C’est une bonne nouvelle pour les couples de femmes et les femmes célibataires. Après des heures et des heures de débats dans l’hémicycle, l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) a finalement été adoptée en deuxième lecture, par 66 voix contre 27, et 3 abstentions.
La PMA, c’est quoi ?
La PMA permet de concevoir un enfant au moyen de différentes techniques médicales (insémination artificielle, fécondation in vitro…), et elle était actuellement réservée aux couples hétérosexuels.
Cette ouverture est une bonne nouvelle. La promesse de campagne d’Emmanuel Macron, fortement soutenue par la gauche et la majorité, sera remboursée par la sécurité sociale. Mais malheureusement, il reste encore des pratiques qui ne sont toujours pas autorisées.
PMA : des mesures de nouveau rejetées par les députés
Les avis étaient divisés dans l’hémicycle, et certaines avancées n’ont pas été acceptées, comme la PMA
post-mortem– avec les gamètes d’un conjoint décédé — ou l’ouverture de la PMA aux hommes transgenres.
Concernant la technique de la ROPA, le don d’ovocytes dans les couples de femmes, elle a été également refusée, la droite s’opposant farouchement à cette pratique qu’elle considère comme un glissement vers la gestation pour autrui (GPA), autrement dit les recours à une mère porteuse.
Les Républicains, particulièrement opposés à l’ouverture de la GPA à toutes les femmes, dénoncent la création « d’orphelins de pères » ou le risque d’une « marchandisation de la procréation« . Ces derniers ont également obtenu un amendement précisant que les membres du couple devraient bien n’être que « deux », pour ne pas voir la PMA s’ouvrir un jour aux trouples (les couples à trois).
Je ne peux que conseiller de lire ce récit très complet sur l’homoparentalité publié chez Libération, qui revient sur les progrès de la reconnaissance de la parentalité homosexuelle.
Le tabou de la PMA semble commencer enfin à se lever. Espérons que pour les couples lesbiens et les femmes célibataires, la possibilité d’avoir un enfant, pour celles qui en veulent, devienne de moins en moins un combat, et davantage une norme.
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