Tu as déjà sans doute pu le constater sur la vitrine de ton artisan du cheveu préféré.
Chez le coiffeur, les tarifs sont toujours plus élevés pour les femmes que pour les hommes.
Esther Reporter a voulu comprendre ce qui explique cette injustice capillaro-financière.
Une femme et un homme vont chez le coiffeur…
Dans cette enquête publiée aujourd’hui sur sa chaîne et réalisée dans le cadre des Pouces d’Or 2019, Esther Reporter se demande ce qui justifie que les femmes doivent toujours débourser plus que les hommes chez le coiffeur.
Pour prouver que cette inégalité ne tient pas à la longueur supposée des cheveux féminins, elle a demandé l’aide de Lâm Hua, streamer, podcasteur et membre du gang des longues tignasses depuis des décennies.
(Tu as pu croiser Lâm sur madmoiZelle dans cette interview de 2013, au micro de The Boys Club
ou dans le podcast de jeu de rôles Game of Rôles !)
Il s’est rendu dans un salon pour la première fois depuis une bonne vingtaine d’années et il a demandé une formule avec shampoing, soin, coupe et séchage.
Esther est ensuite allé dans le même établissement pour la même prestation.
Tout deux ont passé environ 45 minutes entre les mains du coiffeur, pour un service identique. Pourtant sur la facture, la différence est flagrante : Lâm a payé 34€ contre 54€ pour Esther, soit 60% plus cher.
La taxe rose, chez le coiffeur aussi
Pour savoir ce qui explique cet écart important, Esther a posé la question directement à différents coiffeurs ainsi qu’au Conseil National des Entreprises de Coiffure.
D’excuses bancales en aveu du type « aucune idée », personne n’a pu lui apporter d’explication vraiment satisfaisante.
D’autant que, comme le souligne la vidéo, il existe quelques salons comme Bubble Factory à Paris qui ne pratiquent pas des tarifs genrés, mais des forfaits selon la longueur des cheveux et le type de prestation.
En fin de compte, rien aujourd’hui ne justifie réellement cette taxe rose qui s’impose aux femmes dans l’industrie de la coiffure, comme c’est aussi le cas pour de nombreux produits genrés au féminin.
Alors, quand est-ce qu’on coupe court à tout ça ?
À lire aussi : J’ai testé pour vous… se faire couper les cheveux en école de coiffure
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Les Commentaires
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Après tu peux essayer aussi le mode : " Rien à foutre du temps ça vous dit pas on débat sur les conséquences de la déforestation en Amazonie, ou de la charge mentale dans les foyers français ? "
Si jamais tu tentes je veux bien que tu filmes la réaction