Hier, le premier single du septième album de Britney Spears a enfin été diffusé sur Internet. Bien que la date de diffusion eut été annoncée pour le 11 janvier, Britney a expliqué sur Facebook avoir été « trop impatiente » pour « attendre un jour de plus ». M’est avis qu’elle aurait du attendre la fin du monde pour nous le faire écouter.
– Jeune, clique ici pour écouter le morceau –
(attention, c’est en mode repeat)
Toi aussi t'as sorti un single moisi qui va te rapporter quelques kopeks ?
En réalité, quelques zigotos de la radio se sont amusés à lancer le morceau sur les ondes avant tout le monde. Contrôler les choses s’avère difficile quand on s’appelle Britney Spears.
Le titre Hold It Against Me a été produit par deux monstres de la musique pop : Dr Luke (producteur et compositeur de I Kissed A Girl de Katy Perry et de Party In The U.S.A. de Miley Cyrus) et Max Martin (producteur suédois qui a lancé Britney et toute la clique : les Backstreet Boys, Pink, Kelly Clarkson…).
Pourtant, et à mon sens, il fait partie des plus mauvais morceaux du répertoire de Britney. Le beat électro façon « un samedi soir au Macumba » ne fait que me rappeler la sale époque où l’eurodance régnait dans la plupart des espaces publics (c’est toujours le cas dans le magasin Stradivarius), le pont ultra-cheesy avec la voix distordue de Britnouille est un concept qui n’est plus en vigueur depuis la disparition du walkman, c’est Corona énervée qui revient des années 90, c’est du déjà-vu en plus bourrin.
L’électro représente le côté sombre de Britney : elle ne peut s’empêcher de s’y adonner, même si cela lui (nous) fait du mal. Et pourtant, Britney serait-elle ce qu’elle est aujourd’hui sans ces deux versants (la pop sucrée à droite, comme par exemple avec son disque Circus ; l’électro cracra à gauche, comme pour l’album Blackout) ?
Quant aux paroles, rien de spécial : Britney parle à un homme dont elle aime le physique et avec qui elle aimerait coucher sans remords et sans qu’il ne lui en tienne rigueur par la suite.
Mais, comme le souligne Rob Sheffield dans sa critique pour Rolling Stone, Me Against The Music, – très attendu & surtout très mauvais duo avec Madonna sorti en 2003 – fut aussi le premier single de l’album In The Zone. Qui contient aussi deux de ses meilleures chansons : Toxic, et Everytime. Tout espoir n’est donc perdu, et l’album programmé pour mars peut encore se révéler plus spearsien que ne laisse présager ce single. Britney doit simplement rester loin des pseudo-tubes contenant le mot « Against », voilà tout.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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