Avoir peur ou être dégoûté•e par quelque chose, c’est normal. Il m’est arrivé de me livrer à mon entourage sur certaines de mes peurs et de provoquer l’étonnement ou l’amusement. J’ai eu beau vouloir combattre ces angoisses afin de paraître moins ridicule en société, je me suis finalement résignée à accepter ces phobies originales mais finalement pas si handicapantes que ça !
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Ma peur de découcher
J’adore mon lit. Mon matelas et mes draps forment un cocon doux et rassurant au sein duquel il ne peut rien m’arriver. Je m’y sens tellement en sécurité que je panique à l’idée de dormir ailleurs que chez moi. S’il s’agit d’un voyage préparé ou d’un week end en amoureux, il n’y a pas de problème. Mais je me sens immédiatement mal à l’aise lorsqu’une amie me dit :
« Il est tard, tu pourrais dormir ici !»
Puisque cela n’a pas été prévu, je suis immédiatement en panique. À la suite de cette proposition je commence à me préoccuper de choses complètement idiotes et sans intérêt : je n’ai pas mon démaquillant ! Est-ce que j’ai mis une belle culotte ? Est-ce que je devrai me lever tôt (j’adore faire des grasses matinées indécentes) ?
Ces interrogations tout à fait ridicules sont le résultat de mon caractère de control freak qui ne peut s’empêcher de refaire surface à ces moments là.
Mes amis sont aujourd’hui bien au courant de mon étrange phobie, et me préviennent quelques jours à l’avance, pour que j’ai le temps de me préparer psychologiquement et de me sentir à l’aise lors de cette « escapade »…
L’angoisse de ne pas me réveiller à l’heure
Je suis le genre de fille à avoir un réveil intégré aux fonctions de mon cerveau. Je me réveille toujours dix minutes avant d’entendre ma sonnerie
, peu importe l’heure à laquelle je dois sortir de mon sommeil. Il m’arrive souvent de me réveiller en sursaut et de croire que je suis en retard quelque part. Ces petites frayeurs du quotidien m’apportent ma dose d’adrénaline journalière.
Au fond de moi, j’ai peur d’avoir raté un rendez-vous, d’avoir oublié d’envoyer des papiers à l’administration, ou d’avoir dormi pendant deux jours. Même si je me réveille toujours avant la sonnerie, je ne peux m’empêcher de multiplier les alertes pour être sûre d’être debout à la bonne heure.
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L’idée de me réveiller en sursaut au moindre bruit en pensant que nous sommes en 2049 et que la Terre a été repeuplée par une nouvelle forme de vie est plutôt désagréable, je l’avoue. Toutefois, j’ai appris à relativiser et à faire de mon sommeil léger et de ma ponctualité une arme pour être prête lors de la prochaine invasion nocturne d’extraterrestres.
Ma phobie des personnes masquées
Au-delà de ma simple peur des clowns, j’ai développé une peur des personnes masquées.
[Je devais introduire ici une image de clown gentil mais j’ai eu peur de rentrer le mot dans mon moteur de recherche et de tomber sur des images insoutenables, vous comprenez]
Mais bizarrement, je n’ai pas peur À CHAQUE FOIS que je rencontre une personne masquée. Lors de mon expédition à Disneyland je me suis retrouvé à câliner Mickey, Donald et sa clique. Par contre, lorsque le supermarché de ma ville a organisé une rencontre avec les Power Rangers, je me suis retrouvé à appeler ma maman dans le rayon apéritif… En combinaisons colorées, ils se baladaient dans les allées avec nonchalance en mimant les poses légendaires du programme de notre enfance.
Ce qui m’effraie lorsque je croise une personne déguisée, c’est de ne pas voir son visage, surtout quand elle ne dit pas un mot. Au fond de moi, j’ai peur qu’il ne s’agisse pas vraiment d’un•e humain•e (je vous entends vous moquer).
Je devais consacrer une partie de cet article à la manière dont j’ai réussi à combattre cette phobie. Je suis désolée de détruire l’espoir de tous ceux qui souhaiteraient se débarrasser de cette peur, mais encore aujourd’hui, je cours toujours aussi vite lorsque je vois une personne masquée.
Mon dégoût des éponges
Je suis toujours étonnée de voir des personnes attraper des éponges trempées au fond de l’évier dans la joie et l’allégresse. L‘éponge mouillée est l’une des choses que je trouve les plus répugnantes au monde.
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Vous me demanderez alors :
« Mais Naya, pourquoi avoir développé cette haine envers cet objet extraordinaire qui améliore la vie des individus et qui leur permet de garder une maison propre et saine ? »
Parce que je ne conçois pas de faire le ménage avec quelque chose que je considère comme étant sale et plein de bactéries.
Chez moi, je n’utilise que des éponges abrasives vertes, parce que je ne souhaite pas qu’on me retrouve évanouie sur le sol de ma cuisine. Toutefois, il m’arrive parfois d’être obligée de toucher des éponges pour faire la vaisselle en dehors de chez moi et préserver de bons rapports avec mes collègues. Je dois alors procéder à une puissante concentration mentale pour me ne pas rendre mon déjeuner…
Et vous, quelles sont vos phobies qui font rire vos ami•e•s ?
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