2026, une année généreuse en jours fériés
Tous les ans, les mêmes questions reviennent autour de la machine à café : « Alors, tu prends ton pont ? », « Ça tombe quand, le 1er mai cette année ? ». En 2026, les amateurs d’optimisation peuvent se réjouir : le calendrier est particulièrement favorable.
La raison est simple : de nombreux jours fériés tombent en semaine, et non pas le week-end. De ce fait, chaque jour posé peut s’étirer en mini-vacances prolongées. C’est un jeu de Tetris où l’on gagne à tous les coups, à condition de bien repérer les alignements.
Le jackpot du printemps (merci le mois de mai)
Le premier grand moment se situe entre avril et mai. Le lundi de Pâques tombe le 6 avril, ouvrant la voie à une première respiration. Mais c’est surtout le mois de mai qui mérite d’être souligné en rouge sur vos agendas. Le 1er mai (fête du travail) tombe un vendredi, le 8 mai un vendredi également, et l’Ascension (14 mai) un jeudi. En posant seulement 6 jours de congés, vous pouvez en cumuler 16 de repos sur cette période.
Un vrai marathon de week-ends rallongés, idéal pour souffler au printemps ou s’offrir un séjour un peu plus long en famille.
| Période | Jours fériés inclus | Jours à poser | Repos obtenu |
|---|---|---|---|
| Nouvel An (janvier) | Jeudi 1ᵉʳ janv. 2026 | 1 j : ven 2 janv. | 4 j : 1 au 4 janvier |
| Pâques (avril) | Lundi 6 avril (Lundi de Pâques) | 4 j : mar 7 → ven 10 avril | 9 j : du 4 au 12 avril |
| Méga-mai | Ven 1ᵉʳ mai (Fête du Travail) • Ven 8 mai (Victoire 1945) • Jeu 14 mai (Ascension) | 8 j : lun 4 → ven 15 mai (les 8 & 14 sont fériés) | 17 j : du 1ᵉʳ au 17 mai |
| Fête nationale (juillet) | Mardi 14 juillet | 4 j : lun 13 → ven 17 juil. | 9 j : du 11 au 19 juil. |
| Armistice (novembre) | Mercredi 11 novembre | 4 j : lun 9 → ven 13 nov. | 9 j : du 7 au 15 nov. |
| Noël (décembre) | Vendredi 25 décembre | 4 j : lun 21 → jeu 24 déc. | 9 j : du 19 au 27 déc. |
L’été sous le signe des coupures stratégiques
Si juillet et août sont déjà synonymes de vacances scolaires, le calendrier 2026 ajoute son petit coup de pouce. Le 14 juillet tombe un mardi, parfait pour glisser un lundi de congé et profiter de quatre jours.
Quant au 15 août, jour de l’Assomption, il tombe un samedi, un peu moins avantageux. Mais l’été reste propice à poser stratégiquement pour prolonger vos séjours, surtout si vous partez avec des enfants scolarisés.
L’automne et ses ponts bien placés
L’automne aussi se révèle généreux. Le 1er novembre tombe un dimanche, certes perdu, mais le 11 novembre tombe un mercredi : en posant deux jours, on obtient cinq jours de repos consécutifs. Une belle parenthèse pour couper un trimestre souvent dense.
Enfin, cerise sur le gâteau, le 25 décembre 2026 tombe un vendredi. En combinant avec le jour de l’An 2027 qui sera également un vendredi, il suffira de poser quatre jours de congés pour décrocher une dizaine de jours de repos autour des fêtes.
L’art d’anticiper ses congés
Évidemment, cette gymnastique suppose de s’y prendre tôt. Les collègues aussi auront repéré les mêmes opportunités. Anticiper permet de sécuriser ses demandes et d’éviter les frustrations. C’est d’autant plus crucial pour les parents : organiser un long week-end au printemps, prévoir une coupure à l’automne ou prolonger Noël devient vite un casse-tête si on ne réserve pas à temps.
Au-delà des congés payés classiques, n’oubliez pas d’intégrer les RTT ou les éventuels jours de récupération. Posés judicieusement, ils peuvent transformer un petit pont en vraie passerelle vers des vacances prolongées.



































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