Live now
Live now
Masquer
selec-livre-enfant
Livres

Livres pour enfants : les 10 meilleurs albums jeunesse en septembre 2023

Les bancs d’école sont retrouvés, les poux reviennent nous gratter, mais heureusement, on vous a sélectionné nos coups de cœur pour cette rentrée (oui, ça rime).

On recommence notre sélection de nos livres jeunesse préférés, de ceux qui sentent bon l’automne et les feuilles mortes, les feux de cheminées et les balades en forêt.

À lire aussi : Les 10 albums jeunesse à ne pas louper en août

La barrette, à partir de 18 mois

Écrit par Annelie Heurtier et Camille Carreau, le tout publié aux éditions Talents Hauts, La barrette est un chouette petit livre tout cartonné bien épais. L’histoire est celle d’un petit singe qui retrouve une barrette pour les cheveux, et qui part à la recherche de son ou sa propriétaire. C’est mignon, rigolo et tout doux, parfait pour les plus petits qui se demandent, eux aussi, à qui peut bien appartenir cette jolie barrette rouge.

La barrette

C’est l’automne, petite oie !, à partir de 4 ans

Comment ? Un nouvel ouvrage de la géniale Brionny May Smith ? Presque, car cette dernière se cache derrière les illustrations de ce sublime livre qui n’est rien d’autre que la suite de C’est le printemps, petit ours, tous publiés chez Gallimard. Écrit par Elli Woollard, C’est l’automne, petite oie raconte la fin de l’été, le début des feuilles qui tombent, la forêt qui se prépare à l’hiver et la migration des oies vers des terres plus chaudes. Une pépite de poésie et de douceur, qui nous donne envie de le lire et le relire encore, bien au chaud sous un gros plaid.

C’est l’automne, petite oie !

Une sieste, à partir de 3 ans

Attention, petit coup de cœur pour cette pépite ! Une sieste de Camille Romanetto est une magnifique histoire pleine de douceur qui nous plonge dans les rêves de la petite Madenn. Des dessins à l’aquarelle aux mots si poétiques, tout y est, et ça donne des envies de chocolat chaud et de gâteaux aux noix, en compagnie des doudous les plus doux. À glisser dans toutes les bibliothèques des petits qui rechignent à faire la sieste.

Une sieste

Le capitaine au long cours, à partir de 4 ans

Écrit par Jean-Michel Billioud et sublimement dessiné par Pauline Martin, Le capitaine au long cours publié chez Gallimard est une ode à l’amour d’un père pour son petit garçon. L’histoire d’un capitaine de bateau qui, après avoir parcouru le globe, retourne voir son petit Joseph pour se rendre compte que, même s’il a vu déjà mille merveilles, son fils reste la plus belle de toutes.

Le capitaine au long cours

Shahrzad et le roi en colère, à partir de 6 ans

Shahrzad est la version 2.0 de la Shéhérazade des Mille et Une Nuits. Petite fille courageuse et espiègle, elle n’hésite pas s’envoler vers un pays en deuil pour aller raconter des histoires à un roi fou de tristesse, pour sauver son peuple du silence. Shahrzad et le roi en colère est un conte moderne et puissant, publié aux éditions Saltimbanque, écrit et illustré par l’autrice iranienne Nahid Kazemi, nommée au prix Astrid Lingren en 2020.

Shahrzad et le roi en colère

À l’école des oisillons, à partir de 3 ans

Si votre enfant à des difficultés à se rendre en classe, A l’école des oisillons, écrit par Emmanuel Bergounioux et illustré par Aurélie Fayt, peut être un super support pour l’aider. Publié aux éditions Casterman, cet album jeunesse raconte le premier jour d’école de la petite Radija, enfant timide et bourrée d’imagination, qui arrive à se faire une place dans sa nouvelle classe, où tout le a ses différences et son caractère propre. Tolérance, bienveillance et acceptation de soi et des autres : un mélange parfait pour aller à l’école le cœur léger.

À l’école des oisillons

Je le note, à partir de 5 ans

Attention, vous allez vous marrer avec ce génial livre d’Ella Coalman et Charles Dutertre, publié aux éditions Les Albums Casterman. Dans Je le note, on découvre un horrible dragon qui terrorise toute une forêt et ses habitants (aux noms tous plus originaux les uns qui les autres) et qui leur donne à chacun rendez-vous pour les dévorer. Tous se laissent martyriser jusqu’au jour où un petit lapin refuse de se laisser manger. Très drôle et bien écrit, on a bien envie, nous aussi, de faire un tour dans la forêt de Cherbois.

Je le note

La course au lapin, à partir de 3 ans

Comment ? Encore un livre avec les illustrations de Brionny May Smith dans cette sélection ? Vous allez finir par croire que je suis complètement fan de son travail et vous savez quoi ? Vous aurez parfaitement raison. Dans cette nouvelle histoire, écrite par Polly Faber et toujours publié chez Gallimard, on suit la vie d’un petit lapin si dodu qu’il se retrouve coincé dans la haie du potager d’une fermière qui en profiterait bien pour en faire son dîner. Mais heureusement, ce petit lapin est bien trop mignon, tout doux et grassouillet pour finir en tarte, et il aura la plus heureuse des fins.

La course au lapin

Te laisser partir, à partir de 3 ans

Si vous êtes sensible et que vous avez la larme facile, j’ai l’album parfait : Te laisser partir écrit par Danielle Chaperon et illustré par Nathalie Dion, le tout publié aux éditions Saltimbanque. Dans cet album, le message est fort et beau : aimer, c’est aussi accepter de laisser l’autre nous quitter, sans l’enfermer. On ne peut pas toujours mettre les arcs-en-ciel dans des boites avec des petits trous, il faut accepter qu’ils puissent vivre sans nous, même si c’est douloureux.

Te laisser partir

À la fenêtre, à partir de 5 ans

Un dernier coup de cœur pour cette sélection haute en couleurs, avec À la fenêtre de Sophie Astrabie, illustré par Aurélie Guillerey. Publié aux éditions Glénat Jeunesse, ce très très (très) chouette album raconte la vie de la petite Brune, 5 ans, qui doit faire face au déménagement de sa meilleure copine pendant les vacances d’été. Et perdre sa copine quand on a 5 ans, c’est la fin de tout un monde. Mais Brune est une petite fille pleine de vie et d’imagination, qui fini par rencontrer un autre copain tout aussi plein de vie et d’imagination. Un livre qui parle d’amitié, vous vous en doutez, de jeux, de biscuits qui font des miettes, de chien imaginaire et de cheveux qui balaient les feuilles mortes. Une vraie pépite pleine de joie, qui sent bon l’enfance.

À la fenêtre

Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Livres

Copie de [Image de une] Horizontale (68)
Livres

Marie Docher : « La photographie telle qu’elle est enseignée est souvent un regard de domination »

Copie de [Image de une] Horizontale (69)
Livres

5 livres à lire autour du VIH/sida

1
Livres pour enfants : les 10 meilleurs albums jeunesse en novembre 2023
Daronne

Livres pour enfants : les 10 meilleurs albums jeunesse en novembre 2023

Gabrielle Boulianne-Tremblay // Source : © Justine Latour
Livres

Gabrielle Boulianne-Tremblay : « Les personnes trans devraient être primées pour avoir survécu à tant de violences »

Copie de [Image de une] Horizontale (59)
Podcasts

Podcasts littéraires : notre sélection pour se mettre de la littérature dans les oreilles

1
Copie de [Image de une] Horizontale (57)
Livres

BD, livre d’art féministe… : 3 livres illustrés à ne pas manquer ce mois-ci

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2023-11-17T174818.784
Culture

Avec ses scènes de sexe agenrées, La Chasse est le roman érotique brûlant que l’on attendait

1
Lauren Bastide par Luna Harst // Source : Lauren Bastide par Luna Harst
Féminisme

Lauren Bastide (2060) : « le fait de dépeindre un futur sombre est une façon d’inciter à l’espoir »

Baptiste Beaulieu  // Source : @ L’Iconoclaste
Livres

« Je ne comprends pas pourquoi les médecins ne sont pas plus féministes » : rencontre avec Baptiste Beaulieu

Marion Olité, autrice de "Buffy ou la révolte à coups de pieu" (Playlist Society) // Source : © Jean-Michel Olité
Livres

Marion Olité : « Derrière ses monstres en caoutchouc, le réalisme émotionnel de Buffy n’a pas pris une ride »

La pop culture s'écrit au féminin