Jamais deux sans trois. Les bleues ont remporté leur troisième titre mondial ce dimanche 17 décembre face aux norvégiennes qu’elles ont battues 31 à 28. Une victoire bien méritée qui est venue couronner un parcours exemplaire, à sept mois des Jeux olympiques de Paris.
Des adversaires de taille
Les Scandinaves ont beau être doubles championnes d’Europe et championnes du monde en titre, elles n’ont pas su s’imposer face aux françaises, comme elles l’avaient pourtant fait en finale de l’Euro-2020 (22-20), du Mondial-2021 (29-22) et en demi-finales de l’Euro-2022 (28-20).
Cette victoire des bleues contre les Norvégiennes est la seconde en une semaine, après celle acquise dimanche dernier en conclusion du tour principal (24-23). « Gagner deux fois contre la Norvège en l’espace d’une semaine, c’est jouissif. Parfois on met trois ans à réussir à (la battre une fois). On a peut-être réussi à trouver les clés pour maintenir un niveau de jeu qui a permis de faire totalement déjouer la Norvège », s’est réjoui l’arrière droite Laura Flippes auprès de l’AFP.
Le sélectionneur Olivier Krumbholz a salué la cohésion de ses joueuses : « J’ai la sensation qu’on a vraiment mis tous les ingrédients, qu’il y avait un niveau supérieur en termes de discipline par rapport à d’autres moments, où ça nous a posé de réels problèmes car certaines joueuses n’en faisaient qu’à leur tête ».
Plus que sept mois avant les Jeux Olympiques
La France ne visait pas l’or, elle était arrivée en Scandinavie avec pour objectif de mesurer ses progrès avant le grand défi de la défense du titre olympique à Paris.
Au micro de beIN Sports, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a applaudi le triomphe des Françaises. « Ce troisième titre les met en confiance pour préparer les Jeux. Il y a une réussite exceptionnelle du hand français, qui puise ses racines dans nos clubs. Trois titres, c’est fabuleux. C’est une fierté immense. »
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