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Cinéma

Da Vinci Code, mystère, cryptage et histoire, la première adaptation des romans de Dan Brown

Dans Da Vinci Code découvrez les secrets des Francs-Maçons à travers une aventure dans le dédale parisien aux côtés de Tom Hanks et Audrey Tautou.

— Initialement publié le 1er décembre 2005 Par Ron Howard. Avec Tom Hanks, Audrey Tautou, Jean Reno, Ian McKellen…

Le pitch officiel : Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l’étude des symboles, est appelé d’urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles… Avec l’aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l’enquête et découvrir des signes dissimulés dans les œuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire…

De Paris à Londres, puis en Écosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l’humanité…

S’il y a bien un film dont on a causé depuis plusieurs mois, c’est bien de Da Vinci Code. De l’épisode « la triste tentative de lobby de notre cher Président » aux grincements de dents de l’Église à cause de l’adaptation du roman de Dan Brown en film (et donc accessible à un plus grand nombre) en terminant par l’accueil glacial du public cannois hier soir (à la veille de sa sortie)… le film de Ron Howard aura fait couler de l’encre et tapoter des doigts sur des touches de clavier.

Au moment d’entrer dans la salle, j’avais beau avoir vu le strict minimum sur le film, je me disais qu’il était fort possible que les journaleux (le gratin des critiques français) présents à Cannes la veille se soient une nouvelle fois fourvoyés dans un raccourci un peu trop simpliste blockbuster US = grosse daube… Et pourtant, il semblerait bien que non.

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N’ayant pas lu le livre, je vais m’atteler à ne commenter LE film et que le film. Et donc bien sûr, l’adaptation de la théorie du roman à travers la pellicule. En quelques points, voici ce que je me suis dit en sortant de la projection de Da Vinci Code :

  • C’est long. TRES long. Pas long comme un Seigneur des Anneaux, où l’on est toujours portés par quelque chose. Non, ça blablate, ça explique en long, en large et en travers… et des dialogues qui n’en finissent jamais. A vouloir trop décortiquer la théorie du roman pour la rendre intelligible, Ron Howard en a fait un long blabla monotone… si bien que lassé, on finit par perdre le fil. Le mieux est parfois l’ennemi du bien.
  • Ces longueurs obligent les acteurs à ramer sérieusement pour être crédibles. Tom Hanks et Jean Réno ne sont pourtant pas des débutants, mais je les ai rarement vus galérer comme ça.
  • Le film manque singulièrement d’une « âme », d’un je-ne-sais-quoi qui lui donne une singularité. Da Vinci Code est aussi plat que l’accent angliche d’Audrey Tautou (ça n’empêche pas l’accent anglais à la française d’avoir son p’tit charme).
  • Toutes des bondieuseries, ça m’a fatigué. Même si c’est pour dénoncer des manipulations et des complots. Et comme le dit le personnage joué par Tom Hanks, « ça ne détruira peut-être pas la foi, ça la ravivera peut-être ». La preuve : le cardinal Camillo Ruini, chef de l’Eglise italienne a appelé, selon l’AFP, les catholiques à profiter de la sortie de Da Vinci Code pour engager un grand travail pédagogique sur l’histoire du christianisme et la foi chrétienne.

Oh bien sûr, il n’y a pas que des mauvaises choses dans Da Vinci Code, du moins pour quelqu’un qui n’a pas lu le livre : il y a quelques flashbacks historiques fort intéressants pour un inculte de l’histoire religieuse comme moi.

N’oublions pas non plus de citer les quelques principes intéressants à garder en tête : pour mieux comprendre son présent, il faut comprendre son passé. Sans oublier que l’Histoire est une interprétation permanente, et que les théories avancées par Da Vinci Code ont au moins le mérite d’ouvrir un débat.

Mais pour piger ça, je ne suis pas sûr que tu sois obligée d’aller voir Da Vinci Code. Autant le succès du roman va amener du monde en salles, autant il m’étonnerait que l’inverse se vérifie… Par contre, je ne regrette pas : j’ai pu voir la bande-annonce de Marie-Antoinette (sortie le 24 mai), ça s’annonce assez sympathique.


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Les Commentaires

49
Avatar de Evenstar
5 juin 2006 à 15h06
Evenstar
Je suis allée voir hier et j'ai plutôt bien aimé. Je n'ai pas lu le livre donc je peux pas trop comparer mais c'est sûr qu'ils ont pas pu tout mettre.
C'est sûr qu'il faut aimer les références historiques car sinon on trouve le film un peu long surtout qu'il dure au moins 2 heures.
Comme le dit Roxy, on y croirait presque.
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