semble-t-il, le droit (relatif) d’apparaître nues : les femmes ultra-sexualisées et les femmes complètement asexualisées dans et par la société.

Une strip-teaseuse, une mannequin de lingerie, une actrice porno, peuvent apparaître nues ou quasi-nues en 4 par 3 dans le métro sans que cela ne perturbe les esprits les plus conservateurs. (En revanche, affichez une campagne de lutte contre l’homophobie, et des maires brandissent des arrêtés municipaux) — on en a eu un parfait exemple en novembre dernier avec la campagne Sexosafe :

https://twitter.com/NSevillia/status/799190776337100800

Avec la réponse fort appropriée de Topito, que je vous laisse (re)découvrir :

Le corps de la femme enceinte vs le nôtre

À l’extrême opposé du spectre de la féminité (appelons comme ça la diversité des femmes), on trouve la femme enceinte. Sa nudité est tellement acceptée que ta belle-mère affiche fièrement ses photos de grossesse nues dans le couloir du salon, dans la salle de bain, au mur de la chambre à coucher (pour les plus pudiques).

Est-ce que ce double standard fait dérailler certains esprits ? Le mien, pour sûr. La fascination quasi-religieuse et mystique pour le corps des femmes enceintes me laisse tout autant perplexe que le mépris et le jugement qui frappent les strip teaseuses, les actrices porno et les prostituées.

J’ai la désagréable impression que « la vie qu’elles portent » est plus importante que la femme elle-même. Présenter la femme enceinte uniquement comme « écrin de la vie », n’est-ce pas une forme de réification ?

Tantôt présentoir d’un flacon de parfum, tantôt écrin d’un être en devenir, la femme, éternel objet ? C’est un sentiment partagé par des femmes ayant accouché,

notamment lorsqu’elles ont subi une épisiotomie ou une césarienne non consentie.

Perdre le contrôle de son corps, au profit d’un autre ?

J’avais interrogé plusieurs sages-femmes en 2014, lorsque je travaillais sur le sujet du consentement en gynécologie. L’une d’elles témoignait de la violence que pouvait être celle d’un accouchement « subi ».

Elle m’expliquait notamment retrouver ensuite en consultation des patientes ayant eu le sentiment de n’être qu’un sac de viande, découpé à la légère pour extraire le bébé… Des mots durs, et un sentiment d’omerta pour ces femmes, qui n’osent pas ou n’arrivent pas à verbaliser leur ressenti :

« Un minimum d’explications [est nécessaire] quand même… [On voit] des femmes arriver en pleurant au cabinet pour des consultations post-natales ou de rééducation, car elles n’ont rien compris à ce qu’il s’est passé : épisiotomie ? Déchirure ? Forceps ? Pourquoi ? Comment ? Pour beaucoup, elles subissent et n’osent rien demander… »

Personnellement, c’est totalement cette panique que m’inspire la vue d’un corps de femme enceinte : la perte de contrôle. Sur son corps, sur son être (devenir responsable de la vie d’un autre), sur son avenir… Et pour la control freak que je suis, c’est encore le meilleur moyen de me faire perdre les pédales…

De la gêne à la peur

De ce point de vue, je ne suis pas une exception au sein de la rédaction. La team « ça me fait flipper » est dignement représentée par Lise :

« Moi ça me fait flipper perso, j’ai conscience que c’est une réaction un peu immature mais tout ce qui est grossesse ça me met en PLS.

Rien que quand on parlait de tampons ce matin [parce qu’après la grossesse, on a enchaîné sur un brainsto tampons, bienvenue dans la rédaction d’un webzine féminin !], j’étais à deux doigts de me barrer…

Du coup oui ce clip me gêne, après c’est une vision très personnelle du sujet. »

C’est aussi cette notion de « truc vivant à l’intérieur d’une personne » qui dérange Mymy :

« C’est pas tant que ça soit une grossesse, ça je m’en fous, c’est UN TRUC QUI BOUGE SOUS LA PEAU, c’est ça qui me fait couiner de terreur.

Le corps des femmes enceintes ne me choque pas en soi, je n’ai pas de souci même si je n’aime pas trop sentir le bébé qui tape des pieds (justement car je suis mal à l’aise avec tout être vivant à l’intérieur d’une personne) »

Quand on ne veut pas d’enfant, genre vraiment, vraiment pas, au point d’écrire une dystopie sur le sujet, il n’est pas surprenant d’avoir face à cette représentation très réaliste une réaction de rejet.

Qui plus est lorsque la société te renvoie en permanence le message selon lequel toi, femme, tu es faite pour enfanter (et dans la douleur en prime, parce que ainsi soit-il, Dieu l’a décidé).

En bref, si notre rapport à la grossesse est loin d’être simple, c’est peut-être parce que le sujet est encore parfois tabou, parfois mystifié dans la société, non ?

« Nous les femmes, on a fait le Vietnam »

Les réactions viscérales exprimées au sein de la rédaction, ce matin, me rappellent un excellent sketch de Florence Foresti.

Dans son spectacle Motherfucker, elle racontait sa grossesse et son accouchement en mode vétéran de guerre :

« Nous les femmes, on a fait le Vietnam »

https://www.youtube.com/watch?v=FEXIbsEArTY

Elle continuait en révélant sur scène « la clause de confidentialité des mères », qui se donnent le devoir de garder le secret au sujet des réalités de la grossesse.

Tout son sketch consistait ensuite à jouer les métaphores utilisées pour décrire les affres de la maternité, tout en minimisant ses aspects naturels inconvenants.

L’accouchement ? « Franchement, quand tu l’as dans tes bras, c’est le plus beau jour de ta vie », histoire d’esquiver les 18, 20, 36 (qui dit mieux ?!?) heures de travail…

La grossesse ? « Sur la fin, c’est un peu long », ou comment ne pas avouer qu’entre les nausées, les kilos, les potentielles maladies associées (comme le diabète parfois), et autres déformations subies par le corps (les seins le ventre les hanches PARTOUT), la grossesse est loin d’être aussi glamour que sur les polaroids en noir et blanc…

Florence Foresti en plaisantait : si les mères disaient la vérité sur la grossesse et l’accouchement, l’humanité serait éteinte en quelques décennies !

Bonne nouvelle pour le renouvellement des générations, la rédaction de madmoiZelle n’est sans doute pas un échantillon représentatif des jeunes femmes françaises !

Et toi, qu’est-ce que t’inspirent ces réflexions ? Viens en parler dans les commentaires !

==

Article originel

My Willing Heart de James Blake se dote d’un « joli clip» . Ce titre inclus dans son troisième album The Colour in Anything (sorti un peu incognito) marque une collaboration avec Frank Ocean.

Joli… ou pas, puisque la moitié de la rédac a refusé catégoriquement de le regarder !

Entre fascination et dégoût, le plan sur la peau distendue de la mère où l’enfant commence à gigoter n’est pas fait pour les yeux de tou•tes.

Et cette mère, ce n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de l’actrice Natalie Portman à quelques jours de son accouchement le mois dernier.

Eh oui, c’est Natalie Portman portant sa future petite Amalia qui figure comme l’héroïne du clip de My Willing Heart.

Tour à tour baignant dans l’eau (de l’océan sûrement, vous l’avez ?), probablement une métaphore du plasma, et dans son lit comme le cocon du domicile, elle se meut devant la caméra d’Anna Rose Holmer.

La réalisatrice, qui a sorti le film The Fits cette année, a capturé avec élégance et retenue ces images en noir et blanc en quelques jours seulement.

Sinon, à part ça, dans le clip un peu perturbant, on entend aussi les sons électro de James Blake et la voix venue d’un autre monde de Frank Ocean.

À lire aussi : Quatre artistes électro à (re)découvrir


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Les Commentaires

188
Avatar de Mad_Ame
18 avril 2017 à 17h04
Mad_Ame
Bravo pour toutes les réactions que cet article aura suscité. On nous aura servi un bon bouillon de culture dis donc!
Comme d'autres, à présent, je vais m'en tenir à longer les murs des forums plutôt que de donner des views à vos articles.
Vous m'avez vraiment mise en colère cette fois. Avant j'me foutais un peu de votre gueule quand ce genre de brèves à scandales tombaient, et je vous trouvais même des excuses. Maintenant j'ai passé l'âge d'en rire. Et oui, à force on s'use. Maintenant ça me révolte et ça me révulse. Ces mots sont le témoignage de mon ressenti face à votre manque de professionnalisme et de bienveillance.
A chaud comme ça, j'ai envie de vous dire comme Bebel, mais sans les "si" : Allez vous faire foutre... Avec vos excuses qui ne sont que des justifications. Avec votre "Bonne nouvelle pour le renouvellement des générations, la rédaction de madmoiZelle n’est sans doute pas un échantillon représentatif des jeunes femmes françaises !" en guise de final condescendant. Avec vos interrogations puantes de rhétoriques "Hé ben c'est comme ça, hein, pas vrai, non?".
A froid, j'ai encore envie de pardonner ce genre de maladresses et de vous accorder une parenthèse dans ma vie virtuelle. De suivre vos élucubrations et vos coups de folie. De soutenir votre démarche de prévention et d'information.

Je vais recopier ces mots de @Clemence Bodoc; d'abord pour vous les rappeler, puis pour les coller sur mon pc pour toutes les fois à venir où je serais tentée lire un article de MMZ, comme une sorte d'encart TW:
"...si vous êtes des lectrices assidues du magazine, j’ose espérer que vous aurez noté une amélioration tangible de la diversité des sujets et de la qualité des articles depuis mon arrivée en septembre : toute la rédaction travaille vraiment en collaboration constante et dans un souci d’amélioration permanente qui passe par beaucoup d’exigence & de recherche."
Franchement, le jour où tu as publié ces mots, tu t'es tiré une balle dans le pied Clémence.

A ce stade, restitution de mon expérience de fréquentation du site: "entre fascination et dégoût." Ce site serait-il en bout de course ou à bout de souffle? :
"Sinon, à part ça, dans le clip un peu perturbant, on entend aussi les sons électro de James Blake et la voix venue d’un autre monde de Frank Ocean."
P'tain j'ai failli oublier qu'on critique un morceau de musique
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