Cela fait un peu plus d’un an que le mouvement #MeToo a permis d’exposer à la face du monde l’ampleur du harcèlement sexuel que subissent les femmes.
Le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur, comment lutter contre ?
Le monde du cinéma a été le point de départ de cette déflagration, avec les révélations concernant Harvey Weinstein.
Mais c’est loin d’être le seul milieu où le harcèlement et les agressions sexuelles sévissent. À ce titre, l’enseignement supérieur ne fait pas exception.
Il y a près d’un an, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, avait demandé à ce que toutes les universités et écoles se dotent de cellules d’écoute et de lutte contre le harcèlement sexuel.
Mais aujourd’hui, Libération revient sur la mise en place de ces cellules spécialisées et le constat est loin d’être brillant.
Quels moyens pour lutter contre le harcèlement sexuel à l’université ?
Marlène Thomas, la journaliste de Libé, a ainsi étudié une cartographie mise en ligne par le ministère pour recenser les initiatives visant à lutter contre le harcèlement sexuel.
« Soixante-cinq sont répertoriées, mais seulement 25 renvoient à des dispositifs opérationnels, 25 autres sont en cours d’installation et le reste en cours de réflexion (14) ou sans statut (1). »
Ce qui ressort, c’est le manque de suivi précis de ces initiatives qui se résument parfois à un « plan d’action dont on ne connaît pas l’application », et surtout le manque de moyens financiers alloués par le ministère.
Certes, les universités et écoles sont encouragées dans cette démarche depuis 2015, mais cela se fait « à moyen égal ». Pas garanti que cela suffise, donc.
Pour lire l’article de Libération, c’est ici !
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