Live now
Live now
Masquer
Le changement climatique fait grimper le prix des tampons
Santé

Bientôt un tampon qui détecte les IST ? C’est l’idée de cette start-up britannique

Fini les files d’attente et les spéculums : le tampon pourra être utilisé à domicile, en guise d’écouvillon.

Un bel exemple de recyclage, repéré dans The Guardian. Pour favoriser le dépistage, réduire les temps d’attente et améliorer l’accès aux soins, la start-up anglaise Daye, spécialisée dans la santé gynécologique, a lancé un tampon que l’on peut réutiliser pour détecter les infections sexuellement transmissibles (IST).

Le tampon fait office d’écouvillon et est soumis à un test PCR pour vérifier la présence de chlamydia, de gonorrhée, de trichomonas, de mycoplasmes et d’ureaplasmas.

Un kit de dépistage à domicile

L’objectif du test de dépistage à domicile est de toucher les patientes habituellement réticentes ou anxieuses à l’idée de se faire tester.

Interrogée par The Guardian, Michelle Tempest, maîtresse de conférences en droit médical et en éthique à l’école de médecine de l’université de Cambridge, voit dans ce dispositif l’espoir de « redéfinir » le dépistage des IST, en permettant aux femmes de prendre le contrôle de leur santé sexuelle « d’une manière non invasive et dans le confort de leur propre maison ».

Les patientes peuvent ainsi envoyer leur tampon à un laboratoire pour y être testé, avec des résultats connus en cinq jours ouvrables. Autre avantage, l’applicateur permet à l’utilisatrice d’atteindre le col de l’utérus sans l’usage parfois désagréable d’un spéculum.

Le lancement du tampon sur le marché britannique fait suite à des essais cliniques menés auprès de 600 patientes. Selon la fondatrice de Daye, également interrogée par The Guardian, le « taux d’échec des tests » s’élève à « 1 %, dus à un prélèvement d’échantillon insuffisant, contre 10 % et plus avec l’écouvillon ». Un risque de sur-traitement existe cependant, dès lors que les tests à domicile détectent aussi des bactéries comme l’ureaplasma, dont l’importance reste relative : « le traitement n’est recommandé qu’en présence d’une charge bactérienne élevée et en l’absence d’autres infections ou d’antécédents de perte de grossesse récurrente inexpliquée », précise la fondatrice.


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

1
Avatar de Koro-Sensei
6 novembre 2023 à 15h11
Koro-Sensei
J'avoue je trouve l'idée excellente surtout pour les personnes ayant plusieurs partenaires et/ou TDS.
1
Réagir sur le forum

Plus de contenus Santé

Image by freepik
Société

“C’est dans ta tête” : pourquoi l’endométriose met encore 7 ans à être diagnostiquée en France

Aesio

Mutuelle famille : quelles garanties sont vraiment utiles quand on a un enfant ?

Humanoid Native
Image by freepik
Société

Le cancer du sein touche aussi les moins de 50 ans : pourquoi il faut revoir nos réflexes de dépistage

Image by freepik
Société

Vaccin HPV : une nouvelle étude confirme une protection massive contre le cancer du col de l’utérus

Capture d’écran 2025-12-01 à 14.17.16
Santé

Mutuelle famille : quelles garanties sont vraiment utiles quand on a un enfant ?

Image by stefamerpik on Freepik
Société

Cancer du sein triple négatif : une nouvelle molécule ravive l’espoir des patientes

Image by freepik
Daronne

Bronchiolite : pourquoi des centaines de bébés restent sans Beyfortus malgré la campagne ?

Image by freepik
Daronne

En Europe, le droit à l’avortement vacille sous les coups des politiques régressives

Image by freepik
Daronne

Voici pourquoi les bébés ne devraient pas porter de chaussures avant 1 an

Image by pch.vector on Freepik
Daronne

Ces virus respiratoires menacent le plus les bébés : les révélations d’une nouvelle étude

Image by freepik
Daronne

Un simple test sanguin pourrait bientôt prédire la dépression post-partum

La société s'écrit au féminin