Les cauchemars peuvent prendre une telle ampleur quand on est petits que je nous imagine bien nombreuses à avoir eu du mal à aller nous coucher sans une boule plus ou moins grosse dans l’estomac. Personnellement, j’avais même carrément plus peur de faire des rêves effrayants que de mes rêves effrayants qui n’avaient de toute façon aucune classe (se faire poursuivre par un dinosaure, sérieusement, t’as déjà vu moins original pour une gosse qui vient de voir Jurassic Park ?).
Le photographe Marcel Meyer, de son côté, a eu des cauchemars d’enfance qui claquent avec une ambiance à la fois glauque et naïve. Il a décidé de prendre en photo ses préférés dans une série intitulée My Favourite Childhood Nightmares. La particularité de ces clichés, c’est qu’il a rendu mobile un seul élément, un arbre, un ballon ou un être humain, de manière répétitive. Comme par exemple cette petite balançoire que j’entends presque grincer, placée juste à côté de ce charmant toboggan sur lequel tu ne peux monter qu’en étant vaccinée contre le tétanos :
Ou bien cette pièce remplie de trophées de chasseur, dont on ne voit pas l’issue. C’est bien. Ça a l’air cosy :
Et bien sûr le fameux OUH LALA LES MIENS SONT EN DANGER EN PLEINE NUIT J’ENFILE UN SLIP ET MON ARMURE :
Pour voir les quatre autres photos/cinemagraph de la série My favourite childhood nightmares, rends-toi donc sur le site de Marcel Meyer (où on peut également trouver le reste de son travail).
Ajoute à ça de la brume, du ciel gris comme une pierre tombale, le sourire inquiétant de l’enfant et des lumières qui clignotent et tu en ressors avec une bonne grosse impression de malaise. Youpi !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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