Le débat sur l’abolition de la prostitution est plus que jamais d’actualité : en effet, une proposition de loi visant à pénaliser l’achat d’un acte sexuel a été déposée par la députée socialiste Maud Olivier, elle sera débattue à l’Assemblée fin novembre.
Nous publierons prochainement un article complet sur les questions posées par le débat pro/anti-abolition de la prostitution.
En attendant la discussion législative, les associations militantes favorables à l’abolition se mobilisent : 30 jours d’action de lutte contre « les violences sexuelles et sexistes » sont annoncés, du 25 octobre au 25 novembre 2013.
« L’industrie du sexe, ce sont les hommes qui la tiennent »
Dans ce court métrage écrit et réalisé par Frédéric Pollet-Rouyer, co-produit par Osez Le Féminisme, on considère que la prostitution « est un métier comme un autre. » Et à ce titre, il existe des formations professionnelles.
Des parents concernés prêtent une oreille intéressée à une conseillère d’orientation, qui leur vante les excellents débouchés de la filière « BEP fellation excellence ». Andréa, lycéenne, doit être réorientée vers une formation professionnelle. Pourquoi pas celle du travail du sexe ?
Légaliser la prostitution sous le régime du droit commun (en faire une prestation de service légale) est une des principales revendications du STRASS.
Ce court-métrage plante le décor d’une société dans laquelle la prostitution est légale et reconnue (les parents ne sont pas scandalisés par la proposition d’orientation), mais où le sexisme et les violences faites aux femmes perdurent. Selon le collectif Les jeunes pour l’abolition, la société qui légalise et reconnaît la prostitution accepte en réalité une forme de violence faites aux femmes.
Qu’as-tu pensé de cette manière de présenter la prostitution ? Quels sont les éléments qui te choquent le plus dans cette vidéo ?
– Via le Nouvel Obs