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André Santini
Société

André Santini accusé d’agression et de harcèlement sexuels

Le maire d’Issy-les-Moulineaux est visé par une enquête suite à deux plaintes déposées par des anciens collaborateurs qui l’accusent d’agression et de harcèlement sexuels et moral.

Le Parquet de Nanterre a confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire impliquant le maire d’Issy-les-Moulineaux, André Santini. L’homme, âgé de 81 ans, est accusé par deux de ses ex-collaborateurs d’agression et de harcèlement sexuels et moral.

De quoi est-il accusé ?

Le maire UDI (Union des démocrates et indépendants) et vice-président du Grand Paris fait l’objet de deux plaintes déposées le 1er juillet et émanant de deux de ses anciens proches collaborateurs.

Tous deux rapportent des faits d’agression et de harcèlement sexuels et moral. Le premier, son ex-chef de cabinet, assure avoir subi des attouchements, principalement sur le bas des fesses et la cuisse, comme le rapportent nos confrères du Monde dans un article publié ce mardi. Il évoque aussi une scène, qui se serait déroulée à l’été 2021 et lors de laquelle le maire d’Issy-les-Moulineaux se serait jeté sur lui dans un ascenseur.

Le second plaignant, son ancien huissier, révèle qu’en avril 2022, André Santini aurait tenté de l’embrasser à deux reprises et d’approcher sa main de son entrejambe.

Climat abusif

Dans leurs témoignages, les deux hommes évoquent aussi un climat abusif au sein du cabinet, qui s’illustrait notamment des missions sans aucun lien avec leurs fonctions : nourrir les poissons, ramasser son stylo tombé au sol, aller chercher ses médicaments ou encore passer à la boucherie ou répertorier ses revenus et retraites

Contacté vendredi 1er juillet par Le Monde, André Santini a indiqué nier formellement ces accusations, ajoutant que celles-ci « s’intègrent dans un climat conflictuel concernant la situation administrative des agents », en référence à l’éviction des deux plaignants par le maire.

Le motif ? Santini leur aurait reproché un arrêt maladie pour cause de Covid-19, tout en les accusant d’avoir attrapé le virus lors d’une partouze…

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne.

À lire aussi : Homophobes et anti-IVG : LREM ratisse chez les réacs pour son nouveau gouvernement


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Les Commentaires

2
Avatar de Margay
5 juillet 2022 à 22h07
Margay
En fait, les violences sexistes et sexuelles sont interdits depuis longtemps, mais ont été tellement tolérées que plein de gens ont continué leurs agressions quand bien même c'était déjà interdit, et sans se poser de questions vu qu'à priori on leur a jamais dit que c'était interdit. Du coup, avec la libération de la parole et l'attention médiatique portée sur ces sujets, on se retrouve à comprendre que la majorité des gens qui ont été en situation de pouvoir en ont abusé. A ce niveau là, ce sera plus simple de dire qui n'est pas un agresseur hein
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Voir les 2 commentaires

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