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La charge sexuelle, quand tu gères toute seule la sexualité dans ton couple

Faire passer le plaisir de l’autre avant le sien, gérer la contraception et la protection contre les IST, se rendre désirable… Tout ça, c’est une affaire de femmes ?

La charge mentale, c’est quand une personne, dans un couple, généralement la femme, s’occupe de penser aux tâches ménagères et à l’état du foyer.

La charge émotionnelle, c’est quand une personne, dans un couple, généralement la femme, s’occupe des liens sociaux et du bien-être mental des deux partenaires.

La charge sexuelle, c’est quoi ?

La charge sexuelle, c’est quand une personne, dans un couple, généralement la femme, s’occupe de la santé sexuelle, du désir et du plaisir des deux partenaires !

Par exemple, c’est elle qui doit penser à sa contraception, et la payer, sans aide mentale (« T’as pris ta pilule chérie ? ») ni financière (« Je paie la moitié de ta pose de DIU, c’est normal »).

C’est elle, et seulement elle, qui se renseigne sur la meilleure façon de donner du plaisir, et même d’en prendre.

C’est elle qui s’épile, achète de la lingerie affriolante, se demande comment redonner un coup de fouet à sa vie sexuelle ET à celle de son partenaire.

C’est elle qui lit des conseils sexo, se demande si la fellation avec un glaçon c’est vraiment aussi bien que ça, envisage la sodomie non pas par désir personnel, mais pour « faire plaisir »…

À lire aussi : Dora Moutot de @Tasjoui dénonce le tabou du plaisir et de l’orgasme

La charge sexuelle expliquée

Tu te reconnais peut-être dans l’un ou plusieurs de ces points.

Moi-même, j’ai beau être consciente de pas mal de biais sexistes concernant la société dans laquelle je vis, j’ai plus souvent été en charge de la contraception dans mes couples (hétéro) par exemple.

Si tu veux en savoir plus, je ne peux que te conseiller d’aller lire le passionnant article paru sur Slate !

Désir, plaisir, contraception, MST… c’est la charge sexuelle

(Par Clémentine Gallot)


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Les Commentaires

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Avatar de Chat-au-Chocolat
20 février 2019 à 13h51
Chat-au-Chocolat
@Plumn Personnellement j'ai bien aimé l'article de Slate, que je trouve très juste, mais je te rejoins sur l'overdose de contenus féministes victimaires. C'est quelque chose que je ressens depuis que j'ai découvert le féminisme en profondeur, et il y a une vraie ambivalence là-dedans : autant je pense qu'on a besoin de l'analyse féministe pour dénoncer (et déconstruire) les inégalités, autant je trouve que le fait de pointer continuellement les inégalités dont sont victimes les femmes… tend à renforcer ces inégalités.

Exemples : est-ce qu'on se rend vraiment service à répéter que les femmes sont plus précaires que les hommes, qu'elles s'occupent d'une grande majorité des tâches ménagères et qu'elles ont la charge principale des enfants, qu'elles ont moins d'opportunités professionnelles, moins de pouvoir, moins d'argent, etc ? Est-ce qu'à force de répéter ces discours, on ne finit pas par s'enfermer nous-mêmes dans les rôles qu'on voudrait justement dénoncer ?
C'est comme quand certaines féministes déplorent, après l'instauration de mesures politiques qu'elles jugent discriminatoires, que cela va "encore pénaliser les femmes et les enfants". Mais bon sang, si on ne cesse jamais de voir les femmes comme des êtres fragiles, précaires et ayant besoin d'une protection extérieure, si on continue à les assimiler aux enfants comme on le faisait dans les années 50, si on continue à se vautrer dans une posture "victimaire", comment pourra t-on un jour changer les choses ?

Le féminisme a besoin de plus de role models, de discours « empowering », d’optimisme, de force. Oui pour analyser et dénoncer les inégalités, et oui aussi pour rappeler que ce n'est pas une fatalité, qu'on reste libre de notre destin (dans une certaine mesure, bien sûr), qu'il y a plein de femmes badass dans le monde. À force de bouffer du contenu féministe, parfois, j’avoue que je me sens plus en colère et découragée qu’autre chose, alors qu’avant… j'avais même pas conscience de mon genre, je ne me posais pas de questions et ne me mettais pas de limites. Donc ça peut avoir un effet pervers.

Mais c’est vrai que ce n’est pas facile, parce que les inégalités de genre sont une réalité et que de nombreuses femmes en sont victimes. Et il FAUT les dénoncer. Mais si on se contente de présenter un tableau obscur, en mode « c’est comme ça et pis c’est tout, telle est notre réalité », j’ai bien peur qu’on fasse du surplace et qu’on en soit encore au même point dans 50 ans…
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