Des affiches de films et leurs (supposés) plagiats

La plupart du temps, ces affiches se ressemblent de part leur composition, leur typographie, leurs couleurs, leurs grains et leurs illustrations. De là à parler de plagiat ? C’est là toute la question. Une affiche est un espace limité supposé 1) donner des indices sur un film, 2) donner au spectateur l’envie de payer une place de ciné pour aller le voir.

Partant de là, ne peut-on pas supposer que les systèmes, codes couleurs, références à l’imaginaire collectif aiguillent forcément l’affiche de cinéma vers un genre convenu, et donc constamment re-exploité ? Comment se renouveler quand les films convoquent eux-mêmes toujours d’éternelles combinaisons de genres, d’intrigues et d’univers ?

Dans le cas des affiches de La Rupture et de 7 ans de mariage, par exemple : a t’on affaire à un plagiat ? Illustrer un film qui parle de la séparation d’un couple marié… par le lit double, symbole de la vie commune, et une division en 2 de cet espace, métaphore de la rupture : n’est-ce pas, au fond, la caricature la plus basique qui vient à l’esprit ?

– Source : le blog cinéma de Yahoo!

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