Comme je l’ai expliqué, je n’ai pas commencé très très tôt à jouer à la console. Mais comme beaucoup d’enfants, j’ai joué à pas mal de jeux sur PC. À l’époque, j’appelais ça des CD-ROM et ça me fait tellement de peine de ne plus utiliser ce mot. Pour les nostalgiques du point-and-click façon dessin animé et des gameplays approximatifs, voici une petite sélection garantie sans Adibou parce que ça suffit, y’a pas que ça dans la vie.
Marine Malice et ses problèmes abyssaux
Marine Malice a accompagné des tas d’enfants dans leur découverte de l’ordinateur. Gros poisson jaune d’espèce difficile à déterminer, accompagné de son copain Luther, Marine Malice vivait des tas d’aventures au fond de l’océan. C’était un peu comme Bob l’éponge, en moins absurde (on parle quand même d’une éponge qui PARLE et qui porte une CRAVATE). Comme beaucoup de jeux de ce type, on passait d’un lieu à un autre en cliquant sur les différentes routes qu’on souhaitait emprunter. Marine Malice, ça a tellement bien marché qu’il y a quand même cinq opus qui sont sortis. J’ai joué au trésor des graines d’algues et à l’école hantée.
Marine Malice ne se foutait pas tout le temps de la tronche des enfants. On se retrouvait dans des endroits un peu flippants tels qu’une épave de bateau ou encore un cimetière de baleines. Et on se faisait courser par un poisson-chien (la logique).
Comme c’était chaud d’obtenir ce foutu coquillage qui brille…
Pouce-pouce, Cars mais en mieux
Un peu comme Marine Malice, Pouce-pouce fonctionnait selon un système de quêtes. Les personnages voulaient bien nous aider à résoudre nos problèmes mais à condition qu’on leur donne ceci, qui appartient à machin, qui veut bien nous le donner si on lui donne ceci. En gros, ça nous dépeignait quand même le tableau d’un monde hyper vénal, où personne ne pouvait être simplement altruiste. Merci.
Dans Pouce-pouce sauve le zoo, on devait sauver des bébés animaux pris au piège de différentes façons. Il n’y avait pas vraiment d’événement pour expliquer pourquoi les bébés animaux s’étaient tous perdus, il faut croire qu’ils étaient juste un peu teubés. Il existe des tas d’épisodes de Pouce-pouce mais la plupart de mon entourage a joué à celui du zoo. Pourquoi ? Pour la même raison que de mon temps tout le monde s’était rué sur l’arche de Noé Playmobil : parce qu’il y a des animaux dedans.
En route pour la gloire, les dix épisodes et les produits dérivés !
J’ai voulu rejouer à Pouce-pouce sauve le zoo, mais devinez quoi : mon écran a trop de couleurs pour afficher correctement le jeu. Même en bidouillant, je n’ai pas réussi à faire tourner le CD-ROM. Comme moi, vous êtes dans le besoin de lionceaux mignons coincés sous une cascade ? Réjouissez-vous : tous les Pouce-Pouce peuvent être achetés sur Steam ! C’est beau le progrès.
Forestia, l’herbe et les pommes de pin dans ton ordi
Une série qui a moins conquis le cœur de notre génération, mais qui a quand même conquis le mien. Forestia est un peu plus évolué puisque le jeu propose des graphismes en 3D (ça t’en bouche un coin hein ?).
C’est pas magnifique ?
Dans le jeu de base, parce que là encore il y a plusieurs opus, on incarne un nouveau venu dans la forêt. L’histoire est divisée en plusieurs épisodes, d’abord tout mignons et puis
de plus en plus étranges. J’ai été particulièrement traumatisée par celui où le personnage qu’on joue s’endort, puis découvre que la quasi-totalité de la population a été cramée sur place. La forêt est en émoi à cause d’un dragon furieux, et on sait pas pourquoi. A la fin de l’histoire, on doit disposer des cristaux dans un certain ordre et si on se trompe, on TUE TOUT LE MONDE. Et en fait, c’était un rêve. Pire climax de l’univers.
Au-delà de ça, Forestia a probablement été mon CD-ROM préféré. Les aventures sont accompagnées d’une musique acoustique, avec des instruments à cordes, des percussions… L’autre plus c’est que c’était un jeu parfait pour l’amoureuse de la nature que j’étais. On pouvait prendre en photo des animaux et des insectes et même faire un herbier. Alors oui, j’ai grandi à la campagne, y’avait des feuilles et des insectes dans le champ d’à côté. Mais là ils étaient bien plus faciles à trouver !
À lire aussi : Cinq jeux qui ont marqué mon enfance
Ce n’est qu’un aperçu des jeux colorés qui ont bercé mon enfance. Mais il y en avait d’autres ! Et vous, vous souvenez-vous des CD-ROM que vous avez glissés dans votre vieil ordinateur ?
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Les Commentaires
Sinon il y avait l'oncle Ernest qui était cool.
Et je dois être la seule à connaître ce jeu c'est les Gruntz, le but du jeu était de ramener des bestioles oranges crétines aux voix nasillardes (mais diablement efficaces tant c'était hilarant) vers le roi situé à l'autre bout de la map. C'est assez stratégique dans l'ensemble mais assez sympa. (je me souviens que pour avoir plus de Gruntzs il fallait tuer les ennemis et aspirer ce qu'il en restait avec une paille -Et on pouvait se battre avec mais ce n'est pas très efficace- ça remplissait un four à Gruntz) Et il y avait même des jouets comme items c'etait très drôle.
Et puis il y avait Lapin Malin <3
Ah là là que de nostalgie tout ça :')