Laura Mesi est italienne et elle a fêté ses quarante ans. Pour marquer le coup, elle a décidé de manière assez saugrenue de se marier avec elle-même !
Laura Mesi, la femme qui s’est mariée avec elle-même
Le jour J, tout y était : la robe, le bouquet, le gâteau, les demoiselles d’honneur. Enfin, presque tout, puisqu’il lui manquait tout de même un•e partenaire.
Selon le site Mashable, la décision de Laura Mesi ne s’est pas prise sur un coup de tête. Elle vient d’une promesse faite à elle-même de s’épouser si, à quarante ans, elle n’avait pas trouvé la personne avec qui elle passerait le restant de ses jours.
Une pastèque de toute beauté, où l’on peut lire « épouse célibataire »
Bien entendu, la cérémonie est purement symbolique et c’est une manière d’affirmer (particulièrement ouvertement) son amour-propre. Elle a déclaré au journal La Repubblica :
« J’ai dit à mes ami•es et à ma famille que si je n’avais pas trouvé mon âme sœur à quarante ans, je me marierais avec moi-même. […]
Si un jour je trouve un homme avec lequel je peux envisager un avenir, je serais heureuse, mais mon bonheur ne dépend pas de lui. »
Certes on pourrait lui reprocher un narcissisme onéreux, mais avec cette fête joviale et positive, Laura Mesi vient frapper un coup sur les pressions sociales qui voudraient qu’elle soit déjà mariée à quarante ans – et puis de préférence avec deux enfants, afin de respecter bien comme il faut les statistiques.
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L’heureuse mariée a décidé de célébrer ce qu’elle était sans attendre d’être en couple pour le faire, et c’est une marque d’empouvoirement forte !
Et pourquoi pas réaliser ces promesses faites à soi-même ?
Ce qui est à noter derrière cette histoire atypique, c’est que Laura Mesi a respecté une promesse saugrenue qu’elle s’était faite à elle-même !
Que ça soit seul•e ou avec ses ami•es, cette pratique est plutôt récurrente, comme se promettre à tel âge de faire le tour du monde, d’acheter une villa au bord de la mer avec ses ami•es, d’ouvrir un bar, ou de se dire rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, même pommes !
Mais au final, réalise-t-on vraiment tous nos projets fous comme celui de Laura Mesi ?
À la rédac aussi, il y a eu des promesses de faites , à commencer par Anouk, rédac sexe et société :
« Avec des copines, on s’était promis de faire ensemble des enfants au même moment afin qu’ils soient éduqués comme frères et sœurs.
D’ailleurs, on voulait absolument que nos hypothétiques enfants finissent ensemble. Oh, et toute cette vie se ferait en communauté hippie, bien entendu. »
L’amitié est définitivement un élément moteur des pactes, comme le confirme, Laila, notre développeuse :
« Avec une pote, on s’était promis qu’on irait en Inde pour nos 25 ans quand on était au collège.
Au final, on a perdu contact, on vivait dans deux pays différents mais le jour de mes 25 ans, elle m’a quand même souhaité un joyeux anniversaire et on s’est rappelé de cette histoire
Avec un autre pote aussi, on s’est promis qu’on se marierait à 40 ans si aucun de nous deux n’était marié (comme dans Friends !) »
Elise, notre rédactrice mode, a aussi conclu un accord avec sa meilleure amie du collège, mais elles n’ont pas tout à fait suivi le plan établi :
« Quand j’étais au collège, je faisais poser ma meilleure pote en l’habillant et la coiffant, comme des shootings mode !
Je pense qu’au total ça a donné une petite dizaine de shootings différents et plus de mille photos.
On a fabriqué des costumes à l’arrache (on a même pris la robe de mariée de sa mère) et on s’est promis qu’on ouvrirait un jour une boutique de fringues ensemble et qu’on casserait la baraque !
J’ai fini par faire des études de mode (avec un stage de stylisme-photo qui m’a rappelé plein de souvenirs) et mon amie, elle, s’est découverte une vocation de… prof ! »
Alison, notre rédactrice beauté, a encore un peu d’espoir pour la suite :
« Avec ma meilleure amie d’enfance on s’était promis qu’on partirait de notre bled pour habiter une grande ville comme Paris ou New York après nos études, histoire de vivre de shopping et de bouffe à emporter (on était des pré-ados clichés).
Perso, je vis à Paris et je l’attends toujours.
Et avec mon groupe de potes, on a décidé que si on était pas heureux dans nos vies à 40 ans on ouvrirait un endroit qui regroupe les passions et les skills de chacun•e d’entre nous : un café-bar-fleuriste-atelier-lieu d’exposition-concert, le tout avec une piscine à boules. »
Alors l’avenir dira si, comme Laura Mesi, ces promesses se réaliseront.
Et toi, que t’étais tu promis•e pour l’avenir ? Ces promesses se sont-elles réalisées ?
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