Il n’avait pas pris la parole depuis qu’il avait été accusé d’agressions sexuelles le 19 juillet, c’est désormais chose faite.
« Je sais ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait »
Le 3 août, on apprenait que Lomepal (de son vrai nom Antoine Valentinelli) était visé par une enquête pour viol ouverte par le parquet de Paris. Cela fait suite à une plainte déposée en 2020 pour des faits commis à New York en 2017. Selon Le Parisien, la plaignante est une connaissance du chanteur, qui a décidé de porter plainte 3 ans plus tard.

L’après-midi, le chanteur de 31 ans a démenti ces accusations dont il fait l’objet dans une story Instagram. Déclarant entendre « les histoires les plus folles et les plus fausses » à son encontre « depuis trois ans », il a poursuivi :
« Je répondrai à la justice lorsqu’elle m’interrogera, je suis serein […] Est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne laisserai jamais le dire. »
Le chanteur s’est défendu en assurant :
« Pendant les premières années de ma carrière, j’ai eu de nombreuses relations. Des relations de fin de soirée où on fait l’amour sans se connaître, des relations d’un soir. Et pour moi comme pour tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes. Il y en a dans ma vie comme dans celle de chacun et chacune. »
Il a ensuite conclu son message en affirmant : « Je sais ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. je sais que je n’ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher. »


Fin juillet, Lomepal avait déjà suscité de multiples réactions après que la journaliste Jenna Boulmedaïs avait révélé entendre « dans le milieu de la musique, des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés d’Antoine Lomepal », ajoutant que « toute l’industrie musicale est au courant ».
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Les Commentaires
Je suis très perplexe en lisant ça. Il me semble que le consentement est plutôt clair. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas forcé quelqu'un, que la personne était consentante. D'abord, parce que des hommes qui étaient manipulateurs, parfois sans s'en rendre compte, j'en ai connu. Ensuite, parce que l'autre personne n'a peut-être pas osé dire non, ce qu'il aurait pris pour "je n'ai pas forcé".
Dans tous les cas, quelqu'un qui parle d'incompréhensions et de perceptions différentes sur ce genre de sujet, moi ça me fait plutôt froid dans le dos.