De passage à Arles ? Si vous aimez la photo, direction l’un des quarante lieux d’exposition où se déroule le festival des Rencontres, jusqu’au 24 septembre.
Dernière ligne droite pour les Rencontres d’Arles. Ce festival de photo culte prend ses quartiers chaque été depuis 1970 dans les lieux patrimoniaux emblématiques de la ville. Comme toutes les éditions précédentes, quarante expositions donnent à voir « une radiographie annuelle de la création photographique contemporaine ». Comment s’y retrouver ? Pas de pannique, on y était, et on vous a fait une petite sélection de nos incontournables, à découvrir jusqu’au 24 septembre.
Lumières des Saintes, un pèlerinage photographique
Coup de cœur pour cette exposition qui réunit les clichés de plusieurs photographes pour « retracer l’histoire du pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer, où se réunissent chaque année Gitans, Manouches, Roms et Voyageurs de France et d’Europe ».
Des images bouleversantes qui traversent les époques, à admirer dans l’enceinte de la Chapelle du Museon Arlaten.
Saul Leiter, Assemblages
60 ans de « menus fragments d’un monde inachevé » disait l’artiste. Ce monde, c’est peut-être celui du tumulte New Yorkais. Dans ses clichés (accompagnés de quelques peintures) transparaissent en tout cas tout l’humour et la poésie de l’artiste.
Une jolie énigme à (tenter de) déchiffrer, dans les murs de l’imposant Palais de l’Archevêché.
Casa Susanna
La genèse de cette exposition est l’histoire d’une trouvaille fortuite : en 2004, deux antiquaires découvrent trois cent quarante photographies des années 1950 et 1960, sur un marché aux puces de New York.
On y découvre des hommes « travestis » (c’est le terme qu’iels ont choisi) en « femme au foyer « respectable », de la fille d’à côté ou de la dame patronnesse », comme le relate la signalétique de l’exposition.
« Derrière ces photographies se cache, en réalité, un vaste réseau clandestin d’hommes travestis. Ils sont mariés, bons pères de famille de la classe moyenne blanche américaine. Ils sont ingénieurs, pilotes de ligne ou fonctionnaires dans les agences fédérales. Ils incarnent le rêve américain. Et son cauchemar. Parce que l’Amérique de ces années-là, c’est aussi celle des ségrégations, raciales, sexuelles ou politiques.
Casa Susana
On estime aujourd’hui qu’il s’agissait en réalité du premier « réseau transgenre américain ».
Un morceau d’histoire essentiel, à découvrir à l’espace Van Gogh.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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