Hier, le Gorafi, en la personne de Pablo Mira, était en grande forme pour son passage sur le plateau du Grand Journal. Sous son habituel format de chronique courte, le journaliste a annoncé le lancement de la « fédération sportive de violence misogyne » en Inde, dont le but est de faire « rayonner dans le monde l’excellence indienne en matière de misogynie ».
Cette fédération sportive cherche à « transformer en épreuves sportives ce que beaucoup d’Indiens considèrent comme des traditions ancestrales » ; citons par exemple la lapidation à 50 mètres, la domination masculine synchronisée, ou, du côté des femmes, l’esquive de jet d’acide au visage.
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Vous vous en doutez, il s’agit là d’une satire de l’Inde et ses nombreux manquements vis-à-vis des droits des femmes. Une satire bien virulente, ceci dit, et si l’humour très noir de cette chronique ne fait pas rire, c’est parce qu’elle touche juste en rappelant les nombreux cas de violences envers les femmes qui sont régulièrement rapportés par les médias… enfin, quand ils sont rapportés.
À noter cependant que le Gorafi n’a pas oublié cette histoire de poutre dans l’oeil, et que la France n’échappe pas à un petit taquet bien placé. En passant.
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