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Les chocolats dont on aurait pas dû abuser à Pâques

Pâques, c’était ce week-end, et ton estomac se remet doucement de l’épreuve. La prochaine fois, tu sauras quels chocolats éviter au nom du bien être stomacal.

Comment ça on ne devrait pas abuser du chocolat ? Bon, si, évidemment, mais pas n’importe lesquels. Bien choisir sa cible chocolatée, c’est comme se prévoir une soirée remplie d’alcools : tu promets de te bourrer en évitant le vomi facile dans la pelouse, mais au bout de 4 gin tonic, du punch et quelques rasades de rosé, tu te termines aux shots de tequila et c’est le drame. Si le week-end s’est achevé pour toi dans la douleur et les nausées, au moins tu comprendras ce qui a cloché.

Le Kinder Joy, le bonbon tueur

Je suis intimement persuadée que le type qui a inventé les Kinder Joy avait quelques diabétiques à liquider autour de lui. Décrivons rapidement la bête : il s’agit d’une coque d’oeuf en plastique remplie d’un fond de chocolat au lait, puis d’une crème au lait chère à la marque Kinder, et deux petites boules de gaufrette chocolatée, fourrées à la pâte de bueno.

kinder joyOk, rien que la description fait baver et donne envie de se rouler nue dedans puis de se lécher jusqu’à ce que mort s’ensuive. A la première bouchée : un long râle de plaisir, de l’extase à l’état pur. Au bout de la troisième : ah ouais, c’est un peu beaucoup sucré là. A la fin de la coque : VITE DE L’EAU ! J’AI SOIF ! JE MEUUUUHEURS !

C’est ça l’effet Kinder Joy : un pic de glycémie tellement élevé que ça t’en collerait des céphalées. Les deux autres du paquet ? Oh, ça va aller. Pour plus tard. Quand tonton Jacques aura oublié son insuline et ton chèque d’étrennes.

Le Mon Chéri, chocolat à qui tu n’as jamais dit des mots d’amour

Il y a deux écoles pour les Mon Chéri : soit on aime, soit ça nous retourne les glaouïs de dégoût. Le Mon Chéri est une espèce curieuse : un chocolat fourré à l’alcool, avec une cerise entière à l’intérieur.

mon che?ri chocolat

Premier mystère : comment une cerise peut tenir dans un si petit chocolat ? Ils utilisent des cerisiers nains pour produire cette espèce ? Second mystère : qui a eu l’idée d’aller mettre de l’alcool dans un chocolat, bon dieu ? Est-ce un complot international ? Je soupçonne l’organisation mondiale des vieilles personnes de nous avoir pondu des trucs pareils pour qu’il leur reste toujours quelques chocos au fond de la boîte, ou pour avoir le plaisir de voir leurs petits enfants faire des convulsions de « beurk » après avoir accidentellement croqué dedans. Ambiance « bien fait pour toi petit con ».

Si par malheur on aime ça et qu’on décide d’en abuser, c’est comme avaler à petites doses de l’alcool à brûler : ton estomac est ainsi réduit à néant, t’occasionnant des problèmes digestifs dont tu te serais bien passé. Mon Chéri ne t’offre pas un amour safe, désolée.

Les Schokobons, aka « encore un et j’arrête »

Les Schokobons sont des petits œufs fourbes destinés à te détruire lentement le système digestif. Habitués au terrain hostile dit

de la jeune fille qui culpabilise, le Schokobon endort délicatement sa proie en libérant des morceaux de noisette croustillants et des endorphines. Après le passage d’un premier Schokobon dans l’organisme, Schokobon appelé « éclaireur », celui-ci délivre au cerveau du malade la nécessité pour lui que sa famille le rejoigne. Les Schokobons, restés au campement en attendant la délivrance, entament désormais la danse rituelle du frétillage de sachet plastique pour se faire entendre. La victime, hypnotisée par l’appel et empoisonnée par l’éclaireur, répond positivement à la demande et avale frénétiquement le paquet.

schokobons

A court terme, c’est l’effet d’addiction : salive, pupilles dilatées, spasmes de papilles et bonheur intense. A long terme, les effets sont ravageurs : barbouillage, envie d’avaler du Coca (effet secondaire fréquent) litre par litre, nuit passée à se rouler en boule pour se tenir le ventre, intestins en mort clinique.

Le ReesBURP, pardon… Le Reese’s : le test du foie

Le Reese’s est un chocolat américain qu’on trouve en France dans les épiceries anglaises, et qui constitue bien souvent une saine curiosité à se faire ramener des États-Unis par ses amis. La promesse est alléchante : une coupelle de chocolat (au lait ou non), fourrée… au beurre de cacahuète. L’amoureuse des arachides que je suis n’a jamais pu lutter contre cette tendance rongeur et a donc réclamé, à corps et à cris, des Reese’s.

reese’s

A la première bouchée, c’est l’appel divin : c’est un peu salé, c’est sucré en même temps, ça fond, c’est moelleux, dieu existe. La deuxième bouchée ? Y’en a pas, tu as avalé trop de gras d’un coup et tu vomis. Ceux qui poussent le vice à s’en enfiler plusieurs d’affilée connaisse le burping syndrome, et le foie qui se demande ce que t’as pu avaler pour qu’il ait tant envie de se venger contre le reste de ton corps. Si tu es tentée par ces friandises du diable, un conseil : ne commence jamais. Hume le parfum de la cacahuète et fuis tant qu’il est encore temps.

Tu peux désormais regarder d’un œil vengeur le stock de cochonneries sucrées qu’il te reste, les maudire et les menacer de vengeance Vaudou. Moi ? Ça va merci, je n’aime pas les sucreries, et l’indigestion de saucisson ne fait pas encore partie de ce monde. Fallait choisir votre camp, les faibles.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

29
Avatar de AnonymousUser
30 avril 2011 à 15h04
AnonymousUser
Je déteste les chokobons. Tout le monde en vantaient les mérites et j'ai était super déçue !
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Voir les 29 commentaires

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