En été, il y a celles et ceux qui aiment bien se donner bonne conscience en bossant au moins un mois et il y a les autres… Nous, donc.
Parce qu’il faut dire que 4 mois de vacances (#LaFac), c’est une félicité qui ne dure pas très longtemps dans une vie et que tu préfères en profiter au maximum avant d’être envoyé•e telle un poulet de canon dans la vie active.
Je ne suis pas vache (en vrai, mon signe chinois c’est boeuf… en fait non), je m’en vais donc te la jouer Josie les bons tuyaux pour t’aider à maximiser la pluie de flouze sur toi, avec un minimum d’effort.
Après, on est clairement pas sur du business plan qui te permettra de te faire fabriquer une veste en billets de banque, mais il n’y a pas de petit profit, surtout quand on aime les terrasses au soleil et les glaces à l’italienne parfum stracciatella.
Poser ton appart sur Airbnb (et ses confrères)
Toutes les offres du monde sont contenues dans ton écran et tu peux coachsurfer passionnément à l’autre bout de la planète. Ça c’est le pitch d’Airbnb. Dans ta version ça donne : mets ton appart en ligne, pose ton cul ailleurs et accumule le cash.
Bon ok, j’avoue je te mens un peu en t’envoyant du rêve, vu qu’il faudra quand même que tu fasses quelques travaux d’intendance : surveiller ton annonce sur le site (et la poster, bien sûr), ménage avant/après (avec son lot de potentielles mauvaises surprises de crasseux), donner les clés et les récupérer, ou encore changer les draps et les serviettes et les nettoyer. ça reste environ 2h de ta journée grand maximum.
Rémunération : ça va dépendre de ta région ! Cette année, avec l’Euro de football, les tarifs des appartements parisiens sur Airbnb ont décollé et à l’heure qu’il est ils ne doivent pas être loin de la Lune. Côté prix à la nuit, à Paris on est au moins à 50€ et jusqu’à 150€ facile, tandis qu’à Bordeaux, les tarifs oscillent plutôt entre 30€ et 120€.
En partant du principe que tu n’as pas un duplex sur les Champs-Elysées ou à Saint-Tropez, on va plutôt miser sur une quarantaine d’euros par nuit.
Faire du baby-sitting ou du pet sitting
Bon le baby-sitting c’est un grand classique et comme je te vois venir avec tes remarques à base de « c’est hyper fatigant/exigeant/soulant », je te précise tout de suite : je parle de baby-sitting nocturne ou de soirée. Rapport que c’est plus malin.
Les enfants se couchent à 20h30 et toi tu joues à la Wii ou tu te dévores la dernière série Netflix, en passant juste une tête de temps à autre pour vérifier que le(s) chérubin(s) dorme(nt).
Et si tu ne crois pas que le baby-sitting de soirée soit un vrai truc, tu sous-estimes le nombre de parents qui voudraient pouvoir sortir et faire des trucs d’adulte sans leur adorable mais néanmoins très présente progéniture !
En ce qui concerne le pet sitting, le principe est le même mais pour des animaux et très souvent sur une petite durée : une semaine ou deux, pendant que les maître•sses sont en vacances. Il y a aussi différents formats de garde : la visite une fois par jour (ou moins), la nuit passée au domicile de l’animal ou la garde à domicile.
À lire aussi : Je suis famille d’accueil pour chats, j’héberge les matous perdus ou abandonnés !
Rémunération : sur les site Animaute, les prestations tournent autour de 13€ de l’heure pour les personnes les plus proches du domicile des maître•sses de l’animal… et grimpent à chaque kilomètre supplémentaire de distance.
Tu te doutes bien qu’un être vivant réclame au moins un peu d’attention et de soin
. Pas question donc de te lancer dans le baby-sitting si tu as horreur des enfants, ou de garder le chat de ton oncle si tu es allergique !
Au pire, il reste l’option glande la plus totale : faire du plante-sitting (oui, je viens d’inventer ce mot). Renseigne-toi pour savoir quand ton voisin part en vacances, et propose-lui de venir récupérer son courrier et arroser ses plantes.
Ça a l’air tout droit sorti d’un nanar en bonne et due forme présenté comme ça, mais pour les boîtes aux lettres d’extérieur, la pluie peut être une catastrophe (pense à tes fiches de paie, tmtc), et les plantes ont la fâcheuse tendance à crever pour un oui ou pour un non. Dix minutes de ton temps, la tranquillité du voisin et un porte-monnaie un peu mieux rempli, que demande le peuple ?
Tester des trucs pour des gens, ou plutôt des marques
Les professionnels, souvent pour des marques, font appel à des individus pour tester leurs produits et services, parfois avant la commercialisation et parfois pendant. Quand il faut tester un service en cours, ils font appel à des clients mystères (oui oui c’est le vrai intitulé, client mystère).
Le principe du client mystère est souvent assez simple : il y a une liste de choses à demander/tester et il suffit de faire une visite en prétendant être un client normal, tout en cherchant à valider chaque point du questionnaire.
Mettons que tu sois contacté•e pour aller tester une boutique de fringues : il faudra peut-être voir si les vendeur•ses viennent spontanément ou pas vers toi, si les produits sont bien rangés et pliés ou si c’est le bordel et ainsi de suite.
En fait, rien de très sorcier. Sauf que là si c’est nul, tu peux t’en plaindre et on t’écoutera. Et en plus tu es payé•e pour ça, oui.
De l’autre côté de la barrière (dans le pré d’à côté, donc) il y a les tests avant commercialisation d’un produit. Les équipes marketing recrutent quelques personnes qui pourraient en temps normal acheter ce produit (selon eux) et les réunissent pour en discuter une heure ou deux et pointer ce qui va et ce qui ne va pas avec le produit.
C’est ce qu’on appelle les focus groups. Il peut aussi y avoir une simple discussion pour savoir ce que souhaitent les consommateurs et ce qu’ils aiment dans les produits et services de façon générale. En gros tu es payé•e pour donner ton avis, en discuter et c’est tout.
Rémunération : elle se fait souvent sous forme de carte cadeau ou de bon d’achat. Pour une client•e mystère, les tarifs oscillent entre 10 et 80€, mais seules les personnes majeures peuvent participer.
Côté focus group, les prix sont à peu près les mêmes, en moyenne un brin plus élevés, mais les mineur•es avec une autorisation parentale sont également les bienvenu•es (consommateurs de tout âge, unissez-vous).
Pas mal pour une heure de papote !
Faire un vide-dressing/grenier/parking/poches
L’accumulation des objets c’est un peu le mal du siècle. En prêtant attention à tes possessions, tu t’apercevras facilement de tout ce que tu ne veux plus ou que tu n’utilises plus.
Plutôt que de les garder dans un coin poussiéreux et triste de ton chez-toi, pourquoi ne pas essayer de rentabiliser en faisant par la même occasion des heureux•ses ?
Pour ça, tu as deux solutions : soit tu organises un truc dans les règles de l’art en passant par des évènements vide-dressing (genre, ceux de madmoiZelle qui reviennent tous les mois, au hasard), ou alors tu fais ça en mode pépouze, par exemple via un petit évènement Facebook auquel tu invites tous tes amis en leur demandant de convier leurs potes… et le tour est joué !
Ce type d’évènement est déclinable à toutes les sauces, pour tous les types d’objet, la seule contrainte c’est de te prendre par la main pour trier tes affaires, fixer des prix et… vendre donc.
Rémunération : tout dépend de ce que tu comptes vendre. Alors, je sais ça dépend ça dépasse, mais si tu as disons une valise de vêtements H&M, tu peux récupérer entre 50 et 100€.
L’essentiel étant de ne pas mettre de prix trop élevés pour ne pas dissuader tes acheteurs (et puis ce sont tes potes, hein, quand même) !
Et toi, quelles sont tes astuces crapuleuses (mais légales, oh) pour engranger du blé sans rien glander ou presque ?
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Les Commentaires
Je pense faire du pet-sitting près de chez moi, mais je n'ai que 14 ans (bientôt 15) et donc je ne sais pas si c'est autorisé :|
Ou seulement promener des chiens