Ah, les hommes, on peut regorger d’idées reçues tout a fait vérifier à leur sujet, mais il arrive que certaines informations puissent surprendre.
Alors qu’ils sont réputés pour manquer bien souvent d’intelligence émotionnelle, et pour être plutôt taiseux concernant leurs sentiments, une sérieuse étude constate qu’ils seraient pourtant les premiers à oser dire « je t’aime » dans le cadre de couples hétérosexuels.
Même s’ils s’attendent pourtant à ce que les femmes le disent d’abord.
Les hommes hétéros disent « je t’aime » en premier, surtout avant le sexe
De là à croire que la plupart des hommes hétéros seraient de grands romantiques refoulés, il n’y a qu’un pas que l’étude réfute rapidement. En effet, elle constate également qu’ils ont tendance à dire « je t’aime » avant d’avoir des relations sexuelles avec leur partenaire, et souligne donc la possible dimension transactionnelle de la fameuse déclaration.
Pour confirmer les résultats de cette enquête datant de 2011 et menée auprès de personnes étatsuniennes, une autre a été menée auprès d’un public international de 1428 badauds, répartis entre l’Australie, le Brésil, le Chili, la Colombie, la Pologne, la France et le Royaume-Uni.
Les hommes assument peu de dire « je t’aime » avant les femmes
Non seulement les résultats de cette nouvelle étude publiée en janvier 2022 confirme que les hommes disent plus souvent « je t’aime » en premier, mais elle atteste également du fait que les femmes signalent davantage ce phénomène que ces messieurs. Par pudeur ? Les chercheuses et chercheurs pensent plutôt à une forme de réécriture de l’histoire par souci de se conformer aux clichés genrés :
« Cela peut suggérer que les stéréotypes sociaux associant les femmes à l’intimité romantique, ou un raisonnement motivé sur ces questions pour maintenir une image de soi particulière, pourraient façonner la mémoire des gens de cet épisode. »
En France, le premier « je t’aime » n’a pas de genre
En revanche, en France, hommes et femmes auraient tendance à dire « je t’aime » de façon égale. C’est aussi l’endroit où ce que les hommes déclarent et ce que les femmes constatent se recoupent bien, contrairement aux autres pays où un écart était souvent observé. C’est ce que les chercheuses et chercheurs surnomment le « biais de la confession masculine » et qui ne se confirme donc pas en France.
Là, aucune différence de genre n’a été observée dans la durée avant de penser à confesser son amour, ni dans le niveau de bonheur ressenti en entendant la déclaration. De quoi nourrir un peu plus le mythe de Paris comme ville de l’amour et l’étendre à l’ensemble du pays ?
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Crédit photo de Une : pexels-michelle-leman-6766013
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