Toute la force des vidéos Cher Corps de Léa Bordier, c’est de nous permettre de rencontrer le temps de quelques minutes des femmes aux histoires si diverses.
Le dernier en date présente l’histoire de Mathilde, 30 ans, qui nous raconte après 3 mois de chimiothérapie, le cancer des ovaires auquel elle a survécu.
Vivre son cancer « dans l’oeil du cyclone »
C’est en montrant une balle de tennis que la jeune femme présente le kyste à l’ovaire gauche qui lui a été diagnostiqué. Il faisait 500g, pour un diamètre de 17 cm.
Mathilde raconte le moment de sa prise en charge aux urgences. La solitude et l’impression que son corps ne lui appartenait plus.
« À partir de ce moment là je n’étais plus moi-même, j’étais un corps. J’étais un numéro, j’étais un diagnostique, j’étais un symptôme. »
Un mois et demi après, et avec son autorisation, les médecins ont dû lui ôter le deuxième ovaire.
Mathilde raconte qu’elle a vécu sa maladie « dans l’oeil du cyclone ». Tout est allé très vite, du diagnostique à la première puis la deuxième opération, et la chimiothérapie.
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La chimiothérapie et les cheveux
À raison d’une fois par semaine pendant trois mois, Mathilde raconte le déroulement d’une séance de chimio, de la mise en place du cathéter au débriefing avec le médecin.
Elle souligne aussi comment son traitement a touché ses cheveux même si la chimio ne les fait pas forcément tomber.
Des cheveux qu’elle a finalement fait raser par son copain lorsqu’elle a commencé à les perdre par poignées.
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Elle souligne que ce qui lui a permis de traverser cette épreuve a été
de bien s’y préparer. Elle cite les médecines alternatives (comme l’homéopathie, l’acupuncture, le Reiki et un magnétiseur) mais aussi le fait de rester active quand son énergie le lui permettait.
La jeune femme a notamment été bénévole pour les Petits Frères des Pauvres, ce qui lui a permis de se sentir utile et de rencontrer des gens.
La liberté à la fin de la chimio et l’après cancer
Cette vidéo m’a bouleversée et c’est la vue brouillée par l’émotion que j’écris cet article. En somme : j’écris flou. Mathilde raconte qu’elle a voulu faire ce Cher Corps parce qu’elle se disait ne pas être la seule à avoir vécu un cancer à l’âge de 30 ans.
Elle raconte la liberté qu’elle a ressenti à la fin de ses trois mois de traitements ainsi que sa cure thermale dans un centre La Roche-Posay.
Avant de finir avec une réflexion que tu as peut-être déjà entendue mais qu’il est si essentiel de rappeler au sujet du plaisir des choses simples.
« Ça sert à rien d’aller à l’autre bout de la Terre pour trouver les petits plaisirs de la vie, c’est ce que la chimio me fait rendre compte en fait. »
Je t’envoie une tonne d’amour Mathilde, merci pour ton témoignage ?
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Les Commentaires
Merci de ton retour, ça me réconforte dans l´idee que j´ai eu raison de contacter Léa pour faire cette vidéo.
Les commentaires sous la vidéo font du bien
En ce qui concerne l’entourage je le lis souvent, nous on vit/subit le truc. L’entourage se sent inutile, essaye de bien faire (et parfois foire) et du coup flippe + que nous et on se retrouve à devoir le rassurer..