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Gérard Miller
Société

Mediapart révèle de nouveaux témoignages de femmes accusant Gérard Miller de violences sexuelles

Le journal d’investigation a reccuilli 10 témoignages de femmes, dont trois mineures, mettant en cause le psychanalyste. Lui affirme n’avoir « jamais contraint personne ».

Une première enquête publiée dans la magazine ELLE le visait déjà pour viols et agressions sexuelles notamment lors de séances sous hypnose, mercredi 31 janvier. Mediapart a, ce mardi 6 février, fait de nouvelles révélations à l’encontre de Gérard Miller.

À lire aussi : Le psychanalyste Gérard Miller accusé de viol et d’agressions sexuelles sous hypnose

Dix femmes, dont trois mineures, accusent le célèbre psychanalyste de les avoir agressées sexuellement ou d’avoir eu un comportement inapproprié avec elles, entre 1995 et 2016. Elles étaient alors âgées de 16 à 21 ans quand le psychanalyste, lui, avait entre 47 et 68 ans.

Une victime présumée souhaite porter plainte pour agression sexuelle

Les victimes présumées décrivent des agressions ou des comportements inappropriés. Ils auraient pour la plupart eu lieu dans sa maison près de la place de la Nation à Paris, où Gérard Miller leur aurait à chaque fois proposé des expériences d’hypnose. Mais l’une des nouvelles accusatrices, qui fut l’une des ses étudiantes, aurait fait part de son intention de déposer plainte cette semaine auprès du parquet de Paris, accusant Gérard Miller d’agression sexuelle.

Après avoir repoussé ses premières avances mais avoir continué à le voir dans un but intellectuel, raconte auprès de Mediapart : « Il a ouvert une bouteille de champagne. Il n’en a pas bu une goutte, j’ai bu toute la bouteille. Après, je ne me souviens plus du déroulement jusqu’à me trouver dans son lit avec lui au-dessus de moi, le sexe en érection avec un préservatif, en train de se branler » raconte celle qui est aujourd’hui âgée d’une quarantaine d’années.

De son côté, Gérard Miller nie ces nouvelles accusations. Il assure n’avoir « jamais contraint personne », mais ne pas « mettre en doute un instant l’émotion, la colère et la souffrance » de ces femmes. Toutefois, il assure n’avoir « jamais contraint personne » et s’être toujours assuré de recueillir leur consentement.

Il admet en revanche ne pas avoir mesuré à l’époque que le rapport déséquilibré qui pouvait exister avec les victimes présumées, lui étant un « homme de pouvoir », et ces femmes étant « plus jeunes ». Cela le « conduirait aujourd’hui, sans aucun doute, à agir autrement » précise-t-il à Mediapart.


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