Une petite fille se bat pour suivre un cours sur les robots… réservé aux garçons

Cash Cayen est une fille de l’Ontario qui veut prendre le cours d’été sur les robots offerts par la bibliothèque de sa ville. Déterminée, elle se rend à l’accueil de la bibliothèque… où on lui explique gentiment que le cours est réservé aux garçons. Bah ouais, c’est bien connu : les filles, ça peut pas être intéressé par les robots !

Cash a donc fait la seule chose logique à faire : créer une pétition sur Change.org

. Voici ce qu’elle écrit :

 « Parce qu’aujourd’hui j’ai essayé de m’inscrire à un cours sur la robotique offerte par la bibliothèque, et qu’on m’a refusée à cause du fait que je suis une fille. Même après avoir parlé avec l’assistante du directeur de la bibliothèque Elaine De Bonis, à laquelle j’ai expliqué que je participais à la programmation de la bibliothèque depuis que je n’avais que quelques mois, j’ai quand même été rejetée.

Mme De Bonis m’a expliqué que les compétences académiques des garçons ne s’améliorent pas pendant l’été, c’est pourquoi ce programme ne serait offert qu’à eux. Elle m’a dit que je pourrais être ajoutée à la liste d’attente et que si assez de filles montraient de l’intérêt, l’équipe pourrait peut-être réfléchir à offrir un cours pour les filles dans le futur. J’ai expliqué que c’était injuste qu’on me refuse cette opportunité simplement parce que je suis une fille, mais elle a répété que je ne pouvais pas m’inscrire. »

De nombreuses personnalités se sont manifestées en faveur de Cash, nous apprend Hello Giggles. Les ingénieures en robotique Sabrina Varanelli et Karen B. Kowalczyk ont toutes les deux envoyé des messages personnels à la fillette pour lui adresser leur soutien et l’encourager !

La pétition a été créée il y a une semaine, et a déjà recueilli plus de 33 000 signatures. Craignant l’explosion générale, a bibliothèque a rapidement révoqué sa décision, en prétextant un « malentendu »…

Les cours sont désormais ouvert à « tous les enfants de 9 à 12 ans », mais le but de Cash est d’arriver à 35 000 signatures sur sa pétition pour amener encore plus de visibilité à son histoire… et celle de bien d’autres petites filles !