En partenariat avec Disney+ (notre Manifeste)
Comme le disait Aristote, « L’Homme est un animal social ». Durant cette crise sanitaire, garder le contact humain est donc primordial pour notre santé mentale et notre moral. Néanmoins, ça ne semble pas toujours facile…
La nouvelle série Star Original L’Amour aux temps du corona, disponible sur Disney+ Star le 2 avril, raconte quatre histoires se déroulant durant la pandémie, qui s’entrecroisent pendant autant d’épisodes. Certains protagonistes doivent se confiner ensemble alors qu’ils sont séparés ; d’autres voient leurs amitiés évoluer ; d’autres encore, en étant coincés ensemble, se rendent compte qu’ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes… De quoi nous rappeler que notre réalité a des airs de fiction depuis plus d’un an !
On vous a donc demandé comment vous gériez cette période avec vos amis, votre famille ou vos amours.
Iris a réinventé ses rendez-vous amoureux en période de Covid
« J’ai rencontré quelqu’un sur les réseaux sociaux entre le premier et le deuxième confinement. Dans mon souvenir, durant une semaine ou deux on se donnait rendez-vous dans des bars, avec un couvre-feu à 20 heures. Ce qui était loin d’être idéal, en sortant du travail… Même ça, c’est ridicule : tu ne peux pas découvrir quelqu’un en une heure et demie.
Par la suite, le second confinement est tombé. On s’est retrouvé dans une situation dans laquelle on ne savait plus comment procéder pour se retrouver ! En plus, il y avait une limitation de kilométrage. Tout était fermé, et c’était l’hiver, donc pas évident de rester dehors durant plusieurs heures.
Comme le feeling passait plutôt bien à travers les messages, un jour, on a décidé de faire nos courses ensemble. On s’est rejoint à Châtelet-Les Halles avec une to-do list. J’avais prévu d’aller à la Fnac pour m’acheter des écouteurs et lui à Leroy Merlin pour trouver un miroir.
S’il n’y avait pas eu toutes ces contraintes, je pense que je ne l’aurais pas fait. À Leroy Merlin, l’éclairage est pourri et c’est chelou ! En temps normal, je préfère les longues discussions, donc pour moi c’était pas l’idéal. Les grandes réflexions à propos des mesures de son miroir, ça ne peut durer qu’un temps…
C’était marrant d’être directement propulsée dans son quotidien. Je me suis rendu compte qu’avec le Covid, les gens sont très vite obligés d’inclure l’autre dans leur monde. Beaucoup de premiers rencards ont directement lieu chez l’un ou chez l’autre, pour donner un autre exemple.
Dans mon cas, l’histoire ne s’est pas conclue à Leroy Merlin, mais ça a mis d’autres choses en lumière auxquelles je n’avais pas pensé : comment voir le visage de la personne, comment donner son premier baiser alors qu’on est dans la rue avec des masques… Le rapport de séduction est totalement différent, ce sont des handicaps en plus, dans des situations qui sont déjà intimidantes. Le simple fait d’avoir un rendez-vous à 15h, c’est pas naturel pour moi !
Il faut vraiment avoir un coup de cœur, ou avoir une connexion particulière pour se lancer. Alors qu’avant, c’était plus léger et je ne me posais pas toutes ces questions.
Finalement, ça a quand même duré quelques mois avec cette personne, et je ne regrette pas d’avoir tenté l’expérience ! »
Lisa s’est rapprochée de ses parents avec le confinement
« Après avoir fait les trois mois du premier confinement dans un 20 m² à Paris avec mon copain (Thibault), on a décidé de faire le deuxième confinement dans le Sud, chez nos parents respectifs.
Au départ, on a débarqué chez les miens. Et puis comme les parents de Thibault revenaient de deux ans à l’étranger et qu’il voulait aussi profiter d’eux, on a décidé d’alterner. Ça s’est fait au feeling. En plus, nos familles habitent à dix kilomètres l’une de l’autre, donc c’était pratique ! Je passais toute une semaine chez moi, puis cinq jours chez Thibault.
Eh oui, j’avoue que le vendredi soir, je rentrais : ses parents me mettaient à l’aise, ce n’était pas le souci, mais je ne me sentais pas chez moi. Et surtout, je voulais laisser Thibault profiter de ses proches. On ne veut pas forcément que sa copine soit là tout le temps pour tout.
Puis ce fonctionnement est devenu un automatisme. Et ça m’a vraiment rapprochée de mes parents ! Je ne m’y attendais pas, parce qu’on est déjà très complices d’ordinaire. Mais là, on prenait l’apéro le soir de temps en temps, on visionnait des films, on se préparait de bonnes bouffes… Leur quotidien est très cool !
Je ne pourrai peut-être pas revivre avec mes parents comme je le faisais quand j’étais étudiante et que je rentrais tous les week-ends, mais grâce à cette période, ma relation avec eux a évolué. Nous avons eu des conversations d’adultes, ils m’ont découverte responsable, pendant mon travail… Même s’il m’ont toujours considérée comme mature, là je suis davantage devenu leur égale, en quelque sorte. Il y avait vraiment quatre adultes dans une maison, et plus “les parents et leurs enfants”. »
Sophie a renoué avec une ancienne amie pendant le Covid
« J’ai repris contact avec une de mes meilleures amies de lycée en 2020, ce qui est assez dingue parce qu’on ne s’était jamais recroisées et qu’on n’avait presque plus aucun ami en commun !
Ça s’est fait très simplement : un jour, j’ai repensé à des personnes qui étaient importantes dans ma vie à une certaine période, et je me suis demandé ce qu’elles devenaient. Du coup je me suis mise à faire des recherches sur les réseaux sociaux et j’ai retrouvé cette fameuse Marie sur Instagram.
Au départ, on réagissait surtout à nos story respectives… Et un jour, la conversation s’est engagée plutôt naturellement. Elle a commencé à m’envoyer d’anciennes photos qu’elle avait gardées de nous, puis de son bébé, parce qu’elle est devenue maman.
Puis le confinement a été annoncé. De mon côté, j’étais au chômage, et elle était en congé maternité. Avec le recul, je ne sais pas si on aurait pris le temps de se parler si on n’était pas coincées chacune chez nous de son côté. Si j’avais bossé à ce moment-là, j’aurais peut-être moins pris le temps de répondre… Là les étoiles étaient alignées, car une amitié qui redémarre, au départ, c’est fragile !
Pour continuer à nous rapprocher, on a commencé à se programmer des Insta directs — je m’adaptais à ses disponibilités, en fonction des horaires de sieste et de repas de son bébé.
Là, on passait une étape supplémentaire pour moi, parce qu’il y avait le contact visuel. Je le répète ça faisait dix ans, et je savais que c’était de ma faute si la relation s’était arrêtée, donc il y avait une certaine appréhension ! La visio c’est quand même intrusif, c’est pas comme aller boire un café en extérieur : là je rentre dans son quotidien, et elle dans le mien. Difficile de ne pas craindre un léger jugement sur comment nous sommes devenues physiquement, notre travail, l’endroit dans lequel nous vivons…
Au final, ça s’est hyper bien passé ! Aujourd’hui on se parle encore et je suis très heureuse qu’elle soit revenue dans ma vie et de voir comment elle a évolué. »
Dans chacune de ces trois histoires, le message est positif : nos protagonistes ont réussi à s’adapter à une situation loin d’être évidente ! Les rendez-vous sont devenus numériques, le couple s’est séparé pour revenir dans les maisons familiales, les rendez-vous galants se sont fait au rayon bricolage… Mais le cœur de la démarche est resté le même : prendre soin de nous et des autres, cultiver nos relations, être attentives à celles et ceux qui nous entourent.
Car c’est aussi ça, finalement, l’amour au(x) temps du corona. Découvrez d’autre belles histoires dans Star sur Disney+ le 2 avril !
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