Publié initialement le 30 juin 2016
Quand on ne le vit pas, le harcèlement de rue peut paraître absurde. Comment ça, la moitié de l’humanité a une expérience de l’espace public extrêmement différente de l’autre ? Comment ça, c’est si omniprésent et insidieux que bien des gens ne s’en rendent pas compte avant de le vivre ?
Et pour que tout le monde comprenne, il faut expliquer, encore et encore et encore et encore. C’est parti ! En espérant éclairer quelques lanternes !
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Les Commentaires
Le soucis c'est qu'à partir du moment où le mec se sert de sa communauté pour les envoyer harceler des gens, ça devient difficile de considérer que c'est de l'humour et à prendre au second degré. Le harcèlement en masse, personnellement, je trouve pas ça super fun et j'aurai du mal à voir ça comme de l'humour. Le cas de Marion Seclin est très représentatif à ce niveau là.
Et je ne pense pas que le mec puisse dire qu'il n'est pas au courant de ce qui se passe, étant donné qu'il continue d'encourager une partie de sa communauté à agir de la sorte via twitter...
Donc à un moment, faut ouvrir les yeux et arrêter de se planquer derrière l'excuse de l'humour. Que l'humour soit pas le même pour tout le monde et que certain.e.s trouve quelque chose drôle alors que d'autres non, pas de problème, mais que ça soit une excuse pour intentionnellement blesser des gens, non. Le mec a des choses intéressantes ou du moins défendables à dire ? Et bien qu'il les dise en posant des arguments, en construisant un raisonnement non fallacieux et biaisé et sans insulter/ menacer d'envoyer ses fans harceler toute personne qui n'est pas d'accord avec lui. Parce que non, les insultes gratuites envers les personnes habituelles (femmes, féministes, hommes pas "virils", personnes en situation précaire...), c'est pas dissident, c'est pas drôle à force et c'est dangereux.