Confrontés à l’infertilité, les couples hétéro (et bientôt toutes les femmes, je l’espère) peuvent avoir recours à un don de gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), pour réaliser leur projet de devenir parents.
Malheureusement, les donneurs -et surtout les donneuses- se font rares en France, et les couples doivent donc souvent patienter plusieurs années avant de pouvoir recevoir des ovocytes (ou « ovules ») d’une donneuse. Ils sont d’ailleurs nombreux à partir à l’étranger pour raccourcir cette attente. Un chemin coûteux aussi suivi par les couples de femmes et les célibataires.
Un podcast pour parler du don d’ovocytes
Klaire fait Grr, autrice, podcasteuse, comédienne, humoriste, etc (c’est dur de résumer tout ce qu’elle fait) a décidé de faire un don d’ovocytes pour aider ces couples infertiles à devenir parents. Et elle a choisi de raconter son parcours dans un podcast en cinq épisodes diffusé sur Arte radio.
Baptisé « Plaisir d’Offrir », le podcast mêle introspection, discussion, informations et moult blagues. Si tu avais aimé les précédents podcast de Klaire fait Grr, Mon Prince à la mer
ou « Mycose the night » (réalisé avec Élodie Font), il y a des fortes chances que celui-ci te plaise tout autant.
En écoutant le podcast, on suit Klaire pas à pas dans ses réflexions (pourquoi est-ce que j’ai envie de faire ce don ?) et dans les étapes pour devenir donneuse d’ovocytes.
La trentenaire doit d’abord vérifier qu’elle remplit les conditions pour pouvoir faire un don d’ovocytes : avoir entre 18 et 37 ans, et être en bonne santé. Le fait d’avoir déjà eu ou non des enfants n’a aucun impact sur la possibilité de devenir donneuse d’ovocytes.
Les étapes pour faire un don d’ovocytes
Elle prend ensuite rendez-vous avec un centre près de chez elle et enchaîne les rendez-vous (avec un·e psychologue, un·e médecin, etc) et les examens (frottis, prise de sang, etc). Elle doit aussi se renseigner sur les antécédents médicaux dans sa famille pour vérifier qu’il n’y a pas de maladies génétiques graves qu’elle risquerait de transmettre à un·e futur·e enfant né·e grâce au don.
Ensuite, une commission se réunit pour décider si elle est acceptée en tant que donneuse ou non. Une fois validée, elle doit suivre une stimulation ovarienne avec des piqûres quotidiennes pendant une dizaine de jours, avant la ponction des ovocytes qui dure environ dix minutes à l’hôpital (suivi de trois heures de repos sous surveillance).
À titre personnel, je réfléchis pas mal à la question du don d’ovocytes, et j’ai trouvé ça hyper intéressant d’entendre Klaire fait Grr raconter non seulement le déroulé du parcours de donneuse, mais aussi les questions qu’elle s’est posées, les réactions de son entourage, et les débats politiques qui entourent le don d’ovocytes.
Pour en savoir plus sur le don d’ovocytes :
- Tu peux donc aller écouter le podcast « Plaisir d’offrir » sur Arte Radio ou sur ton appli de podcasts préférée.
- Tu peux aller te renseigner sur le site officiel de l’Agence de biomédecine qui chapeaute le don d’ovocytes en France.
- Enfin, tu peux aller lire sur Twitter le thread très complet réalisé par Elsa Dechézeau, interne en médecine, féministe et donneuse d’ovocytes.
Et toi, tu as déjà envisagé de faire un don d’ovocytes ? Viens en parler dans les commentaires.
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.