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Vie quotidienne

Comment le théâtre d’improvisation m’a aidée à prendre confiance en moi

Cette madmoiZelle s’est lancée dans le théâtre d’improvisation il y a de ça plus d’un an et voilà ce qu’elle en tire aujourd’hui !

En juillet 2016, je termine mon master en alternance et je me retrouve au chômage. Je postule alors à plusieurs offres sans parvenir à obtenir d’entretiens.

Pourquoi j’ai commencé l’improvisation théâtrale

Je me rends compte que cette transition entre la fin des études et la recherche d’emploi n’est pas si évidente que ça : ça isole forcément puisque je ne suis plus dans un cadre ni scolaire ni professionnel.

Et moi, j’ai besoin d’être entourée et de voir du monde. Je décide alors d’exercer une activité qui me permet de communiquer et de m’amuser avec les autres.

Et pourquoi pas le théâtre ? À mes yeux, c’est une activité qui permet de créer des liens, de rencontrer de nouvelles personnes, de rigoler, de s’exprimer et de gagner en confiance.

En septembre 2016, je cherche donc sur internet : « école de théâtre Toulouse ». Je trouve une école d’improvisation théâtrale qui me semble tout à fait correcte.

Quand les résultats Google sont satisfaisants.

Mon cours d’essai de théâtre d’improvisation

C’est à partir de ce moment-là que je téléphone à l’école La mosaïque des sens à Toulouse pour tester et voir si cela me plaît.

Ce jour-là, je me sens plutôt motivée et contente mais j’appréhende un peu… Il y a une dizaine de personnes dans la salle. La tranche d’âge va de 20 ans à 50 ans.

Lors de ce cours, notre professeur nous a par exemple demandé de passer un à un en nous imaginant être dans un parc.

Le but de cet exercice était qu’une première personne entre en scène pour jouer le rôle d’un personnage pendant 30 secondes, puis une fois les 30 secondes passées, quelqu’un d’autre entre et communique avec la première.

Enfin, la première personne sort de la scène et la seconde doit rester à son tour seule pendant 30 secondes en improvisant, etc.

Se lancer en improvisation, un vrai challenge

Lorsqu’arrive mon tour, je décide de faire le personnage d’un jongleur. Juste avant moi, une femme joue une policière.

J’ai le souvenir qu’elle criait quand elle me parlait : j’avais en face de moi une personnalité très forte. Je me suis sentie un peu déstabilisée, mais le prof m’a interpellée :

« Garde ton objectif, continue de faire ce que tu as à faire ! »

Petite parenthèse, « garder son objectif » est essentiel pour créer une histoire constructive en improvisation.

C’est à ce moment-là que j’ai compris que l’improvisation m’apprendrait beaucoup et m’aiderait à me centrer malgré certaines situations embarrassantes, et donc que j’ai décidé de continuer !

Les ateliers d’improvisation

De septembre à février, je participe aux cours d’improvisation théâtrale, j’apprends de nouvelles techniques et méthodes comme le doublage, par exemple : deux personnes miment des actions sur scène quand deux autres font leur voix.

On nous enseigne aussi à parler avec des accents étrangers (italien, russe, allemand, anglais…) ou à improviser en utilisant la technique « peau de chagrin »

. Ceci consiste à jouer une scène en une minute puis 30 secondes, puis en 15 et enfin 5 secondes. En accéléré, en fin de compte !

Les mois passent et au cours des ateliers, notre professeur nous informe que si nous voulons participer à des représentations théâtrales, devant un public, c’est faisable. Il suffit de s’inscrire mais ceci est facultatif : chacun•e fait comme il ou elle le ressent.

Au départ, j’ai préféré aller voir un premier spectacle puis un second avant de me lancer. En effet, cela m’a permis de franchir le pas et d’y participer en tant que comédienne par la suite.

Mes premiers pas devant un public

Dans les mois qui ont suivit, j’ai participé à trois représentations théâtrales. Et on tombe parfois sur des thèmes… surprenants.

Un des moments qui m’a le plus marquée dans ces trois représentations fut lorsqu’on a dû jouer une improvisation sous le thème des « topinambours », un thème choisi par le public.

Un deuxième thème s’y ajoutait : « l’amour est dans le pré ».

J’ai joué un agriculteur en train de planter des topinambours dans son potager.

Puis une copine est entrée en scène pour me rejoindre et a commencé à jouer l’animatrice en me demandant si je cherchais l’amour… Deux autres personnes ont incarné mes prétendantes et j’ai dû finir par en choisir une pour finir l’impro.

Raconté ainsi, cela paraît ordinaire… mais le piment de l’histoire c’est que le public devait nous imposer des contraintes.

Un spectateur devait nous donner des mots totalement hors sujet par rapport à l’histoire et nous devions les placer pendant que nous parlions. C’était assez comique vu que ça n’avait aucun sens.

En tout cas, j’en ai un bon souvenir ! Je me suis amusée et ai pris du plaisir à chaque spectacle !

Ce que j’ai appris par l’improvisation théâtrale

Grâce au théâtre d’impro, j’ai appris à me libérer d’un stress. Je suis plutôt nerveuse mais l’impro m’a permis de diminuer ce problème.

En effet, en pratiquant régulièrement, cela permet de mieux réagir aux situations imprévues et donc de contrôler mes émotions.

D’autre part, j’ai développé mon sens de la répartie et appris à me servir de l’humour pour désamorcer certaines situations.

Auparavant, j’avais tendance à ne pas oser répondre par peur de ce que l’autre pensait de mon avis. Maintenant, je n’ai plus cette appréhension.

Bye bye la peur de prendre la parole et bonjour la confiance en soi !

À force de pratiquer une activité qui met en avant l’humour, je me sens plus libre d’utiliser ce recours pour certains moments de la vie qui nécessitent une prise de recul.

Enfin, l’impro m’a permis de faire de super rencontres avec des personnes travaillant dans la communication digitale, le domaine dans lequel j’oeuvre maintenant.

Un peu grâce à tout ça, je suis aujourd’hui freelance, rédactrice web et community manager pour une agence web située à Toulouse.

J’ai donc accompli l’objectif de mon année grâce à l’improvisation : celui de trouver un travail qui me plaît vraiment !

Aujourd’hui, je pratique au sein de la compagnie d’improvisation théâtrale Dirlida. 

Sans surprise, si vous habitez Toulouse et que vous souhaitez essayer un cours d’improvisation, je vous la conseille !

À lire aussi : Comment le théâtre m’a aidée à prendre confiance en moi

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