En 2004, Hisheim Gharsallah rencontre une jeune femme dans un cybercafé. Ils se plaisent mutuellement et ont leur première relation sexuelle quelques jours plus tard. Il n’avait pas de préservatif et la future victime a voulu sortir de leur chambre d’hôtel pour aller en acheter. Selon la jeune femme citée par le journal Libération, il l’a empêchée de sortir et, de fil en aiguille, l’a incitée à avoir une relation sexuelle non protégée. Ils auront par la suite une relation de plusieurs mois. Le souci, c’est qu’il se savait contaminé par le virus du sida depuis plusieurs années.
Le préservatif : un pare-feu à plaisir ?
Hicheim affirme détester le préservatif, cette petite membrane qui protège de toutes sortes d’infection sexuellement transmissible. Cité par Libération, il affirme :
« Je n’aime pas le préservatif. Ça ne me faisait rien du tout. Je n’avais pas de sensation. De toute façon, ce que je savais à l’époque, c’est que ça s’attrapait juste par le sang ».
Cette citation fait froid dans le dos pour deux raisons : au 21e siècle, certaines personnes semblent manquer d’information sur le fameux VIH, le virus de l’immunodéficience humaine. Et dans les années 2000, certaines femmes n’arrivent pas toujours à convaincre leur partenaire sexuel d’enfiler cette petite poche aussi fine et souple qu’elle protège du sang et des sécrétions diverses.
Elle apprend qu’il est atteint du VIH
Quelques mois après le début de leur relation, la victime apprend que son compagnon de l’époque est atteint du VIH. Il lui affirme alors qu’il n’en savait rien, alors qu’il en avait pris conscience quatre ans auparavant.
Elle se décide à faire le test : il est positif. Sa réaction quand elle lui demande s’il réalise ce qu’il lui a fait ? Il lui aurait répondu « Quoi ? Et alors, moi aussi on m’a baisé ! ». Quelques mois plus tard, la jeune femme alors âgée de 25 ans se décide à porter plainte, et Hicheim Gharsallah est en prison depuis 3 ans. Il était en « liberté sous contrôle judiciaire » avant cela, jusqu’à ce que la juge d’instruction réalise qu’il continuait à avoir des relations sexuelles sans condom. Son procès prendra fin aujourd’hui après l’annonce du verdict.
Si je vous raconte cette histoire peu folichonne, c’est que ce genre de mésaventures pourrait arriver à n’importe qui. Il est tellement facile de se laisser aller et de céder quand le garçon qui nous plaît nous dit « je sens rien avec un préservatif » ou « il est trop petit, j’suis boudiné dedans » ou encore « j’ai envie de me sentir vraiment en toi » pour les plus romantiques. On a tendance à toutes se dire qu’une contamination au VIH n’arrive qu’aux autres, à se sentir surpuissante. J’ai une nouvelle pour toi, même si tu le sais déjà : on est tous faillibles.
Et pour un rappel plus funky, je laisse la parole aux Nuls.
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Les Commentaires
Tout ça pour dire que la vie d'une femme est gâchée parce qu'elle est tombée sur un irresponsable (je reste polie).