C’est un accord historique. Samedi 4 mars, les 51 États membres de l’ONU ont trouvé un terrain d’entente, sur le premier traité international de protection de la haute mer. Ce texte est destiné à protéger ses écosystèmes essentiels à la survie de l’humanité.
« Le navire a atteint le rivage », a annoncé Rena Lee, présidente de la conférence, au siège de l’ONU à New York.
Les 51 États membres de l’ONU ont signé l premier traité international de protection de la haute mer
Au total, plus de 15 ans de discussions houleuses ont été nécessaires pour arriver à un accord. Longtemps ignorée lors des débats pour une meilleure protection de l’environnement, la haute mer, qui représente près de 60% des océans – soit la moitié de la surface de la planète – commence là où s’arrêtent les zones économiques exclusives des pays, soit à maximum 370 km des côtes.
Elle n’est donc sous la juridiction d’aucun État, ce qui explique pourquoi elle a longtemps été ignorée au profit d’une meilleure protection des zones côtières.
L’accord doit encore être passé au crible de services juridiques avant son adoption
Après quatre années de négociations formelles, la troisième « dernière » session à New York a permis de finaliser le texte, qui ne peut plus être modifié. Mais celui-ci doit encore être adopté à une date ultérieure, après avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l’ONU.
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Le contenu exact du texte n’a pas été publié, mais des militants pour l’écologie l’ont adoubé comme étant décisif pour la protection de la biodiversité, comme le rapporte l’AFP, notamment relayée par Europe 1. L’Agence France Presse cite notamment Laura Meller, membre de Greenpeace, qui s’est ainsi réjouie : « C’est un jour historique pour la conservation, et le signe que, dans un monde divisé, la protection de la nature et des personnes peut triompher sur la géopolitique. »
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