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Cinéma

Une œuvre, un concept : l’utopie dans « Le Village »

Que dit le film « Le Village » à propos de l’utopie, inventé par Thomas More au XVIème siècle ? Lilly Lou vous en dit plus sur le concept d’utopie à travers l’oeuvre de M. Night Shyamalan.
Attention cet article contient des spoilers sur le film « Le Village »

L’utopie est un concept qui naît en 1516, lorsque Thomas More publie son livre, « Utopia ».

Le néologisme grec qui donne son nom à l’ouvrage signifie soit « lieu du bonheur » (eutopia) soit « pays de nulle part » (utopia), selon qu’on suive une étymologie ou l’autre (attention, guéguerre de linguistes à l’horizon). Utopia est contitué de deux parties, deux livres.

Le premier est un récit sous forme dialoguée : le narrateur (qu’on appelle Morus) et Raphaël Hythlodée, un voyageur qu’il rencontre par le biais d’un ami, discutent des voyages de ce derniers. Ils abordent plusieurs thématiques, notamment la misère, la peine de mort, les blessés de guerre et leur place dans la société, l’Angleterre de la Renaissance, la place et les devoirs du monarque (ainsi que la place du conseiller (Machiavel, proche de Laurent II de Médicis, écrira Le Prince quinze ans plus tard)), etc. Le second livre, qui nous intéresse plus, est la description d’une petite société située sur une île, du nom d’Utopia.

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Thomas More et une gravure d’Utopia

Cette société particulière est présentée par le narrateur comme un modèle à suivre, à une époque fascinante (les grandes découvertes) mais qui oblige la vieille Europe à se redéfinir. Utopia est donc à la fois la description d’une société idéale et un récit de voyage, celui de Raphaël vers cette terre inconnue. Il y découvre une île et ses habitants, dont il décrit les mœurs et les habitudes ; il raconte son voyage au narrateur – More – qui le « retranscrit » et le fait publier, avec moult précautions, comme le montre la préface. On est à deux doigts du topos du « manuscrit trouvé » – a.k.a « c’est pas moi qui l’a écrit, j’ai juste fouillé dans la vieille malle de mémé et je suis tombé là-dessus »), une vieille marotte en littérature.

Pour faire simple, l’utopie qu’on nous présente et qu’on nous décrit dans ce livre II, c’est le portrait d’une société parfaite, gouvernée par une politique juste et dont le peuple est heureux.

De l’autre côté, le film de Night Shyamalan, « Le Village », raconte l’histoire d’une petite communauté isolée, qui vit dans un village entouré par des bois, à la fin du XIXème siècle. Leur isolement n’est pas dû qu’à l’emplacement : en effet, des créatures (démoniaques, sinon c’est pas drôle) peuplent les bois et empêchent les habitants de sortir du village. Isolement physique et spatial auquel on peut ajouter un isolement spirituel ou psychologique – c’est-à-dire la peur qu’inspire les créatures et qui régit la vie dans cette communauté.

C’est bien joli tout ça, mais pourquoi choisir ce concept ? D’abord, parce que l’utopie est une notion assez malmenée. Dans le langage courant, le mot a perdu son sens original : si Michou croit pouvoir avoir le bac sans travailler on dira que c’est un utopiste. En vérité, c’est un idéaliste, quelqu’un d’irrationnel mais certainement pas un utopiste.

De plus, l’utopie est une notion très difficile à définir, fondamentalement politique, qui en recouvre plein d’autres. Dès qu’on parle d’utopie, on soulève un grand nombre de sujets captivants.

Et pourquoi rapprocher l’utopie de ce film ? Il y a certainement des exemples plus probants au cinéma ou dans la littérature. Seulement, ces dernières années, on a plutôt vu des utopies dériver en dystopies ou contre-utopies – ce ne sont pas tout à fait des synonymes, mais on ne s’attardera pas sur ces deux notions.

En littérature, les dystopies les plus connues sont sans doute « Le meilleur des mondes » et « 1984 ». Au cinéma, les exemples fourmillent depuis les années 1970 et l’association de cette notion à la science-fiction : les portraits de sociétés a priori parfaites se multiplient depuis « Orange Mécanique » (1971) jusqu’à aujourd’hui, avec « The Island » (2005), « V pour Vendetta » (2006) ou encore « Hunger Games » (2012) … pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus « grand public ».

Il y a peu, Le fossoyeur de films a même décortiqué « Zardoz », une utopie complètement barrée avec un Sean Connery des années 70 en slip rouge (ça fait envie, avoue).

Dans le cinéma contemporain, il est donc plus difficile de trouver une véritable utopie qui ne glisse pas doucement vers son contraire (la dystopie), et c’est là que « Le Village » est intéressant.

Un concept fascinant mais complexe

Définir ce qu’est l’utopie n’est pas si facile : le concept s’est usé et on l’a utilisé pour qualifier tout et n’importe quoi. Il s’est aussi complexifié au fil des années, et des siècles, pour donner naissance à des réflexions de plus en plus politisées, sur le pouvoir, les médias, etc. Enfin, les formes de l’utopie sont multiples. La République de Platon, c’est une utopie. Le marxisme c’est (aussi) une utopie – ou si on préfère un courant de pensée éclairé par l’utopisme. Et pourtant entre Platon et Marx, il y a plus de deux mille ans.

Dans « Spaces of Hope » (2000), le géographe et penseur marxiste David Harvey différencie deux formes d’utopie.

  • D’un côté, on trouve les utopies spatiales (spatial utopia) : le mythe du pays de Cocagne, dans un pays lointain ou sur une île isolée, où le vin coule à flots et les cheesecakes poussent dans les arbres – utopie à laquelle on peut associer le mythe du bon sauvage, lui-même popularisé par la découverte des Amériques et le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot.
  • De l’autre, les utopies croissantes (process utopia), utopies basées sur le marché libre, les services de santé et d’éducation nationaux ainsi que le système des impôts.

L’avantage de l’Utopia de Thomas More, c’est que l’ouvrage résume les deux : l’île sauvage et lointaine sur laquelle toute une société pense des choses aussi folles (pour l’époque) que le lien entre travail et loisir (sur l’île, tout le monde travaille mais à raison de six heures par jour pour avoir le temps de profiter de son temps libre … ça ne vous rappelle pas quelque chose ?), la religion, la propriété et la possession, le divorce et la fidélité dans le mariage ou encore l’euthanasie. Toutes ces notions qu’on a encore parfois du mal à appréhender se trouvent dans le texte de More de 1516. Vlan.

David Harvey
David Harvey

La limite à la démarcation que fait David Harvey entre les deux utopies, c’est sans doute qu’il pense l’utopie spatiale comme dépolitisée et qu’il en arrive (penseur marxiste oblige) à dédoubler l’utopie pour en faire quelque chose de plus moderne et plus critique (l’utopie croissante, donc).

Mais pour moi, les deux types d’utopie sont critiques : on ne va pas revenir sur l’utopie croissante, basée sur le modèle marxiste, dont le caractère polémique est évident ; mais de l’autre côté, l’utopie spatiale est critique par la comparaison – implicite – qu’elle fait entre ce pays de Cocagne et la société existante à l’époque de More (ou toute société).

En lisant Utopia, on ne peut s’empêcher de faire l’analogie entre ce qui est décrit et ce que nous voyons autour de nous. Le texte de More est déjà moderne et critique.

Utopia est loin d’être une simple histoire : c’est un manifeste, une description et un récit politisé – la seconde partie du livre s’appelle même

« Discours de Raphaël Hythlodée sur la meilleure forme de communauté politique ».

Pour le contextualiser, le livre est pensé en réaction au mouvement des enclosures que met en place le roi Henri VIII, et qui sont les premiers pas de la propriété privée. Les enclosures mettent fin à une utilisation communautaire et coopérative des terres : les populations rurales sont appauvries et c’est la naissance en Angleterre du système capitaliste (ce que raconte le narrateur au début).

La question que pose « Utopia » est la suivante : quel type de gouvernance faut-il établir pour faire le bonheur d’un peuple ? Et c’est là que l’utopie, en comparaison à l’Angleterre d’Henri VIII, se fait critique.

« Le Village » : une utopie ou pas ?

https://www.youtube.com/watch?v=Kq_B_ukrGKo

Au premier visionnage, la teneur idéologique du film peut passer inaperçue. D’abord, parce que le film est riche : esthétiquement, on en prend plein les mirettes, avec des paysages magnifiques, des couleurs marquées (le jaune, le rouge, le blanc, le vert) et des plans splendides (que de beaux travellings, nom d’une pipe). En plus de ça, le scénario mélange habilement une histoire d’amour, une étude de mœurs et des éléments de thriller. Les personnages sont bien écrits, ils ne sont pas cantonnés aux stéréotypes de leur genre – si on y réfléchit, c’est l’héroïne, aveugle et indépendante, qui va affronter le dragon et sauver le prince.

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Et l’utopie alors ? Il faut voir le dernier tiers du film pour comprendre : on nous présente au début une petite communauté isolée par des bois, à la fin du XIXe siècle. Une société traditionnelle : les jeunes filles doivent demander à leur père l’autorisation pour se marier, le divorce n’existe pas (pauvres Sigourney Weaver et William Hurt), les gens vivent de l’élevage et de l’agriculture. Dernier point : ce sont les Anciens, les plus âgés du village, qui constituent le conseil, la « force » politique de la communauté.

Ce qu’on nous présente au début, c’est une utopie. Pas tout à fait celle de Thomas More, même si on en retrouve les critères principaux : une société cohérente, un système de gouvernance juste où l’on est écouté et un peuple heureux.

Mais il y a un mais : dans le dernier tiers du film, l’utopie bat de l’aile. L’annonce du mariage d’Ivy et Lucius (les héros) rend jaloux Noah, l’ami handicapé mental d’Ivy, qui poignarde Lucius. Ivy est donc envoyée à la ville, au-delà des bois, pour aller chercher des médicaments pour soigner Lucius. Avant qu’elle ne parte, son père lui apprend la vérité : les créatures des bois n’existent pas. Ce sont en fait les Anciens, les fondateurs de la communauté, qui enfilent des costumes pour faire peur aux villageois afin de les empêcher d’aller à la ville.

Au-delà des bois, nous ne sommes pas à la fin du XIXe siècle mais dans les années 2000, et le père d’Ivy, Edward Walker – notez bien le nom – est en fait un ancien professeur d’histoire qui a décidé de lancer un projet : faire vivre une communauté isolée et protégée en dehors du monde.

Utopiste, il croit à la possibilité (d’une île) (elle est bien bonne) de l’établissement d’une utopie aujourd’hui, dans notre monde moderne. Si on y réfléchit un instant, des sociétés utopiques, il y en a : je pense notamment aux Amish (M. Night Shyamalan a nié s’en être inspiré) mais aussi aux réserves amérindiennes, dans lesquelles il est impossible d’entrer à moins d’y avoir été invité.

Se protéger de la mort et de l’absurde par l’isolement ?

Croire en une société utopiste, c’est une chose, la réaliser, une autre. Nous savons peu de choses de la création du village, sinon ce que le spectateur voit à la fin : des murs entourent les bois ; il y a des patrouilles qui circulent autour ; sur le 4×4 de la patrouille est écrit « Walker Wildlife Preserve » (Réserve de vie sauvage Walker).

Au-delà de la question de la mise en place (financière) de ce projet, qu’est-ce qui peut pousser des hommes et des femmes à s’isoler à ce point du monde ?

L’utopie commence à s’effriter quand on dévoile les raisons qui ont poussé les Anciens à s’isoler du monde extérieur, qu’ils appellent « les villes », pour se retrancher dans cette communauté fermée. Pour l’un, c’est une sœur violée et assassinée, pour l’autre, un père tué par un associé à cause d’un différend financier, pour un troisième un frère abattu par un fou, pour le dernier (la dernière) un mari retrouvé mort dans l’East River, sans explications.

Ces histoires qu’ils racontent et qui les ont poussés à s’exclure, à vivre en autarcie, ont quelque chose en commun : leur rapport à la criminalité. Ils ont perdu des proches à cause d’hommes et de femmes qui les leur ont enlevés. Là où le bât blesse, c’est que ces crimes sont symptomatiques des névroses de l’Amérique moderne : le sexe, l’argent, la violence, la maladie … Est-ce volontaire de la part de Night Shyamalan ou c’est un pur hasard ? Difficile à dire.

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Pour se préserver de ces dérives et de la criminalité, la communauté établit donc des règles : pour le sexe, il faudra attendre le mariage ; l’argent, il n’y en a pas puisque le village est une communauté pré-monétaire ; la maladie est tolérée, elle est même « présente » grâce au personnage de Noah – et c’est le seul personnage à commettre un acte déraisonnable et criminel dans le film, nous y reviendrons.

Ce que dit « Le Village », c’est qu’on peut donc se protéger de tout ça en établissant et suivant des règles. La loi nous protège des autres (et tac, une autre névrose des Américains).

Mais voilà : il reste encore l’absurde, le hasard, l’aléatoire de la mort.

L’espoir amoché d’une utopie

Ce n’est pas pour rien que le film commence par un enterrement (qui plus est, celui d’un enfant) : la question de la vie et de la mort est centrale. La solution proposée par les villageois pour une vie paisible et une mort prévisible, c’est l’isolement. Mais eux-mêmes se posent la question du fondement de ce choix. En effet, les premiers mots du film (ou presque) sont ceux d’Edward Walker/William Hurt. Ce sont des mots de doute : « Est-ce que nous avons eu raison quand nous avons décidé de nous installer ici ? ».

Pour faire plus simple : avons-nous eu raison de fuir une société où la mort survient à cause de la criminalité pour une société où la mort survient quand même ? Avons-nous fui l’injustice des hommes pour dire oui à une autre injustice – celle de la nature ?

La mort de cet enfant, dont l’enterrement ouvre le film, n’est pas expliquée, mais elle ne peut avoir que deux explications : l’explication accidentelle (auquel cas, rien à redire) ; la maladie. Dans ce deuxième cas, aller à la ville aurait pu, éventuellement, le sauver.

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Le film commence ainsi par un constat d’échec : on n’échappe pas à l’absurdité de la mort. L’établissement d’une société utopique, pré-monétaire, préindustrielle et sans criminalité (au début) n’assure pas à coup sûr de vivre longtemps.

Si le personnage qui a fondé la société utopique constate son inanité dès le début – ou du moins questionne son efficacité – alors pourquoi l’utopie qu’il a créée ne s’écroule-t-elle pas instantanément ? Parce qu’il faut attendre qu’un événement inattendu survienne pour ébranler la totalité de la communauté.

Cet événement, c’est l’arrivée de la criminalité dans le village. Elle ne vient pas, comme on pourrait le croire, de l’extérieur de la communauté ; ce n’est pas un inconnu, un homme de la ville qui l’introduit. Quand Noah poignarde Lucius par jalousie (ce dernier va épouser Ivy), il sape l’utopie ; quand Ivy est autorisée à aller à la ville pour soigner et sauver Lucius, elle la met à terre.

Il y a évidemment quelques problèmes et quelques thèses indéfendables dans ce film : le traitement du handicap mental par exemple. Le crime vient du seul personnage qui n’est pas « sain » d’esprit (sympa). Ou encore le contrôle spatial et psychologique d’une société par la peur – thème typique de la dystopie et non de l’utopie. Et enfin, le fait de s’isoler, de vivre en autarcie, pour éviter la criminalité plutôt que de combattre ce qui la fonde – la pauvreté, la maladie, l’envie, etc.

Mais si ce film me bouleverse (au-delà des jolis travelings, hein), c’est parce qu’il pose la question du mal. Le mal dans « Le Village » se définit par le crime, un crime qui entraîne la mort, une mort injuste et injustifiable. Le film effleure un tas de questions essentielles : qu’est-ce qui est mal ? bien ? où se situe la loi par rapport à ces notions ? peut-on faire une entorse à cette loi pour faire le bien – ou le juste ? peut-on fuir le mal et la mort ? la mort est-elle un mal en soi ?

Ce qu’il y a de touchant dans « Le Village » c’est que les personnages ont essayé quelque chose. Leur utopie est loin d’être parfaite. Ça a peut-être à voir avec le problème intrinsèque à l’utopie – qui contient en soi la contre-utopie, voire le totalitarisme, selon moi. Ça a peut-être à voir avec la manière dont ils l’ont instaurée ou même les raisons pour lesquelles ils se sont installés loin de tout, qui ne sont pas forcément excellentes.

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Les Anciens, qui ont fondé le village, ont osé faire des compromis difficiles, qu’on peut questionner : voir un enfant mourir ; laisser Ivy aller à la ville au risque de voir finir l’utopie pour sauver son fiancé ; se servir de la mort de Noah pour appuyer leur histoire, en mettant sa mort sur le compte d’une attaque des créatures. Mais leur but premier était de vivre dans de meilleures conditions, de maintenir une forme d’innocence par l’isolement.

Est-ce que « Le Village » est une utopie ? Si Lucius vit, si lui et Ivy reprennent les traditions de leurs parents et perpétuent le mensonge des Anciens, s’ils maintiennent le village dans ses frontières, oui. Mais rien n’est assuré et les raisons de la fondation du village sont plus que douteuses.

Mais j’ai tout de même envie de finir sur une note joyeuse. Et pour cela, c’est Jean-Claude Carrière qui exprime le plus simplement ma pensée, et les raisons pour lesquelles malgré quelques idées injustifiables « Le Village » est un film qui me passionne et que j’admire : « Une société sans pensée utopique est inconcevable. Utopie au sens de désir d’un mieux. »

À mon avis, c’est ce que représente l’utopie du « Village » : le désir d’un mieux.

Pour en savoir plus :


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

3
Avatar de mlle_lee
13 novembre 2014 à 11h11
mlle_lee
Je suis très contente de voir ce film encensé et analysé ici !
En général, les gens considèrent que The village est une oeuvre mineure de Shyamalan, mais j'ai toujours pensé le contraire : je la trouve très complète et réfléchie, au contraire, et cet article le prouve bien, et me fait me poser encore plus de questions.
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Voir les 3 commentaires

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