« Ce qui est arrive relève de la haine, pas seulement pour moi, mais pour toute ma communauté ». Depuis plus de cinq ans, la drag queen australienne Cougar Morrison anime des lectures de comptes pour enfants à la bibliothèque de Maylands, à Perth. Le matin d’un événement, des tracts à son encontre étaient distribués devant l’établissement.
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Insultes et publication de photos Instagram
Ces tracts contenaient des insultes, mais également des messages suggérant que les drag queens seraient « dangereuses » pour les enfants.
Ils comportent également des photos d’elle issues de son compte Instagram, comme le rapporte le média local ABC Perth. « Ils ont parcouru chaque photo et chaque légende pour trouver où je m’habillais le plus ‘sexuellement’ – bien sûr dans une boîte de nuit – [mais] les boîtes de nuit sont des endroits où les enfants ne sont pas autorisé », a déclaré Cougar Morrison.
Pour protester, des membres de la communauté LGBTQIA + se sont rassemblés pour la soutenir.
Des précédents français
Cet événement s’inscrit dans une vague de haine et campagne de désinformation à l’encontre des drag queen, notamment en France. En janvier dernier, la municipalité de Toulouse a interdit aux enfants l’accès à un atelier de lecture prévu pour les 3-6 ans, dans une médiathèque de la ville, et animé par deux drag-queens locales, comme le relatait Télérama.
Le mois précédent, un spectacle adressé aux 0-3 ans Bordeaux était vilipendé par les médias d’extrême-droite, puis par l’émission Touche pas à mon poste pour avoir programmé une drag queen, La Marypos.
L’événement avait été repris par plusieurs sites d’extrême droite et déclenché une vague de harcèlement à l’encontre de Jenny Morgane James et de La Maryposa, accusées de pédophilie et de vouloir endoctriner les enfants.
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