Si tu as déjà cherché un appart’ dans une autre grande ville française, tu as probablement déjà vécu la galère des dossiers, des garants et des loyers exorbitants souvent trop élevés pour ton salaire ou ta bourse étudiante. Voilà une mauvaise nouvelle qui va faire en sorte que tu te sentes moins seul•e dans ta galère : 68% des jeunes entre 18 et 30 ont des difficultés à se loger, d’après une enquête publiée le 17 mars 2015 par l’Association de la fondation étudiante pour la ville.
Ce n’est pas un secret, mais c’est désormais une certitude : les moyens financiers des jeunes sont bien souvent insuffisants pour accéder à la location. 26% d’entre eux ne peuvent y prétendre, et un•e jeune sur 10 s’est déjà retrouvé•e sans logement ou en situation précaire.
Devant cette situation, le recours à l’aide familiale est encore fréquent :
- 29% des jeunes qui ont eu du mal à se loger ont dû rester chez leurs parents
- 19% de ceux et celles qui ont dû vivre chez leurs parents le font par obligation, et 66% déclarent que c’est parce qu’ils n’ont « pas trouvé d’autre solution »
- 28% des 18-24 ans sont hébergé•e•s gratuitement, par leurs parents, des amis, ou de la famille
- Quant à ceux et celles qui ont effectivement un logement, 18% reçoivent une aide financière de leur famille.
Le Monde relève en effet que la grande majorité des 18-30 ans interrogé•e•s ont réussi à quitter le domicile familial. Celles et ceux qui ont une activité professionnelle sont plus avantagé•e•s que les autres, puisqu’ils constituent les ¾ des jeunes ayant leur propre logement.
Mais cela ne signifie pas automatiquement qu’ils et elles n’ont pas galéré, puisqu’un quart des sondé•e•s a déjà dû réduire son budget alimentation ou santé pour pouvoir payer son loyer.
Les résultats de cette enquête devraient être présentés le 18 mars 2015 devant l’Assemblée nationale, et j’espère de tout coeur que les parlementaires vont se pencher plus intensément sur la question.
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