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Culture

Glee, une série qui restera à jamais dans nos cœurs

Glee et ses six saisons, ça a été un déferlement de chansons, de pleurs, de larmes, de haussements de sourcils et de sourires attendris. Et c’est pour ça qu’elle restera à jamais dans les petits cœurs de Lucie et Aki qui se remémorent avec nostalgie la comédie de Ryan Murphy.

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— Article écrit à quatre mains par Lucie et Aki

Avant de lire cet article, nous te conseillons vivement de lancer cette playlist absolument pas raisonnable en termes de quantité de chansons choisies.

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Lucie : Glee est une série télévisée diffusée à partir de 2009 et qui compte six saisons. Créée par le sacré Ryan Murphy (American Crime Story, American Horror Story, Scream Queens), elle suit la petite vie quotidienne du lycée McKinley dans l’Ohio, et plus particulièrement la chorale de l’établissement.

La chorale n’est pas franchement le club le plus sexy qui soit, et s’apparente plutôt à une réunion des gens impopulaires et nerds du lycée. Mais l’arrivée de William Schuester, le nouveau prof de chant, va raviver la flamme artistique des élèves, et grâce à son enthousiasme et son dévouement, il va les emmener jusqu’au sommet des concours régionaux.

Avec Aki, on a décidé de vous parler de ce programme musical, qui fera partie pour toujours de nos séries cultes. Je n’ai pour ma part pas dépassé la troisième saison, mais j’en garde un souvenir fort : c’est une série qui m’a accompagnée pendant ma classe de prépa (c’était pas la cure de jouvence là-bas) et faisait figure de réconfort après l’effort.

Aki : Je suis allée jusqu’au bout perso, car je n’avais pas d’autres séries de ce genre à me mettre sous la dent vraiment à ce moment-là, mais je reconnais sans problème que les dernières saisons n’étaient pas à la hauteur des premières. Néanmoins, malgré les imperfections, je garde la série près du cœur pour tout ce qu’elle représente.

À lire aussi : « Smash » vous met des étoiles (de Broadway) plein les yeux

Alors aujourd’hui, on va vous expliquer pourquoi c’est une série incontournable pour nous !

Glee, notre série feel good car don’t stop believin’

Lucie : À l’époque où Glee était diffusé, on avait plus ou moins le même âge que les protagonistes, et les bancs de l’école n’étaient pas loin, alors forcément, il s’opère une petite identification avec les personnages. C’est d’ailleurs ce que souligne Manon, notre wonder-correctrice :

J’ai commencé à regarder Glee quand j’étais au lycée, j’avais donc à peu près le même âge que les protagonistes. J’ai grandi en même temps que les personnages, ce qui était plutôt chouette, et je vivais donc à peu près les mêmes choses qu’eux à ce moment-là.

Bien qu’ils soient tous plus hauts en couleurs les uns que les autres, et que le scénario s’amuse à exagérer les personnalités jusqu’à les rendre stéréotypées (admettons d’un commun accord que Rachel une drama queen), il n’oublie pas pour autant de leur donner beaucoup d’humanité et de les faire traverser des épreuves que chacun•e peut rencontrer dans sa vie (des joies comme des peines).

Glee, c’est la série doudou, qui s’amuse à nous mettre des climax de folie et qui cherche à nous divertir par son histoire comme par ses chansons. Programme feel good parmi les feel good, il constituait un vrai remontant par l’énergie qui s’en dégageait.

Notre chère Fannyfique souligne d’ailleurs ce point :

Ça me changeait juste les idées et me remontait le moral quand j’étais un peu down, ou les jours de pluie.

Glee défend des personnes marginales…

Aki : Lucie me laisse d’abord prendre la parole, donc je vais dire qu’il y a un terme anglais qui a pris tout son sens pour moi en regardant la série, « underdog ».

Toi, là, celui dont on se moque ouvertement à l’école, qui es un peu différent dans tes goûts et styles vestimentaires, qui ne te sens pas à l’aise dans ton corps ou tout simplement pas à ta place. Tous les marginaux qui manquent de confiance en soi ou qui subissent du harcèlement, c’est à vous que s’adresse Glee.

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En plus de ça, les scénaristes avaient vraiment fait des personnages des stéréotypes un peu poussés pour encore plus les identifier. Du sportif un peu benêt au bad boy en passant par l’homosexuel fabulous et les pom-pom girls pas très sympa, chacun peut casser son moule, comme Quinn qui se détache de son attitude de reine du lycée pour se trouver elle-même.

Alors oui, les arcs narratifs des personnages n’étaient pas des plus cohérents avec ceux qui disparaissaient d’une saison sur l’autre, mais ce n’est pas sur ce point qu’on va s’attarder, hein.

La cerise sur le gâteau, c’est que la série ne s’attarde pas uniquement sur les ados, ce n’est pas pour rien que Jane Lynch a remporté un Emmy Award pour son interprétation de Sue Sylvester. Toute sa storyline a permis d’aborder tellement de sujets divers et variés !

…et des vraies valeurs

Lucie : Alors oui, on chante, on danse dans Glee

, mais on n’oublie pas de réfléchir. Avec la palette de personnages mentionnés juste au-dessus, on aborde aussi de vrais sujets, comme la grossesse adolescente, l’adoption, la bisexualité, la mort…

La série étant dans une veine positive, elle montre des personnages qui parviennent toujours à rebondir et à s’en sortir. Elle défend des valeurs d’entraide, de solidarité, et on a finalement beaucoup à apprendre de cette joyeuse bande de doux dingues.

C’était une série qui osait l’impertinence, ce qui lui donnait du relief.

Par ailleurs, j’ai souvent été impressionnée par certains épisodes lorsque je me rappelais qu’ils étaient quand même diffusés dans une Amérique quelque peu puritaine, comme celui où Finn découvre une représentation de Jésus sur son… sandwich au fromage. Mine de rien, c’était une série qui osait l’impertinence, ce qui lui donnait du relief.

Aki : Ce qui m’a toujours fait sourire ce sont les épisodes des concours, où t’as juste l’impression que toutes les autres chorales sont plus pros que les New Directions mais qu’ils finissent par remporter la victoire quand même, car vous comprenez, leurs chansons ont su toucher émotionnellement les jurés. Eh bien, c’était pas tout à fait faux.

Et rappelez-vous, unanimement tout le monde se souviendra de la mort soudaine de l’acteur qui jouait le quarterback qu’on avait découvert chantant sous la douche, Cory Monteith, et il a fallu adapter le scénario après.

L’épisode spécial commençait avec une reprise de Rent, la chanson d’ouverture Seasons of Love, et je crois que les vannes des larmes étaient ouvertes. Et ce ne sera pas la dernière fois que la série fera pleurer.

Glee propose des styles musicaux pour tous les goûts

Lucie : L’une des forces de Glee, c’est bien entendu sa bande originale. Reprenant les codes de la comédie musicale, certaines chansons sont reprises afin de traduire un moment, une émotion ou une ambition ressentie par l’un des protagonistes (quand ils ne sont pas tout simplement en train de chanter pour la chorale).

Et ce qui est bien, c’est qu’il y en a pour tous les goûts : de la nouveauté, du moins récent, de la pop, du rock, folk, R’nb, de la comédie musicale de Broadway (Aki : j’imagine si Hamilton était sorti avant la fin de la série).

On ressent non seulement le plaisir de la reconnaissance (comme quand Blaine a repris Teenage Dream, c’est énorme pour mon petit cœur de fangirl) mais on découvre aussi de nombreux titres, modernisés, et ça permet de parfaire sa culture musicale.

Puis le show a introduit, ou du moins réintroduit et popularisé, le mash-up, comme le dit si bien Fanny qui nous cite son numéro musical favori :

SANS HÉSITER le mash-up Thriller / Heads Will Roll quand ils sont en zombies sur le terrain de football américain. Je l’ai écouté un million de fois dans mon iPod genre pour mon plaisir. Genre j’aime vraiment la chanson quoi, et la choré est trop stylée. Ça assouvit toutes mes envies frustrées de vie à l’américaine.

https://www.youtube.com/watch?v=fcSlLGLBr6g&list=RDfcSlLGLBr6g

Les épisodes spéciaux étaient tous plus géniaux les uns que les autres : grand premier à mes yeux, celui sur le Rocky Horror Picture Show, lequel, une fois encore, était plutôt audacieux. N’oublions pas qu’en plus des reprises, Glee a composé quelques chansons originales comme Loser Like Me qui représente complètement le message de la série.

Aki : Bref, je trouve qu’on ne les félicite pas assez souvent, mais au sein du cast, il y avait clairement de meilleurs chanteurs que d’autres (suivez mon regard vers Cory Monteith), et en tout cas il est indéniable qu’il y avait des voix qui se distinguaient du lot (genre Rachel, j’aime pas Rachel, même si sa voix est plutôt passable, je le reconnais, mais Santana, quel talent !).

Et je rajoute une petite pensée à la génération de Marley & co qui a été un peu rejetée par tout le monde (enfin, l’actrice Melissa Benoist actuellement dans Supergirl a trouvé un mari en la personne de Blake Jenner qui jouait Ryder, donc elle n’a rien perdu) et qui au final, n’avait que le défaut d’être mal écrite mais les personnages n’étaient pas en cause…

Tout ce laïus pour vous dire qu’il n’est jamais trop tard pour rattraper Glee car la série vaut clairement le coup et que les chansons continuent à passer dans nos oreilles !


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Les Commentaires

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Avatar de Lifae
19 août 2017 à 18h08
Lifae
Ben honnêtement, dans les dernières la 6 était de loin la meilleure pour moi. C'est clair que les "nouveaux" élèves dans la 4 étaient juste des copiés-collés des anciens, c'était franchement nul, et niveau scénario j'avais bien aimé certains éléments mais comme tu dis, ça partait trop dans tous les sens

Par contre j'ai trouvé que la 6 revenait plus aux "racines", on retrouvait un peu le même humour que dans la 1, et les nouveaux étaient originaux... (mais trop peu nombreux et ça ne se concentrait pas vraiment assez sur eux, ils faisaient encore trop revenir les anciens.) Bon, c'était un peu le bordel, mais comparé à l'ennui de la 5, c'était quand même rafraîchissant.

Mais la fin... hum, disons que ça dépend ce que tu attends de la série x) J'étais à la fois contente et super déçue :
Contenu spoiler caché.

Enfin bref, je vais m'arrêter parce que je pourrais en parler pendant un temps ridiculement long x) Y'avait clairement des hauts et des bas, mais rien à faire, j'avais vraiment adoré cette série.
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