C’est l’heure de la sélection ciné !
Moi, Tonya, la vérité de Tonya Harding
Il y a plusieurs semaines, Clémence Bodoc est revenue TRÈS enthousiaste d’une projection presse. Et je pèse mes mots.
Un torrent de bonne humeur et d’excitation a déferlé sur la rédac. Convaincue par le produit entier, notre rédactrice en chef adorée a écrit une critique inspirée, détaillant point par point les qualités de Moi, Tonya
.
En voilà quelques extraits :
Moi, Tonya n’est pas une dramédie, c’est un mélange entre une enquête, des témoignages et un hommage.
Hommage à cette incroyable athlète, cette « plouc » comme elle dit parce qu’on le lui a trop dit, cette intruse dans le monde raffiné du patinage artistique.
Moi, Tonya n’est pas tout à fait « une histoire vraie » : c’est ce qui s’en rapproche le plus.
Et comme la vérité est insaisissable, les personnages brisent le quatrième mur pour nous informer que « ça ne s’est pas passé comme ça », ou « la suite est un mensonge ».
Clémence ajoute :
Ce film, c’est la vérité de Tonya Harding. Celle que personne n’a pu entendre en 1994, par-dessus le brouhaha du scandale.
Detroit, 1994. À quelques semaines des jeux Olympiques de Lillehammer, Tonya Harding se bat pour intégrer l’équipe des États-Unis. Celle que la presse présente comme sa principale rivale, Nancy Kerrigan, est victime d’une agression : un homme lui défonce un genou.
Tonya se qualifie pour les Jeux Olympiques ; Nancy y participera également, et obtiendra d’ailleurs la médaille d’argent. Harding finira à la huitième place.
Mais entre l’agression de Kerrigan et la fin de la compétition, l’Amérique est enfermée dans un cycle médiatique alimenté par ce scandale : qui a commandité l’agression de Nancy Kerrigan ?
Corps Étrangers, le désir sous tension
J’ai découvert Corps Étrangers il y a quelques semaines, en projection presse.
J’attendais beaucoup de lui. Le sujet était brûlant, les thématiques importantes.
Et j’ai été conquise par pratiquement tous les éléments du film. Corps Étrangers, est le nouveau bébé de Raja Amari, réalisatrice de Les Secrets, très beau long-métrage sorti en 2010.
Créatrice engagée, Raja ose capturer les tensions, les peurs et les désirs avec honnêteté. Ainsi est né ce nouveau bijou, porté par Hiam Abbass, Sara Hanachi, et Salim Kechiouche.
Samia, une jeune clandestine, débarque sur les plages d’Europe, la peur au ventre.
Effrayée à l’idée d’être rattrapée par son frère radicalisé qu’elle avait dénoncé, elle trouve refuge chez une jeune femme prénommée Leila.
Entre les deux femmes et Imed, une connaissance de Samia, le désir monte, et les tensions avec…
La Forme de L’Eau, la romance spectaculaire
Voilà plusieurs jours maintenant que je te tease La Forme de L’Eau. Je t’en parlais avant même de l’avoir vu, tant j’avais envie que tu ailles le voir pour qu’on puisse très vite en discuter ensemble.
Et ENFIN, j’ai été le voir !
Je suis entrée dans le cinéma en trombe, courant littéralement jusqu’à une place correcte. Bien sûr, le type qui s’est mis devant moi faisait 6 mètres de haut, et m’a donc empêché de lire correctement les sous-titres.
J’ai commencé par râler avant de céder au bonheur pendant 2h03. Car The Shape of Water, de son titre original, respecte toutes ses promesses.
Réalisé par Guillermo de Toro, cette romance impossible a été nommée dans 13 catégories aux Oscars. Et si tu veux mon avis, c’est mérité !
La Forme de L’Eau, suit les pérégrinations d’une modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultra secret.
Elle mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle découvre, avec sa collègue, une expérience encore plus secrète que les autres…
Voilà ma bonne dame, c’est tout pour aujourd’hui ! On se retrouve la semaine prochaine pour plus de découvertes ciné !
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