En partenariat avec Le Pacte (notre Manifeste)
Les comédies romantiques ne sont pas ma came, en général.
Mais il faut bien admettre qu’une belle qualité d’écriture, des dialogues minutieux et un casting talentueux peuvent me faire radicalement changer d’avis !
Premières Vacances, une comédie hilarante
Le premier film de Patrick Cassir, par exemple, m’a fait réviser mes a priori, puisqu’elle m’a fait rire à gorge déployée pendant quasi une heure trente.
Il faut dire que Camille Chamoux et Jonathan Cohen donnent vie à leurs personnages avec une justesse presque désarmante.
Premières Vacances, c’est l’histoire de Marion et Ben, deux trentenaires qui font connaissance sur Tinder.
Dès leur premier date, le feeling passe bien entre eux deux. Tant et si bien qu’ils finissent vite par s’envoyer en l’air. Sur un coup de tête, ils décident même de partir ensemble en vacances, malgré l’avis contraire de leur entourage.
Ils partiront finalement… en Bulgarie, à mi-chemin de leurs destinations rêvées : Beyrouth pour Marion, Biarritz pour Ben.
Sans programme précis et, comme ils vont vite le découvrir, avec des conceptions très différentes de ce que doivent être des vacances de rêve !
Une pépite d’humour à découvrir en salle dès le 2 janvier.
À cette occasion, et pour rendre hommage aux péripéties qui arrivent à nos héros dans le film, mes chères collègues et moi-même avons décidé de te raconter, douce lectrice, nos propres mésaventures.
Une maladie nulle en pleine favela
Chaque année en été, je prends un mois de vacances avec mon mec pour partir explorer un pays.
En 2016, nous avons choisi le Brésil, que je connaissais personnellement pour y avoir déjà passé plusieurs semaines avec mes parents.
Notre première escale était Rio. Puis nous sommes allés à Ilha Grande, Parati, São Paulo avant de revenir à Rio pour y passer nos derniers jours.
Les 3 premières semaines, tout était absolument parfait. La douceur de notre vie sous le soleil à parler brésilien venait encore consolider notre couple, et nous étions plus amoureux que jamais.
Mais ce bonheur parfait ne pouvait pas durer…
La dengue, cette maladie pourrie
Un matin je me suis réveillée avec une fièvre terrifiante, des vertiges, la gorge enflée et une sale toux.
Mais voilà, nous dormions tout en haut d’une favela pacifiée, dans laquelle il n’y avait pas de médecin. J’ai dû me contenter du diagnostic d’un pharmacien qui m’annonçait le verdict : j’avais chopé la dengue.
Une saloperie de maladie propagée par LES MOUSTIQUES, qui te plonge dans un état grippal profond pendant… plusieurs semaines !
La fin de mes vacances était donc ruinée. J’ai dû passer une semaine au lit, pendant que mon mec parcourait les musées tout seul.
La maladie m’a poursuivie pendant 3 semaines, mais rassure-toi, elle n’est pas parvenue à gâcher le souvenir de ces belles vacances !
La yourte de l’enfer
Salut toi, c’est Queen Camille !
Mes pires vacances (si on peut les appeler ainsi) sont celles que j’ai passées dans une yourte, au mois de février, en Normandie.
Rien que ça, tout est dit.
J’étais avec mon mec de l’époque et on avait voulu emmener ses filles respirer le bon air de la campagne, tout en découvrant le wwoofing.
Des vacances… rudimentaires
Le poêle qui était censé chauffer la yourte où nous dormions tous les quatre ne marchait pas, donc nous nous caillions passablement les miches.
Les toilettes les plus proches étaient sèches et situées à une dizaine de mètres ultra boueux de notre yourte. Nous pissions donc la plupart du temps dans un seau.
Nos hôtes ne mangeaient que du chou et des pommes acides. J’ai eu la chiasse. Le seau s’en souvient. Les trois personnes qui dormaient avec moi dans la yourte aussi.
On a passé deux semaines à :
- Couper du bois dans le froid (pour lui)
- S’occuper des mômes qui s’entendaient pas (pour moi).
On est rentré à Paris couverts de boue et on puait le feu de bois.
Conclusion : c’était pas des vacances.
Un coup de soleil peu pratique
Hello toi, c’est Juliette de la rubrique témoignages !
Je te raconter la fois où j’ai littéralement cuit ? Allez !
J’étais partie en vacances avec une amie d’enfance, sur la côte belge. Là-bas, il y a la mer, de grandes plages de sable blanc, et plein de Français.
Même si nous étions en Belgique, près des Hauts de France, le soleil était au rendez-vous.La température avoisinait les 30°C. Mon premier jour de vacances de l’année s’annonçait parfait.
Nous nous étions levées très tard avec mon amie, donc nous ne nous sommes rendues à la plage qu’aux alentours de 13h.
Le soleil ne pardonne pas !
Et évidemment, j’avais décidé de ne pas me mettre de crème solaire, parce qu’après tout, c’était pas la Méditerranée tout de même, le soleil du Nord ne me ferait pas de mal.
Grossière erreur. Je me suis pris LE coup de soleil de l’année le premier jour de mes vacances.
Ma peau était si rouge qu’elle brillait presque.
J’étais écarlate de la tête aux pieds, dans le dos, sur les mollets, et il m’était impossible de dormir autrement que sur le ventre. Trois jours plus tard, mon amie pouvait me retirer la peau qui pelait. J’étais tel un lézard qui fait sa mue.
Donc protégez-vous avec de la crème solaire, et vous passerez toujours un bon été. En tout cas, moins douloureux que le mien !
Une promenade à vélo semée d’embûches
Salut, c’est Marie Chan-chan, de la régie commerciale !
Avec mon mec, on voulait partir à l’aventure dans un pays inconnu. On a finalement opté pour les Pays Baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie).
Le défi ? Découvrir ces 3 pays en 15 jours.
En arrivant vers la fin de notre séjour, nous étions sur une île au large de l’Estonie. Je feuillette notre guide et j’apprends qu’il y a de jolis moulins à vent à découvrir à quelques kilomètres de notre point de chute.
Il fait beau, mais pas trop chaud.
On se décide à louer des vélos et passer l’après-midi suivante à arpenter l’île pour trouver les fameux moulins. C’est parti ! Je suis mon GPS en direction du village qui les abrite.
Nous longeons une départementale, le paysage est très quelconque… la jolie balade se transforme peu à peu en un défilé de champs qui se ressemblent tous.
Après plus d’une heure de pédalage, aucun moulin à l’horizon. On est partis sans eau et le soleil commence un peu à taper.
Une heure supplémentaire plus tard, on décide d’abandonner l’idée de voir un jour ces fameux moulins. Il faut qu’on trouve de l’eau. On prend un petit chemin sur le côté de la route.
Il nous mène face à une bâtisse qui ressemble à un hangar. D’autres bâtiments semblables l’entourent. C’est calme, mais ça semble habité.
Une virée qui se transforme en cauchemar
On s’approche des hangars et on aperçoit dans les jardins un enfant d’environ 4 ans. Il est seul. Il porte des vieux vêtements. Comme s’il sortait des années 80.
Il est rejoint par un autre enfant qui joue avec un chaton. Les deux compères nous entendent alors que nous garons nos vélos à proximité des hangars, se figent et nous fixent.
Nous essayons de nous faire comprendre en anglais : nous sommes assoiffés ! Les enfants s’enfuient vers les bâtiments et disparaissent.
Ces gosses semblent venir d’un autre temps et prennent peur face à des inconnus. Le lieu semble habité mais il n’y a aucun signe de modernité.
Pas de voiture, pas de câbles électriques, pas de boîte aux lettres à l’entrée. Avec le recul, on est persuadés qu’on est tombé sur une communauté atypique, voire une secte.
On a fait 20km en vélo pour rentrer à notre hôtel, sans eau. On n’a jamais vu les moulins, et on a eu des courbatures et mal aux fesses pendant une semaine !
Voilà ma belle loutre en sucre glace, j’espère que ces petites anecdotes t’auront fait marrer et surtout relativiser la prochaine fois que tu passeras des vacances pourries…
Parce qu’en vrai, si ça ne fait pas de bons souvenirs, ça fait au moins des histoires cool à raconter !
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Les Commentaires
On s'amusait à faire des tours de pâté de maison en vélo (c'était un bled paumé) sauf que un connard en voiture bourré à reversé ma petite cousine de 6 ans et surtout ne s'est pas arrêté. Rien de grave mais fémur cassé elle a passé le reste des vacances à l'hôpital et nous a faire des allez retours pour pas la laisser toute seule ... Vraiment pas cool.