Elle est la représentante des pays d’Amérique du Sud sans la lutte contre le réchauffement climatique. Mia Mottley, première ministre de la Barbade, était la coprésidente de la COP 28, qui s’est déroulée du 28 novembre au 12 décembre à Dubaï.
Première femme à diriger la Barbade en 2018
Mia Mottley est bien connue des défenseurs du climat. À l’origine du sommet de Paris, elle a, en 2021, fait un discours marquant lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle y dénonçait le comportement des pays du Nord, qui refusaient d’assumer les dégâts des catastrophes climatiques subies par les pays du Sud, l’île de la Barbade étant menacée par la montée des eaux, relate le ELLE.
Mais cette ancienne avocate de 58 ans était déjà bien connue sur l’île : elle a travaillé dans plusieurs ministères, dont celui de l’Éducation, avant de devenir, en 2018, la première femme à diriger l’île caribéenne.
Créatrice de « l’initiative de la Bridgetown »
Pour Mia Mottley, il faut réformer la finance internationale pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle a créé « l’initiative de Bridgetown », un plan pour réformer la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI).
Grâce à ce plan, elle souhaite demander à la Banque mondiale d’offrir des prêts moins chers pour les projets d’action climatique dans les pays du Sud. Elle souhaite également mettre en place une taxe internationale sur les profits des entreprises d’énergie fossile, ou encore mettre en place une clause « catastrophe naturelle » pour suspendre le remboursement des dettes en cas de crise climatique.
Des prises de positions qui ont fait d’elle l’une des personnalités de l’année 2022 selon le magazine Time.
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