Si l’on pourrait dire que Kate Moss était la silhouette et le visage des années 1990-2000, c’est Twiggy (surnom qu’on pourrait traduire par « brindille ») qui était celui des années 1960. Celle dont les cils de poupée ont contribué à définir l’esthétique du Swinging London a longtemps fait figure de standard de beauté. C’est pourquoi il est peut-être d’autant plus intéressant de lire les confidences au Daily Mail de Dame Twiggy Lawson (née Lesley Hornby), désormais âgée de 73 ans.
Aujourd’hui âgée de 73 ans, Twiggy se dit « fière » de ses rides
À propos du vieillissement, l’ancienne icône de mode explique :
« Je suis assez fière de mes rides. Je comprends quand les gens ont de petits ajustements et peut-être même que je le ferai, je ne sais pas.
Mais ce que je pense ne jamais faire, c’est tout ce qu’on s’injecte, et qui peut causer de drôles de joues qui ressemblent à des boules de coton. Ça, ça me fait peur. »
« Je n’ai jamais aimé l’idée que du botox puisse circuler dans mon corps »
Au sujet de la possibilité de s’injecter du botox (nom commercial de la toxine botulique qu’on peut se faire injecter pour paralyser un muscle contre la formation de rides), la brindille devenue vieille branche ajoute :
« C’est du botulisme, n’est-ce pas ? [intoxication provoquée par l’ingestion de neurotoxines puissantes, soit des toxines botuliques, naturellement présentes dans certains aliments contaminés, ndlr]. Je n’ai jamais aimé l’idée que [de la toxine botulique] puisse circuler dans mon corps. »
La vérité sort-elle de la bouche des vieilles branches comme Twiggy ?
Sans juger les femmes qui ont recours à de la médecine ou de la chirurgie esthétique, Twiggy confie donc préférer aux injections de faire du pilates une fois par semaine, ce qui l’aide à soulager ses maux de dos. Elle se sent bien dans sa peau aujourd’hui, et ne cherche pas spécialement à garder la silhouette qui l’a rendue célèbre à la vingtaine, puisque ce serait tout simplement impossible selon elle :
« Je suis plus grosse que je ne l’étais, mais c’est bien normal à mon âge. »
Bref, la vérité sort peut-être autant de la bouche des enfants que des vieilles branches, que le monde patriarcal refuse pourtant de voir vieillir.
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